Occurences de l'expression

mme

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Non Signora, non, je ne sortirai point, mi souis un Forestier, une personne de ma profession, un homme comme mi, qui a un caractère, est bien reçu partout. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Madame, Madame, visage vous-même, on ne traite point des gens comme nous de visages, afin que vous l'entendiez. (Prologue, scène 3, JODELET)
Cet homme-là a encore plus de babil que moi, toute femme que je suis. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
Comme il n'y a qu'un Soleil dans le Ciel, il n'y a aussi qu'un Barry sur terre. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
C'est lui qui m'a rendu beau comme vous me voyez. (Prologue, scène 4, JODELET)
Je porte avec moi un baume du Japon, qui noircit les cheveux gris, et dément les Extraits baptistaires ; une pommade du Pérou, qui rend le teint uni comme un miroir, et recrépit les trous de la petite vérole. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Que la volonté de l'homme est changeante ! (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Je baise les pieds et les mains, et tout ce qu'on peut baiser avec bienséance au bonhomme Gautier-Garguille. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Hé bien, comment vous ça va, pauvre diable ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Comment ! (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Si vous en échappez, bonhomme, je vous tiens l'âme bien tenace. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Comment me tuer de chagrin ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Un petit mot, bonhomme : j'aurai votre fille ; la Mademoiselle Garguille, votre femme, me l'a promise. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Ma femme vous l'a promise ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Est-ce celui de ma femme ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Et le vôtre aussi, apparemment ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Les conseils des femmes ne sont pas mauvais quelquefois. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Opposons femme à femme, et malice à malice ; elle trouvera peut-être moyen d'empêcher ce mariage, qui me fait de la peine. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Ma femme veut marier notre fille Isabelle ; et comme le mari qu'elle prétend lui donner ne me plaît pas, je viens vous prier de m'aider à rompre ce mariage. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Oui : mais comme c'est moi qui vous parle, c'est à moi qu'il faudrait répondre. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Entrez au logis, ma femme n'y est pas, et elle ne reviendra que demain. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Il est de tes amis apparemment ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
Comment ! (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Je vais commencer par vous ménager un entretien avec Isabelle. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Je ne m'apercevais pas que nous avions auprès de nous un jeune homme, tout des plus beaux et des mieux faits. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
C'est quelqu'un de vos parents, apparemment ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Me voilà pris comme un sot. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Elle est d'un amant, d'un certain jeune homme de par le monde. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Comment faire ? (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Voilà un sot jeune homme, d'être si fort amoureux de cette petite vieille ! (Acte 2, scène 9, JODELET)
J'ai un frère brutal qui me tuerait, s'il me soupçonnait de quelque intrigue, et je serais perdue si quelqu'un me voyait avec ce jeune homme-ci : faites un peu le guet, je vous prie, et m'avertissez en cas que quelqu'un vienne. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
Vous voyez un Gentilhomme assez bien nourrI. Oh ! (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Quand nous serons mari et femme, je donne au diable la famille, si vous mourez de faim ni de soif. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Comme vous voilà fait, Seigneur Spacamonte ? (Acte 2, scène 12, ZERBINETTE)
Non, Monsieur, je n'irai point au Bal avec un homme qui sent le vin. (Acte 2, scène 12, ISABELLE)
J'aime les liqueurs, c'est ma folie : il y en a dans ce cabinet, vous allez voir comme je sable. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Petit jeune homme, on ne bat point à terre ; observez les règles du point d'honneur. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
Sans rancune, petit bonhomme, je suis humain, je vous la cède : ces pauvres amants me font pitié. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
Seigneur Gautier-Garguille, profitez de l'absence de votre femme. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
Allons, enfants, que le Bal commence, et qu'on laisse entrer tous les Masques. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
Il eut comme toi de la haine v.48 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Femme de joli visage, v.75 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)

LES AGIOTEURS (1710)

Je sommes tous deux orphelins, je n'avions plus qu'une tante, comme tu sais, alle vient de mourir. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Justement, la pauvre femme vient de trépasser ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Et moi itou, Claudeine : mais il faut que tout finisse, je sommes ses héritiers, si tu veux je partagerons, ou si tu veux je ne partagerons pas. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Pargué, ni toi non plus, je sommes aussi savant l'un que l'autre ; et si on fait la tienne, il m'est avis que la mienne ne sera pas plus malaisiée. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
On dit que ce n'est pas par l'esprit que les filles faisont fortune dans ce Paris : mais les hommes... (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Tatigué, je la ferai par où tu la feras, je sommes parents, du même Village, je suivrons tous deux le même chemin. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Tu es un ignorant, ça ne se fait pas comme ça : il faut savoir écrire, compter, faire des chiffres, il n'y a que ce moyen-là pour parvenir. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Monsieur Trapolin n'était qu'un Paysan comme toi il y a cinq ou six ans, quand son Parrain le fit venir à Paris : mais il sait écrire, lui, aussi est-il devenu si riche. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Un bien habile homme, et si ça est tout jeune, c'est à qui l'aura. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Comment est-il fait ce papier-là ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Hé bian, je vis du noir et du blanc, des lettres comme on écrit, et pis d'autres lettres comme on compte, m'est avis qu'ils appellont ça des chiffres. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
En vérité, Claudine, vous vous moquez de moi : pour aller à vingt pas d'ici, vous êtes deux heures à revenir : sans la femme de chambre de ma tante, je ne serais pas encore habillée. (Acte 1, scène 2, SUZON)
Pargué, Mademoiselle, voir un peu le monde, tâcher de m'y fourrer et de faire comme les autres forteune, si je puis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Tu cherches condition apparemment ? (Acte 1, scène 2, SUZON)
Le cousin est comme moi. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Comment bian choisi ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oh, tatigué si j'en avais une comme ça, je n'en démarrerais pas, et je la sarvirais... (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oh, tatigué si j'en avais une comme ça, je n'en démarrerais pas, et je la sarvirais... (Acte 1, scène 2, LUCAS)
J'ai laissé là-bas votre cocher : mais je sommes tous deux bian embarrassés où je mettrons les chevaux et le carrosse, il n'y a ni remise ni écurie. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
Quoique nous soyons dans le même logis, il m'écrit tous les jours, comme s'il avait parole de m'épouser... (Acte 1, scène 5, SUZON)
Je m'y rends aussi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Comme vous comptez, Mademoiselle Suzon ? (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Comme vous faites vos mémoires de frais, Monsieur le Procureur. (Acte 1, scène 6, SUZON)
La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Pardonnez-moi, fort familièrement, comme vous voyez : mais je ne vous en estime pas moins, et je vous suis très redevable de l'attention que vous avez eue. (Acte 1, scène 6, SUZON)
Comment ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
L'homme du monde le plus obligeant. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Mais est-il bien possible que vous me trouviez comme cela, et que vous ayez la cruauté de différer si longtemps à me tenir la parole que Madame Sara votre tante m'a donnée ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
J'ai fait cette semaine, à moi tout seul, pour plus de quarante mille francs de conversions, et si nous ne sommes encore qu'au Jeudi. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Comment le saurais-je ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Il prend quelquefois des caprices de scrupule, dont les grands hommes ne sont pas les maîtres. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Parbleu, nous sommes ruinés, si cela continue ; quinze mille francs pour treize, au bout de six mois. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Comment va le courant aujourd'hui ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Je ne sais, je n'ai point vu le Thermomètre, je ne suis pas encore sorti ; mais il ira comme nous voudrons. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Quantité de papier, et fort peu d'argent ; et pour ne pas manquer quelque bonne affaire, il faut incessamment faire de l'espèce. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Il faut finir, il faut finir : vous ne me dites rien de nouveau, je sais bien cela : mais si Madame Sara est prête à finir, elle, je ne fais que de commencer, moi. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Cela sera bon comme cela. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Mais tant pis, vraiment, cet homme-là devient négligent. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Nous avons encore Monsieur Durillon le Procureur, qui est excellent pour discuter un emprunteur ; cet homme-là connaît à fonds les affaires de tout Paris. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Et vous faites bien ; on ne saurait prendre trop de précaution dans le temps où nous sommes. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Te voilà, cousin ; car je ne fais pas mystère de t'avouer pour tel, quand nous ne sommes que nous deux. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Je garde là-dessus autant de mesures que toi ; je ne te suis jamais venu voir avec les livrées de Monsieur le Président : j'ai toujours bien compris que tu avais des raisons pour faire l'homme de conséquence. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Je ne serai pas longtemps sans l'être : je suis à la veille de faire ta fortune, et je ne puis pas mieux commencer ton établissement, qu'en t'associant à notre commerce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Et tu quittes un poste comme celui-là dans le temps qui court ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Comment cela ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Comme tous les diables. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
C'est donc de son aveu que la chose se fait, apparemment ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Un des honnêtes hommes de la profession, s'il en fut jamais, plein d'honneur et de probité. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
Qui est cet homme-là ? (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Fi, c'est un brutal, je m'aperçus bien que ses vilaines manières vous scandalisaient, cela me donna de l'estime pour vous, de ne vous point voir rire comme les autres. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Le plus honnête homme du monde est exposé à cela à cause de la housse. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
La housse ôtée, il n'y a qu'à la secouer, autant en emporte le vent, cela s'en va comme de la poussière. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Sans comparaison : avec des impolis comme cela, il faut leur dire tout bas, ce qu'ils vous disent tout haut, il n'y a pas d'autre consolation. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Un petit homme, noir et sec, viendra vous l'ouvrir. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
Le petit homme sec et noir est Monsieur Craquinet : ne le reconnaissez-vous pas à la physionomie ? (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Vous avez fort bien fait : mais comment, encore ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
C'est un droit qu'on ne peut disputer à nos femmes, et nous sommes gens de sac nous autres. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
On s'en serait moqué dans le vôtre, comme on faisait de la défunte : mais dans le Faubourg comme dans le Marais, les rangs sont si heureusement confondus, que l'on y fait telle figure que l'on veut, sans appréhender la médisance. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
La veuve demeura grosse, et la pauvre femme eut tant d'affliction de la mort de son mari, qu'elle en accoucha trois mois après. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
C'est à peu près comme moi, quand j'ai déjeuné, j'attends le dîner d'une tranquillité, d'une tranquillité... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Nous aurons besoin de six ou sept mille francs d'espèces, pour des habits, un équipage, et quelques meubles : notre homme d'affaires endossera le billet, et cela sera rendu dans trois ou quatre mois, à la mort de la tante. (Acte 2, scène 5, URBINE)
La somme est forte, car il faudra que le billet soit de quinze. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Si par bonheur la bonne femme de tante dure six mois encore, elle n'aura point d'héritier que moi, sur ma parole. (Acte 2, scène 6, TRAPOLIN)
Hé bien oui, vous les connaissez comme moi, qui vous dit le contraire ? (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Mais, mais, mais, vous êtes fort imprudent de vous trouver en plein jour ici, et à l'heure qu'il y vient le plus de monde : je serais fort fâché qu'on me vît chez vous, moi, et comme vous savez nous nous faisons tort l'un à l'autre. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Cet article-là est bon, ce n'est pas comme l'autre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Il vous fera son billet de quinze, et son homme d'affaire l'endossera. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Ce n'est qu'une façon de valet, espèce de fripon, que cet homme d'affaires : mais il a une Charge sur le Charbon, et une de Metteur à Port, c'est toujours un surcroît d'hypothèque. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Vous avez abandonné le commerce, et vous ne vous mêlez plus d'aucunes affaires ? (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Au contraire, mon ami, plus que jamais : mais comme je vois un certain arrangement dans les miennes, et que je suis bien aise de me faire des amis et des protections, je suis un peu moins dur qu'il n'a fallu l'être pour commencer un établissement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Aussi l'est-il : mais cela n'empêche pas qu'il ne soit honnête homme. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Un de mes intimes amis, fort galant homme, et que je me suis fait un plaisir d'obliger, a eu besoin de six cents francs de papier pour une affaire pressante, je les lui au prêtés sans intérêt. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Il m'a remis entre mes mains un Contrat de constitution sur un particulier, au principal de deux mille livres, que j'ai eu la complaisance de prendre, comme pour plus grande sûreté. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
À un honnête homme ! (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Je vais le trouver : vous n'avez point d'argent, je ne veux point de procès, accommodons-nous ; si vous m'aviez payé six cent livres, j'en aurais fait pour mille francs d5e papier, vous en auriez besoin, je vous les prêterais, vous me feriez un billet de pareille somme en espèce encore, dans trois mois comme l'autre. (Acte 2, scène 8, CANGR?NE)
Aussi mon homme n'en fait-il point, tout se passe en douceur, je rends le premier billet, on en fait un autre, le temps s'écoule, l'échéance arrive, point d'argent encore. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Mon ami qui est honnête homme, et qui n'aime pas non plus le bruit que moi, donne deux cents livres sans barguigner : me contrat me reste, et nous demeurons quittes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Comme cela gagne ! (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Monsieur Cangrène, comme cela gagne ! (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Avoir été inquiet de cela, pauvre homme ! (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
On voit bien que la Cour vous gâte, et que vous vous éloignez du commerce. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Il est bon d'avoir des amis fermes et entendus, monsieur Trapolin ; voilà un homme qui se serait gâté si nous avions adhéré à ses faiblesses. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Jé ruine qui m'avait ruiné, et jé me sers des mêmes voies : c'est jouer aux barres, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Ils ne sont pas excusables comme vous. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Comme jé suis avancé dans la mienne, et que vous marchez à pas de Géant dans la vôtre, c'est ce qui fait que je parle ici confidemment devant vous autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Vous voyez comme jé m'y livre. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Monsieur Trapolin est le plus obligeant homme qu'il y ait au monde. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Vous n'avez qu'à me faire compter les vingt mille livres, et je vais vous livrer pour la même somme du meilleur papier qu'il y ait à Paris (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Comment dites-vous cela, Monsieur Trapolin ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Comme la moitié des paiements devient papier entre les vôtres, Monsieur Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Mais savez-vous bien qué vous êtes un homme deur, et très deur au moins ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Allons, vingt de papier, quinze d'espèces, et motus aux Trouffignac surtout ; le secret vous importera comme à moi, cé n'est pas la seule occasion que nous avons dé commercer ensemble. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
On fait de moi ce qu'on veut ; mais pour commencer à faire connaissance... (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Mon cher Monsieur, vous votez une femme outrée, vexée, transportée, excédée, possédée. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
Mais tenez, le voilà, Monsieur Trapolin, achevez avec lui la conversation que nous avions commencée. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
Comme il devient entre les vôtres. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Vous ne sauriez changer, vous, comment espérez-vous que la fortune change ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Je suis bien changée, je vous en réponds, je n'ai pas toujours aimé le jeu comme je fais, mes premières passions étaient tout autre chose ; mais je les ai toujours vives et onéreuses, et si mon bien n'était pas substitué, je serais tout è fait ruinée à l'heure que je vous parle. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Vous consommez tous vos revenus d'avance, et vous ne devez déjà plus de quatre mille francs de délégation sur mille sept cent onze. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Hé bien, allons jusqu'à huit, mon petit Trapolin, allons jusqu'à huit ; j'ai plus de seize mille livres de rente, comme tu sais, ce sera ma première demie année que tu toucheras. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Mais l'affaire n'est pas mauvaise, il faut se débarrassée de cette femme-là. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
On ne demande que du papier, et cela te rentrera incessamment, bon homme. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Renvoyons cette femme-là, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
Comment demain ? (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Avec tout cela, ces femmes de condition ont des manières, un certain air de supériorité qui détermine à faire tout ce qu'elles veulent, malgré qu'on en ait. (Acte 2, scène 14, DURILLON)
On dira ce qu'on voudra, j'aime mieux le dérangement de certaines femmes du monde, que la régularité de certaines prudes. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
Vos commissions sont faites, Mademoiselle, ça sera comme vous l'avez dit. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
Je viens de rencontrer un jeune homme qui sort d'ici de bien bonne humeur. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Si j'étais homme, moi, je ne voudrais point d'autres talents, ni d'autres réputation que la vôtre. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Cela n'est qu'ébauché, Monsieur Trapolin, cela n'est qu'ébauché, et Monsieur Malprofit est un homme si fort borné, si fort borné, qu'il est incapable de rien conduire à la dernière perfection. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Vous en parlez comme il vous plaît ; mais... (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Je vois bien, Madame, que je puis vous être utile aujourd'hui, apparemment ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Adieu, mon bonhomme. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Voilà ce qu'on appelle une femme de confiance ; je me ferais un scrupule de manquer à cela. (Acte 3, scène 7, TRAPOLIN)
Je n'en doute pas, vous êtes un fort honnête homme, fort serviable, et que dans les occasions... moyennant de certaines conventions... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Elles ne conviennent pas aux leurs, apparemment ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Vraiment, Monsieur Clapied, mon Précepteur, qui étudie encore pour achever d'être docteur, prête sur gages, comme vous savez, Monsieur Durillon ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Je n'ai que du papier aussi à vous donner, moi ; papier pour papier, troc pour troc, voilà comme on négocie. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Cela est fort honnête : mais comment ferons-nous donc ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Vous ne sauriez croire comme cet homme-là respecte les familles. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Oui, cela sera bien comme cela, vingt mille francs, allons vingt mille francs ; vingt mille francs, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Toute la somme à rendre en espèces ; et que le Stellionat soit bien dans les formes, au moins, cela est de conséquence. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Par ma foi, voilà un bien honnête-homme. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Ce ne sera pas la plus mauvaise pièce de notre sac, que Monsieur_le_Marquis Daudinet : il faudra que la famille paie, et de jeunes badauds comme celui-là sont merveilleux, pour avancer en très peu de temps un nouvel établissement. (Acte 3, scène 10, TRAPOLIN)
Monsieur Dargentac est de parole, c'est un galant homme. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
Je m'en rapporte bien à vous, vous êtes homme d'ordre, il n'est rien de mieux, comptons l'espèce. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Diantre soit fait de l'homme dé mé venir, relancer jusqu'ici ; les Touffignac sont incommodes. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Oh, j'aurai bientôt expédié mon homme, jé suis alerte, jé suis alerte. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Ma foi je ne sais, Monsieur Dargentac et le Fiacre m'ont étourdi, je songeais à toute autre chose, je vous l'avoue ; recommençons pour plus de sûreté. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
Comment ? (Acte 3, scène 14, TRAPOLIN)
Vous êtes de Normandie apparemment, Monsieur ? (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Hélas oui, mon cher Monsieur ; et pour plaider il faut de l'argent : on m'a volé, je ne sais comment faire. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Mais comme il faut que je fasse une consignation de six cents livres, mon avocat qui m'attend au café avec un de ses amis, m'a adressé à Monsieur Trapolin, pour escompter quelques billets dont je suis porteur ; il m'a dit que c'était son négoce. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
La somme est-elle juste ? (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Monsieur Trapolin ne fait les affaires qu'à trente-neuf, et je les fais à cinquante, moi, et avec un Gentilhomme de Normandie encore ; je prévois que j'irai loin. (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
Je viens déjà de faire une petite affaire qui commencera de vous dédommager. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Comment, quelle affaire ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Et comment as-tu fait ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Comment ne me tournerait-elle pas ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Je sais son nom, du moins, Monsieur de Chicanenville, un Gentilhomme de Normandie. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Je te demande si la somme est grosse, la somme ? (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
La somme ? (Acte 3, scène 23, LUCAS)
Alle sera comme il vous plaira, je ne vous taxons point : vous êtres un brave homme. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
Comme il rit ! (Acte 3, scène 23, LUCAS)
Non, m'est avis que ça ne se fait pas comme ça. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
De l'ingénuité d'un cousin de Claudine ; c'est un bon paysan, comme vous voyez, qui m'apporte à escompter un billet doux. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Comme il parle de moi ? (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Claudeine, est-ce comme ça qu'on fait de l'argent avec du papier ? (Acte 3, scène 24, LUCAS)
C'est de la monnaie comme il te la faut, coquin. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Lisez, lisez plus loin, Monsieu, la somme se trouvera à la fin, peut-être. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
Je vous le disais bian, que vous trouveriais la somme. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
Si fait, Monsieur, c'est un billet que le cousin a trouvé ; et comme je ne savons lire ni l'un ni l'autre, j'avons prié Monsieur de le vouloir troquer contre de l'argent comme vous faites, vous. (Acte 3, scène 25, CLAUDINE)
Comment, on sait tout, et que sait-on, encore ? (Acte 3, scène 26, SUZON)
C'est une tracasserie qu'on me fait, Madame Sara ; mais je suis honnête homme, moi, la promesse est échue, je vous tiendrai parole. (Acte 3, scène 27, TRAPOLIN)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Vous vous entretenez apparemment d'amour ? v.10 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Mais comment vous en va ? Qui vous amène ici ? v.13 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Comme si je n'en savais rien. v.22 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Comme il m'en a fait confidence. v.28 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Apparemment ? v.31 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Comment, vous ? v.33 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Ah, le brave homme ! Il ne veut point paraître v.54 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Ah ! Comme cela brille ! v.62 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Et voilà comme v.76 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Et de quelle façon j'oblige ce jeune homme, v.78 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Et comme vous j'en ai l'esprit malade : v.127 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Quoi, cet homme si vénérable, v.156 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Et lorsque nous voulons nous en mêler, nous sommes, v.169 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Nous autres femmes, grâce au Ciel, v.170 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Plus fausses que les plus faux hommes. v.171 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Comment, un air évaporé ? v.182 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Non pas comme un faux petit-maître, v.186 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Non, comme ils sont, mais comme ils devraient être. v.190 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
De me parler comme tu fais, v.240 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et comme il ne sait pas le nom de votre amant, v.248 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Mais je ne comprends pas comment : v.274 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nous le tromperons donc, Finette, apparemment ? v.275 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Comment gouvernez-vous le vin ? v.312 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Fort négligemment, je fais diète, v.313 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Nous partageons avec eux comme frères, v.343 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Cela se fait sans bruit ; et comme v.345 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
De payer seul toute la somme. v.348 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Et c'est un fort joli jeune homme. v.350 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Et nous soupons, comme le sort nous guide, v.353 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Qu'on doit juger qu'apparemment la bourse? v.357 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Je suis l'homme le plus discret. v.374 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Chez des femmes de qualité ; v.377 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Dans son esprit, comme fausse monnaie, v.421 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Il faut qu'apparemment cette peur la retienne, v.443 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Le perdu. Devenir amoureux d'une femme ! v.466 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Monsieur votre fils est amoureux comme vous. v.468 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Comme moi ? S'entêter pour une libertine ! v.469 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Sans rancune, Monsieur, de près comme de loin, v.495 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Et comment faire v.516 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Comment ? v.537 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Proposez-lui quelque homme de finance, v.554 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Qu'elle acceptât, fût-il riche comme le Roi ; v.557 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Et comme pour le refuser v.564 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Si cette femme vient, qu'on la fasse monter. v.579 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Oui, c'est comme je l'entends, v.591 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Avec un homme de mon âge. v.620 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Dans ces commencements, de rendre v.622 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Qu'elle parût en tout une femme rangée, v.653 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Il me paraît que ce jeune homme-là v.685 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Il faut voir comme elle le traite. v.689 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Vous allez voir comment elle le recevra. v.694 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Est homme soupçonneux et fin ; v.721 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Comme un Lieutenant Criminel, v.741 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
D'un mouvement qui, comme je le pense, v.743 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Pour quelque temps encor cachons-lui prudemment v.767 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Tenez, voilà comme je vous ai dit, v.819 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Comment ? v.830 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Sous le nom d'homme irréprochable, v.859 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
Comment donc, mon neveu, v.865 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Apparemment ta cervelle s'évente ? v.866 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Oui, toi. Comment, petit vilain, v.882 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Aimer déjà les femmes à ton âge ! v.883 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Tout comme toi dans le libertinage ; v.889 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
C'est un étrange homme, ma tante, v.892 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
C'est un homme que chacun vante, v.896 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Que vous devez, ma soeur, comme moi prendre part. v.947 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Comment, un Séducteur, ma nièce ? v.964 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
Comme vous n'en connaissez point : v.1054 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Comme un poisson dans la rivière ; v.1101 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Comme j'ai vu, très modestement. v.1118 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Soit. Je vais, comme je vous ai dit, v.1144 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
Oui, je m'y rends incessamment. v.1147 (Acte 3, scène 2, MADAME ARGANTE)
Hé bien, ma chère enfant, comment va notre affaire ? v.1149 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Mais, comment diantre est-il possible v.1161 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Plus ma flamme se renouvelle. v.1186 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Que le bonhomme a l'âme émue, v.1191 (Acte 3, scène 4, MADAME BRICHONNE)
Comme un secret me pèse, et me fait peine ! v.1195 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
Les femmes d'ordinaire aiment à babiller. v.1202 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
Qui soit faite comme vous l'êtes. v.1241 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Vingt prudes comme vous, à Paris, seulement, v.1242 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Comme on m'a dit que vous le souhaitez. v.1269 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Qui rend sensible un coeur comme le mien, v.1277 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Comme le plus parfait bonheur? v.1282 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Moins comme époux que comme père. v.1304 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
C'est ce beau fils. Venez, l'homme à bonne fortune. v.1333 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Comme d'abord son âme est révoltée ! v.1340 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Voyez comme il résiste à tout ce que je veux ; v.1345 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
C'est notre homme. v.1393 (Acte 3, scène 14, FINETTE)
Comme le voilà fait ! v.1402 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
N'est point une flamme vulgaire. v.1414 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
Comment donc, quel est ce mystère ? v.1453 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
À cette femme-là, d'assurer cent louis. v.1463 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
Dis-moi comment ? v.1506 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
Comment ? v.1542 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Cet homme-là nous déshonore. v.1611 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et comment donc ? v.1613 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Lis, te dis-je. Il vient apparemment v.1615 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Comme un ennemi de la famille entière. v.1620 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
De mettre incessamment sa fille dans un Cloître, v.1622 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Que l'on vous l'ait imprudemment écrit. v.1649 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Imprudemment ? Ce billet est fort sage. v.1650 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Pauvre homme ! v.1654 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Vous avez raison, et voilà comme v.1657 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Ma chère soeur, emmenez-la ; v.1746 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Je ne sais comme il faut l'entendre : v.1757 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
Comment ce n'est pas toi v.1772 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Que vous seconderez comme il faut mon dessein. v.1844 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Comment, je n'entends pas? v.1855 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
Comment volés ? Le misérable ! v.1908 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
On le nomme, et je crois qu'il est très peu capable, v.1910 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Comme il est votre fils, de faire un mauvais coup. v.1911 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Venir chez vous comme Climène. v.1952 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
On la recevra comme on doit. v.1957 (Acte 5, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
J'accours, comme je vous ai dit, v.2005 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Mais comme enfin le feu ne va point sans fumée? v.2019 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Et mon maître s'apprête incessamment? v.2035 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Avant la noce, au moins, vous devez voir sa femme. v.2039 (Acte 5, scène 10, MERLIN)
Comment, pendard, dans ma maison v.2041 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Nous allons voir comment tout ceci tournera. v.2070 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Lui donner un époux tout comme elle voudra, v.2073 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Comment donc ? Qu'est-ce encor ? Que veut dire cela ? v.2076 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Doit commencer par vivre sagement. v.2096 (Acte 5, scène 23, FINETTE)

LES VACANCES (1697)

C'est un honnête homme, qui a gagné du bien, et... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Un Procureur honnête homme, et qui est devenu riche encore ! (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Il nous fera des procès à tous tant que je sommes : mais morgué je m'en gausse ; je sommes quatre ou cinq dans le village qui ly taillerons de la besogne, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Il n'est morgué pas plus gentilhomme que nous. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Vous êtes un homme entendu et entreprenant, je vois bien cela. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Vous autres Procureurs de Cour Souveraine, vous avez souvent de bonnes occasions : mais un pauvre diable comme moi... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je le crois comme cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
C'est la folie de tous les grands hommes. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ils sont plus de cinquante hommes à cheval, qui logeront cette nuit dans le village : ils disent qu'ils se sont détournés de trois lieues pour passer par ici. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
C'est quelque Officier de votre connaissance, apparemment, qui vient vous rendre visite pour honorer votre prise de possession. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Allons, allons, mon filleul, un bon procès-verbal de Dieu, commençons toujours par là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ils sont pêle-mêle avec de grands soudards qui carressont les femmes, et qui battont les hommes. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
Quel homme, ma chère Madame la Roche ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Baste : le bon homme mérite assez d'avoir des héritiers de contrebande. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Je te l'ai déjà dit, Madame la Roche, son dessein est de me persécuter, pour m'obliger, comme mon frère, à prendre un parti. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Point, je vous parle sérieusement : à la vérité je comprends bien, que comme vous êtes peu entreprenante, vous ne hasarderez jamais la chose toute seule, et qu'il vous faut un associé. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Qu'il y a peu de solidité dans le coeur des hommes, ma chère enfant. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voici la femme du Substitut, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Je ne prenais pas garde à moi dans les commencements ; je ne songeais qu'à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Quant on est avec des femmes... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Au retour d'une campagne ces drôles-là ne s'embarrassent non plus de honnir une femme de robe... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Il viendra vous recevoir, comme vous le méritez, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Comment vous semble-t-elle ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Assurément ; mais des bâtiments du temps du Roi Guillemot, comme celui-ci ! (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Non, Madame, ils ont chassé avec eux-mêmes, et ils leur ont trouvé tant de disposition, l'air si noble, les armes si belles, qu'ils disent que ce serait dommage de ne pas mettre en oeuvre de si bons hommes ; ils les ont enrôlés, et à l'heure que je vous parle... (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Comment enrôlés ? (Acte 1, scène 11, MADAME PERRINELLE)
Cela me paraît comme cela, oui ; mais il n'y a pas de plaisir à être exposée... (Acte 1, scène 11, MADAME PERRINELLE)
La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Pardonnez-moi, ils savent bien que ce sont des bourgeoises : ils disent qu'ils les aiment mieux que des femmes de qualité. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Je me donne au diable, il faudra que les femmes marchent à la chasse encore, s'ils allaient revenir... (Acte 1, scène 12, LÉPINE)
Les affaires prennent assez bon train, et la plupart des paysans sont disposés comme je le souhaite. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Pardonnez-moi, Monsieur, vous me prenez pour un autre, je ne me nomme pas Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Tu ne te nommes pas Lépine, pendart ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Ce n'est pas toi qui m'as quitté en Flandres l'année dernière, au commencement de la campagne ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Il y a pour mon service que tu commences par me rendre... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Comment ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Pour un homme qui n'a pas fait le coup, tu es bien informé de ce qu'on m'a volé, du moins. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Oui, je le vois bien, tu n'as que des idées confuses : mais comme les miennes sont certaines, si tu ne me rends les soixante louis qui étaient dans ma bourse... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Comment, quatre cents écus ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Mon grand-père est sergent, mon père cabaretier, mon oncle fripier, et ma mère sage-femme ; ne déshonorez pas notre maison, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Je me suis de tout temps senti les inclinations preneuses, comme vous l'avez éprouvé vous-même ; et parce que ces petites inclinations-là ont quelquefois de mauvaises suites, tant pour le repos de ma conscience, que pour exercer ma passion dominante sans aucun risque, mes amis m'ont conseillé de me faire Procureur. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Je les avons envoyés tous quinze chez un de ces nouviaux Monopoleux, qui a depuis peu acheté à nos dépends une petite métairie au bout du Village ; par ainsi je ne serons pas trop chargés : et comme vous ne nous incommodez pas, soyez les bienvenus. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Vous me paraissez un homme de tête. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
Morgué, n'importe, de près ou de loin ; comme note nouviau Signeur est un vilain, un manant, un goujat de Robe, vous serez toujours le maître ; je vous demande votre protection contre ly. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Comment diable, Monsieur ? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Elle est des amies du Procureur, apparemment ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Vous voyez une fort jolie fille, et une fort bonne femme, c'est un assortiment des plus commodes. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Bon, tant mieux, vous aurez bientôt fait connaissance avec la bonne femme. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Comme de coutume, je ne hausse, ni ne baisse ; chacun a ses petites talents dans ce monde : vous aimez le cotillon, moi j'aime la bouteille ; et... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Comment, son frère ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Réformez, réformez votre style, s'il vous plaît, je suis Premier Maréchal des Logis de la Compagnie de ce gentilhomme-là, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
N'en rougissez point, Madame, il est honnête homme, et je me fais honneur de son amitié. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Vous vous connaissez tous, vous vous rencontrez tous ici, vous vous entendez tous comme larrons en foire. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Comment possession de la Terre, mon Capitaine ! (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Bon tant mieux, grand merci, beau-frère : il n'est morbleu rien tel pour faire fortune que le canal des femmes ; et combien de grands Officiers seraient très subalternes, s'ils n'avaient eu de jolies soeurs ou de jolies cousines ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Je suis curieux de savoir comment il me recevra, il en usa mal avec moi la dernière fois que nous nous complimentâmes. (Acte 1, scène 20, MAUGREBLEU)
Comment, hé, c'est mon fils, c'est ce fripon de Charlot... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Fort à votre service, mon père : mais ne m'appelez plus comme cela, je vous prie, cela vous ferait peut-être reprendre avec moi des prérogatives que je supprime. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Nous sommes une famille bien fortunée, nous autres. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
C'est Mademoiselle votre fille, et le Capitaine de ces gens-d'armes, qu'ils disont qui est votre gendre, qui les avont envoyés pour vous divartir, et pour commencer le prélude de leurs noces. (Acte 1, scène 22, COLIN)
Nous sommes en vacances, Confrères, v.32 (Acte 1, scène 24, DEUX PROCUREURS)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Et comment la deviendra-elle ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
En épousant un Baron, et un Baron de conséquence encore, un homme de distinction. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Non, Monsieur, un homme de qualité, un Gentilhomme étranger qui fait ici les affaires de je ne sais combien de petits Seigneurs ; c'est lui qui fait toutes leurs provisions : qui leur achètent des draps, des étoffes, des habites, et qui leur envoie toutes les modes nouvelles dès qu'elles commencent à vieillir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il est chargé de grandes affaires : c'est un homme qui a des correspondances par toute l'Europe. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il n'y a point de ridicule dans ce qu'elle fait, c'est une femme qui a des vues solides. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je suis bien éloigné de penser comme elle. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Serait-ce ce gentilhomme étranger ? (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
C'est lui-même, il est assez bien fait, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, BELISE)
C'est un homme de guerre et de cabinet, prenez bien garde à ne lui pas manquer de respect, au moins. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Je vous l'avais bien dit, mon frère, que Monsieur était un homme de grand mérite. (Acte 1, scène 4, BELISE)
Vous êtes un pauvre homme, mon frère. (Acte 1, scène 5, BELISE)
Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je suis assez comme vous, mais je n'oserais le témoigner à Madame. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Nous l'y verrons bientôt, sur ma parole, Monsieur votre oncle, qui sort dans le moment, et qui a bon esprit, n'aura pas manqué de passer chez lui, il est dans ses intérêts, et le regarde déjà comme son neveu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Ce sont deux aventuriers tombés des nues, des Chevaliers de l'industrie, que l'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistent que par-là comme mille autres de leur caractère. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Le voici qui vient tout à propos, comme si vous l'aviez mandé. (Acte 1, scène 10, MARTON)
Ce n'est point l'argent qui le gouverne, vous ne le connaissez pas si bien que moi, Madame, et il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Comment diantre ! (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Nous nous sommes vus quelque part, assurément, rappelle un peu tes idées, je suis sûr des miennes, moi. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Non, non, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n'y a pas deux ans que Frontin était un homme autant d'importance, que le personnage à qui nous avons affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Monsieur, c'est à Lyon que vous m'avez vu sans doute ; car je n'ai presque fait jamais l'homme de qualité que dans cette Ville-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Çà voyons, comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble tête à tête, je vous dirai bientôt de quoi il est capable, de quelle école il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-être. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Et comment diantre le reconnaître, il n'a que la moitié de son visage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
No é tempo encorà, Madame, non é rempo ; é pericoloso di commettersi, la politica est le parti qu'un galant homme deve prendre, con la joustitia. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
Heureusement il nous reste la ressource des voyages, comme Monsieur_le_Baron l'a parfaitement imaginée. (Acte 1, scène 13, BELISE)
C'est un homme de bon esprit, il en a jusqu'au bout des doigts. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Passer la mer comme des hirondelles ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
Ces choses-là n'ont pas besoin de réflexions, et j'ai ouï dire toute ma vie que l'Angleterre était au Pérou pour un habile joueur, comme Monsieur_le_Baron, la plupart de ces Milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 13, BELISE)
Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Je me porte à merveille, et je brûle d'impatience de commencer la partie, pour voir si le remède aura opéré. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Elle a perdu soixante pistoles avant-hier, elle a vendu son diamant et ses boucles d'oreilles pour les payer ; c'est son amant le notaire qui les a achetées, et qui en a fait présent à Madame sa femme. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le Lansquenet et le Pharaon sont défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Vous vous moquez de moi, et cela ne se peut pas ; ces défenses-là ne subsisteront point, et c'est comme si on défendait de dormir. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Elle a de quoi perdre, celle-là, son mari s'est mis dans les affaires ; mais je doute qu'elles soient assez bonnes pour fournir à toutes les dépenses que fait sa femme. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Une suffocation de parolis et de masse en avant, dont bien des femmes vont être malades. (Acte 1, scène 18, MARTON)
C'est bien pis, mesdames, j'agonise, et le moyen de vivre après un coup comme celui-là. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Madame a raison, de quelque grande qualité qu'elle soit, le Pharaon n'est-il pas défendu pour elle comme pour sa belle-soeur qui n'est que la femme d'un apothicaire. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Allons, Madame, commençons à jouer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Ah, voilà notre petit caissier, qui sait les nouvelles apparemment, car il paraît bien en colère. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Comment donc, Mesdames, est-ce que l'on ne joue pas aujourd'hui, je ne vois point de carrosses à la porte, personne dans le logis ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Ah, ah, voici un assez plaisant caractère d'homme. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Monsieur, Monsieur Bonne Main, vous vous oubliez, et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans un Hôtel comme celui-ci. (Acte 1, scène 19, BELISE)
Mais ventrebleu on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Moi, qui vous parle, moi, je suis à présent l'homme de France le plus embarrassé, peut-être. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Comment donc ! (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je carabinais, et j'avais beau perdre, je disais toujours en sortant, je gagne ; et cela n'était qu'un prétexte pour ménager la réputation de vingt femmes que je considère, et que voilà maintenant exposées aux traits de la médisance ; ce n'est pas de ma faute. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Hé bien, voilà vingt femmes raisonnables perdues de réputation, on a point pensé à toutes ces choses-là, je vous en réponds. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
Oh, pour moi je vous promets bien que si on nec rétablit le Pharaon, je vais apprendre à jouer au mail ou à la Paume ; car enfin, il faut qu'une femme joue, et je ne vois guère que ces jeux-là qui conviennent à une personne de qualité. (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
Vous lui en voulez d'ailleurs, Monsieur Bartolin, et il faut que vous soyez prévenu contre lui ; c'est un si honnête homme, qui taille si honorablement. (Acte 1, scène 22, LA MARQUISE)
Il ne fallait point tant accourir, c'est pour vous moquez de nous apparemment, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer et à l'heure que je vous parle, il y a trois ou quatre grosses parties de commencées. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Point du tout, on n'y mettra point de lampions comme dans la ville, il n'y aura point de bals point de repas. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Ma foi, Madame, c'est Monsieur_le_Baron qui tient au collet un homme qui le tient, lui par les oreilles. (Acte 1, scène 24, MARTON)
On ne respecte pas fort le Gentilhomme étranger. (Acte 1, scène 24, BARTOLIN)
Cadédis, voilà une Scène assez ridiculement plaisante ; comment se terminera-t-elle ? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
Và via forfanté, parti di qua mammaluco ; aveté grand tort, Signor Valère, di produire in questa casa un homme de ce caractère. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
Il parle français comme moi, tel que vous le voyez, et il n'a point de balafre, je vous en réponds. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Comment ! (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
Va misérable, je t'en ferai raison, comme tu le mérites. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Et l'argent qu'il nous a volé à tous tant que nous sommes ? (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
Je m'en charge, Messieurs, je la lui ai promise ; c'est mon valet, et je ne lui ai fait jouer ce personnage que pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le Baron. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Vous me rendez le plus heureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Pendant que nous serons au jeu, que l'on commence l'un et l'autre, on continuera après le souper. (Acte 1, scène 25, BELISE)
Moi, Monsieur, l'être in pon gentilhomme allemand : vous prendre garde. (Acte 1, scène 26, GARBATACASE)
Un Gentilhomme Allemand ! (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Nos haines ne durent pas, comme vous voyez, nous sommes d'honnêtes gens, il n'y a point de rancune parmi nous autres. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Comment, maroufle ? (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
Sa femme au Jeu donne audience, v.72 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Il fut bientôt gueux comme un rat. v.77 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
J'ai commencé par être dupe, v.84 (Acte 1, scène 27, MERLIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

Oui, mon pauvre Merlin, je veux savoir d'elle sa destinée et la mienne, et je ne saurais plus vivre dans la contrainte où nous sommes depuis si longtemps l'un et l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Doucement, Monsieur, doucement, nous sommes ici chez elle et quoiqu'elle soit sortie, elle a un certain maraud de valet bègue, qui a beaucoup de peine à parler ; mais on entend merveilleusement bien tout ce qu'on dit, et qui est toujours au guet pour écouler. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
C'est apparemment la même lune qui gouverne la cervelle de ces deux bonnes gens-là. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Merlin, mon pauvre Merlin, tu vois l'embarras nous sommes. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Par exemple, vous, qui vous empêche de vous faire faire par le bonhomme une bonne donation dans les formes d'un certain contrat du trente mille écus qui lui restent ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cela est bien dur aussi d'être obligé comme cela de ruiner son père et sa mère, pour leur faire entendre raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Non vraiment, et c'est proprement comme l'argent du jeu, qui passe seulement d'une main dans une autre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Comment se porte-t-il ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
Il commençait même de s'assoupir ; mais comme vous savez, Madame, le matin... c'est le temps des songes ordinairement. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
J'étais dans sa chambre à préparer ses habits, quand je l'ai entendu grommeler quelque chose entre ses dents ; je me suis bien douté de ce que c'était ; car il rêve tout haut le plus souvent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Son adorable petite femme. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Assurément, Madame, ce jeune homme-là vous aime terriblement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quand vous mettez du blond, vous êtes comme ces petits anges de cire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment l'ai-je aujourd'hui, Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Vous seriez bien folle de l'avoir autrement ; et en teint comme en cheveux, il faut toujours prendre les plus belles couleurs. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment, mon gendre, vous avez l'air tout à fait conquérant aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
Comme ils s'accommodent ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Je ne sais comment cela se fait car je ne prends aucun soin pour cela. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
Madame, de le voir comme cela ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Bon, bon, que les mesures de vieux fous comme cela peuvent-ils prendre, que le bonheur des jeunes gens, et l'adresse de ceux qui les servent, ne rendent facilement inutiles ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Mais à propos, comment le trouvez-vous aujourd'hui, Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et quelle mine veux-tu que je fasse à un homme qui me dit cent extravagances plus impertinentes les unes que les autres, cent fades puérilités ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est moi qu'elle nomme. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
Le meilleur et le plus honnête homme du monde ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Comment ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
Comme s'il dépendait d'elle de se bien porter : Monsieur Oronte l'étourdit trop aussi, et ses discours éternels d'ardeurs, de feux, de flamme, tout cela échauffe terriblement au moins. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
La plupart des hommes sont ordinairement si volages et si peu reconnaissants. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
Oh Valère n'est pas fait comme les autres ; et tenez, voilà Monsieur Merlin, qui vous en peut répondre encore mieux que moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Et sommes-nous gens à lui aller dire ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Comment donc, est-ce qu'on prend les gens à force ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Comment ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Une fille amoureuse d'un jeune homme qui se va marier, de qui elle a une promesse de mariage, cela va tout droit au Châtetet. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Le pauvre garçon ! Et comment l'a-t-on mené-là ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Madame, ne vous avisez point de pleurer comme cela quand j'aurai une fois commencé ; car, je n'aime pas qu'on m'interrompe. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
J'avais rejoint mon maître, et je vous l'amenais comme vous me l'aviez dit, lorsqu'un certain gros maroufle a passé tout proche de lui, et lui a arraché son épée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
J'ai voulu courir tout aussitôt, dans la pensée que c'était un filou, quand vingt coquins comme le premier nous ont entourés. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Les porteurs qui avaient le mot, ont enfilé la vallée de misère, et je me suis mis à suivre comme les autres, pour voir un peu tout ce que cela deviendrait : nous sommes arrivés à la petite porte d'un grand hôtel, on a ouvert une barrière pour nous faire plus d'honneur. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Comment ? Que dis-tu à la galère ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
C'est un fort honnête homme, chez lequel on boit de fort bon vin. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Et comment faudrait-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Comment, en sortant de chez lui ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
D'abord, je lui ai dit que cela était fort vilain d'en agir comme elle faisait elle m'a répondu qu'elle avait raison de le faire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je lui ai dit que non, elle m'a dit que si ; et nous avons eu comme cela une petite conversation de démentis, qui s'est pourtant terminée fort aimablement. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Madame, mon maître serait trop en colère, si je faisais un coup comme celui-là il verrait bien que je vous aurais conté l'histoire, outre qu'il ne vous a déjà que trop d'obligations. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Mais, comment ferions-nous, Madame ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Comme nous n'avons pas besoin de Monsieur Oronte dans cette affaire, il ne sera que mieux, je crois, de ne lui en point parler du tout. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Par ma foi, voilà une bonne femme à qui l'argent sied bien ; car, elle fait un bon usage. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
J'ai diantrement embarrassé le bonhomme ; et quand je l'ai vu suffisamment ébranlé, je l'ai envoyé à Angélique, qui a achevé de le battre en ruine : un seul regard a terminé son irrésolution, et il a promis de signer aveuglément tout ce qu'on voudrait. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Comment donc ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Comment ? Il fait là-haut cent extravagances, il lui a déchiré ses gants pour lui baiser la main. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Enfin, il semble qu'elle soit déjà sa femme. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Monsieur Oronte signera tout ce qu'on voudra : Madame Gérante est une bonne femme aussi, et elle fera de même ; j'ai pris mes mesures pour cela. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Et comment est-il fait un notaire? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
Il est fait, il est fait comme un honnête homme. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Et comment est fait un honnête homme ? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
Qui diantre s'imaginerait qu'un maroufle comme cela ferait une question aussi embarrassante ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Ah ! Voilà quelqu'un qui est fait comme un honnête homme, ce pourrait bien être le notaire. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
Comment, coquin ? (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
Si tu me fais prendre un bâton, je t'étrillerai comme il faut. (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
C'est cet homme-là qui vient me battre, parce que je lui dis qu'il n'y a personne. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
Oui, Madame, on m'a apporté près d'une douzaine de billets comme celui-là, que je n'ai jamais voulu rendre à mon maître mais enfin, comme on m'a dit que celui-ci était de conséquence, j'ai été bien aise de vous le faire voir, pour vous demander si je le lui dois donner. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Écoute, Merlin, si tu me faisais un tour comme celui-là... (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Et comment voulez-vous que je fasse, Madame ? (Acte 3, scène 7, MERLIN)
On le dit comme cela, du moins. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
C'est quelque chose encore : j'aime à entendre parler comme cela. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Tout va bien, Angélique sera bientôt notre femme. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Un contrat pour Lisette et pour moi, afin de vous montrer comme il faut faire. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Comment ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
Qu'est-ce que cela veut dire c'est ma femme à moi. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
Comment, pardonnez-moi ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
Je vous dis que c'est ma femme ! (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
Vous, épouser un jeune homme, et Monsieur une jeune fille ? (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
Je n'ai garde de faire des mariages comme ceux-là, tous mes confères se moqueraient de moi. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
Comment ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Vous seriez, assez hardis de vous jouer à la justice et d'enlever la fille d'un gentilhomme de robe ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tu vas faire la dragonne de vertu, comme à ton ordinaire. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pas trop ; mais le vieux pénard se désespère souvent ; car, il a beau faire et beau dire, madame sa femme va toujours son train. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Le petit homme crève de dépit, et Mariane et moi pâtissons de ses chagrins. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Maugrébleu du sot homme, qui ne veut pas qu'on épouse sa fille ! (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Que vous attendiez comme moi quelque changement favorable. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Tenez, monsieur, j'aime mieux vous chagriner que votre femme; et quoique vous soyais bien diable, alle est morgue, sans comparaison, plus diable que vous quand aile s'y met. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Tu ne sais comme on les appelle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Il n'y a pas moyen d'y résister ; et depuis que ma pendarde de femme m'a fait acheter cette maudite maison de campagne, j'y ai dépensé, en moins d'un été, mon revenu de quatre années. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Et comment madame a-telle reçu ces gens-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Comment, huit jours ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Mais ventrebleu, faudra-t-il que j'aie des pensionnaires comme ceux-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Comment diable ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Ils s'ennuient comme tout à ce camp, et votre maison leur vient bien à point. (Acte 1, scène 6, LE SOLDAT)
Comment morbleu, il m'envoie un faisan et quatre perdreaux, et il m'amène cinq ou six bouches à nourrir ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Comment donc ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Mais, ne suis-je pas bien misérable de me voir ainsi piller de tous les côtés, et d'avoir une carogne de femme qui veut encore que je lasse bonne mine malgré que j'en aye ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Oui ; mais ma femme y serait toute seule, et ce serait bien pis encore, elle mettrait tout par écuelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Ma coquine les fait rester, et tout le monde couche dans ma grange comme par divertissement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
N'est-ce pas un charme dans la vie qu'un petit endroit comme celui-ci, pour recevoir ses amis ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Je vous demande pardon, monsieur, et j'ai à me reprocher que ce soit une occasion comme celle-ci qui me fait vous rendre âmes premiers devoirs. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Comment vous trouvez-vous du séjour de la campagne ? (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Nous ne nous sommes point vus depuis l'académie, je crois. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Monsieur, je vous le livre un des plus honnêtes hommes de la province. Je te félicite, baron, d'avoir un voisin comme monsieur. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Nous sommes ici bonne compagnie ; renvoie ton équipage et passe quelques jours avec nous. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Ne voilà-t-il pas comme ils font les honneurs de chez moi ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
Je ne barguigne point, comme vous voyez, et je suis sûr que vous me saurez gré de me saisir ainsi de l'occasion ; la dame du logis ne me querellera pas non plus, je crois. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Si cet homme-là connait toute la noblesse du pays, il me fera des amis, malgré que j'en aie, de tout le monde. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
Madame, voilà un gentilhomme que je vous présente. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
Il est bon homme, le baron. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Et il semble que je ne sois devenue votre femme que pour être déshonorée dans le monde par vos manières. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
La pauvre femme ! (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
Peut-on se dispenser d'offrir sa maison à une femme de qualité ? (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
Comment donc ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Une bonne résolution : je m'en vais être homme à la barbe de ma femme. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
Il faut que je commence par faire quelque incartade aux gens qui sont déjà ici ; il en arrivera ce qu'il pourra. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
Comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Je ne sis ni fou ni étourdi, voyez-vous, et crainte qu'il ne s'en retournît comme il était venu, avec un bon fusil, que j'ai été chercher dans la cuisine, je lui ai sanglé un bon chinfreguiau par la face, et depis il n'a pas grouillé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Comme ils labouront ! (Acte 1, scène 19, NICOLE)
Comment donc, morbleu, jusqu'aux chiens, tout sera à bouche chez moi ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR BERNARD)
Ce ne sont pas des hommes, ce sont des diables. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
Comment le sais-tu ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
Ils disent que c'est pain béni de venir ronger un homme de robe à la campagne, et qu'à Paris c'est vous qui rongez les autres. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
Comment ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Et comment fera-t-on pour lui rendre ma lettre ? (Acte 1, scène 23, MARIANE)
Et où allez-vous comme ça, ma cousine ? (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Et comment, sa revanche ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Il a gagé que je ne vous viendrais pas dire qu'il est là ; j'ai gagné, comme vous voyez, et il faut que vous veniez le lui dire, ma cousine, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Que j'aille parler à un homme ? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
Je ne sommes pu cheux nous, mon enfant, je sommes au cabaret. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
J'ai pris un peu les devants, mon père, pour vous prier instamment de faire un accueil favorable à celle que je vous amène aujourd'hui. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
C'est un accommodement qu'on veut faire entre deux gentilshommes qui, depuis vingt-cinq ou trente ans, sont à couteaux tirés pour une dispute qu'eurent autrefois leurs grands-pères. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Cela est admirable. Comme mon père est changé d humeur depuis trois jours ! (Acte 1, scène 28, DORANTE)
Ils n'arriveront d'une bonne heure ; et comme leurs juments sont pleines, ils n'ont jamais voulu les faire galoper. (Acte 1, scène 29, TROISIÈME-HOUBEREAU)
Comment, mon père... (Acte 1, scène 30, DORANTE)
Mon petit gentilhomme cabaretier, je ne vous dis pas adieu.. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Je vous assommerai avant qu'il soit peu. (Acte 1, scène 30, TROISIÈME-HOUBEREAU)
Je voudrais bien savoir ce que dira madame ma femme de tout ceci. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR BERNARD)
Comment diable, voilà le valet d'Éraste ; est-ce qu'Éraste serait chez moi ? (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
Comment, coquin! (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
Ne rougissez-vous point de vouloir faire un cabaret de votre logis, et trouvez-vous que l'équipage où vous êtes convienne fort à un homme de votre caractère ? (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
Ne vaut-il pas autant vendre mon vin à la campagne que de le faire vendre à pot dans Paris, comme la plupart de mes confrères ? (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
Comment donc, madame, une mauvaise affaire ! (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
Non, monsieur, et je ne donnerai ma fille qu'à un homme qui achètera ma maison ; car je m'en veux défaire. (Acte 1, scène 34, MONSIEUR BERNARD)
Non, s'il vous plaît, et vous commencerez, dès aujourd'hui même, à en faire les honneurs et la dépense. (Acte 1, scène 34, MONSIEUR BERNARD)
Mon maître n'est pas mal dans ses affaires : avec une jolie femme et une maison de bouteille, il aura plus d'amis qu'il ne voudra. (Acte 1, scène 34, LA FLÈCHE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Tant nous sommes chargés de ces sortes d'affaires. v.4 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Et je me suis chargé, comme premier valet, v.30 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Si j'eusse eu comme vous mauvaise intention, v.58 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Comment, bélître, fat. Belle comparaison ? v.65 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
Insolemment encor si ta langue s'exerce, v.75 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
Quoi ! Comment, v.77 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Comme tel, je te chasse. v.83 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
Comme tel payez-moi ce que vous me devez. v.86 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Vous le pouvez, cet homme est fidèle et discret, v.98 (Acte 1, scène 5, DON ANDRÉ)
Vous êtes galant homme, et j'ose me flatter v.145 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Pour cette Léonor une plus vive flamme, v.159 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Comment ! A-t-il sujet d'être plus en colère ? v.163 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
À peu près comme si tous deux vous vous aimiez. v.170 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Don Garcie est brave homme, il faut le contenter. v.210 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Comme votre dessein n'est pas de l'épouser, v.281 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Vous-même prescrivez comme il faut me conduire. : v.284 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Fi, faites comme nous, v.321 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
J'en suis fâché. La Dame apparemment est belle ? v.331 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Nous verrons. Comme ici je n'ai nul de mes gens, v.341 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Je n'avais que lui seul, comme je viens de loin, v.345 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Comment faire? v.368 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Mon père, apparemment pénétré de mes pleurs, v.385 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Et je regarderai comme un parfait bonheur, v.421 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Il veut vous marier à son gré, comme père ; v.439 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Et comme fille, vous, vous n'en voulez rien faire. v.440 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Quoi ! Comment... v.452 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Vous l'y suivrez, alors votre père bonhomme, v.460 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Voilà comme ils sont tous : moi-même, quoique fille, v.468 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Tout, si vous vous savez conduire prudemment ; v.497 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Comment faire ? v.516 (Acte 2, scène 4, LÉONOR)
Vous, Seigneur, comment donc ? v.547 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Il faut qu'incessamment v.547 (Acte 2, scène 5, DON FÉLIX)
Ne regardez point ici comme un époux v.567 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
J'ai pensé comme vous en voyant son portrait ; v.608 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
Non ! Comment v.615 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
Après, d'un mauvais pas je sais comme on se tire : v.625 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Oui, oui, faites, Monsieur, comme mon maître a fait, v.647 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Mêmes soins, comme si j'étais amoureux d'elle ; v.674 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Il faut être jaloux, furieux comme moi, v.692 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Comment donc ? v.705 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
Car je connais mon homme, et sais ce qu'il peut faire. v.710 (Acte 2, scène 11, FABRICE)
Nous vous regardons tous comme de la famille. v.761 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Comment, vous balancez, je pense ? v.807 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
En cela nous sommes de moitié : v.811 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Mais dans la nuit, comment le faire entrer ici ? v.839 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Comme à lui, je deviens par son ordre espion. v.860 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Comment, faquin, bélitre, v.869 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Quand, comment, et par où le traître est-il entré ? v.871 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Nous sommes séparés pour longtemps, que je crois. v.875 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Comment ? v.881 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Je me propose aussi comme toi quelque chose. v.886 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Comme on n'a point encor céans réglé mon gîte, v.889 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Si le sommeil te prend, dormir fort à mon aise. v.906 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
De nous faire assommer seulement. v.951 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Attendons qu'au sommeil elle se soit livrée. v.958 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Nous sommes perdus. v.971 (Acte 3, scène 11, FABRICE)
Tout m'est suspect. La nuit ! À quel dessein ! Comment v.1015 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Ici, comment ? Quelle apparence ? v.1049 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Rien du tout. Léonor apparemment repose v.1054 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Si vous êtes le mien comme je suis le vôtre... v.1066 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Comme en gagnant du temps à tout on remédie, v.1109 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Comment son père est mort, Hélas ? v.1144 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
C'est que comme aux vapeurs elle est parfois sujette... v.1166 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Nous sommes seuls, je dois être votre beau-père, v.1186 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Comme ami, comme fils, ouvrez-moi votre coeur, v.1188 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Comment ! Quoi, ma fille avec eux ? v.1204 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Comme il me l'a promis, il m'attendrait chez lui ? v.1212 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
J'en parle savamment, je le sais par moi-même. v.1234 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Comment les obliger à faire leur rapport ? v.1247 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Dès qu'un homme me parle, ou me regarde en face, v.1261 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Que Jacinte avec moi parlât confidemment. v.1284 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Tais-toi, parle : Monsieur, comment vous contenter ? v.1291 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Comment répondit-elle à l'ardeur qui l'enflamme ? v.1309 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Comme elle répondit, Monsieur ? En brave Dame, v.1310 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Comme il était venu, par le mur du jardin. v.1328 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Comme ami je vous parle, et non plus comme amant. v.1344 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Quoi ? Comment ? Quel discours, Jacinte ! v.1356 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
Moi qui ne comprend point ni comment, ni par où v.1383 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
Oui, Seigneur, j'ignore quand, comment, v.1391 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Depuis longtemps, Seigneur, même ardeur nous enflamme, v.1394 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Jacinte, elle commence à m'impatienter, v.1423 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Et tu vis bien aussi comme j'allai t'attendre. v.1454 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Je te regarderai comme bonne fortune. v.1466 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Comment, tu connais donc Béatrix ? v.1490 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
Je ferais bien de fuir tout commerce avec lui. v.1523 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
Comment ? v.1531 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Dans le fonds... En effet, Monsieur, comme vous dites... v.1553 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Ceci commence mal, défions-nous des suites. v.1554 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Un coquin comme toi mérite-t-il de vivre ? v.1558 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Comment ! Chez Léonor, qu'à ta garde on confie, v.1561 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
De vingt autres comme elle il se moque de même. v.1598 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Je ne sais pas comment l'intrigue finira. v.1615 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
Comme n'en avaient point les sept sages de la Grèce. v.1642 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Comme vous la prenez, la chose est bien plus sûre. v.1666 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Toi-même, à qui j'en parle imprudemment ; v.1675 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
D'un semblable mépris je sais comme on se venge ; v.1693 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
Vaut-il qu'un galant homme et s'emporte et se fâche ? v.1702 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
Hé ! Comment se peut-il que la nature cache, v.1709 (Acte 5, scène 10, DON FÉLIX)
Pour être tous témoins, comme je viens de l'être, v.1725 (Acte 5, scène 12, FABRICE)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Taisez-vous, ma femme, je sais bien ce que je fais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Sur la proposition de mon frère l'avocat, je m'étais résolu de la donner au fils de monsieur Orgon, un de mes anciens camarades de collège, homme fort riche, qui n'a que ce fils-là : nous étions en paroles pour cela, monsieur Orgon et moi ; mais outre que ce fils-là ne m'est point connu, c'est qu'il me revient de plusieurs endroits que c'est un libertin, qui s'est fait capitaine malgré son père, grand dissipateur de biens, homme de plaisirs, de bonne chère, et aimant les femmes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Son père lui avait écrit d'y venir pour cela, et l'on n'en a ni vent ni nouvelle ; cela me fait comprendre que c'est un jeune homme qui craint de prendre un engagement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Enfin, ma femme, voulez-vous que je vous dise ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Si je me hâte de la marier à ce monsieur Caton, qui ne me plait guères, c'est que je suis prévenu que l'autre me plairait encore moins, et que je me veux mettre hors d'état d'être persécuté par monsieur Orgon, qui, comme l'on m'a dit, ne songe à marier son fils que pour le tirer du libertinage, et je ne veux point que ce soit ma fille qui ait cette peine-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Ma fille n'a pas tort, c'est un vilain homme ; mais il est fort riche, et en chemin de le devenir davantage ; cela fera une bonne maison ; c'est un homme qui ne dépenserait pas une pistole mal à propos. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Je ne dis pas que ma fille ne mérite bien les petites galanteries qu'il fait pour elle : mais, s'il était si raisonnable que vous le dites, il s'abstiendrait de ces bagatelles-là, nous sommes ici à notre maison de campagne. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Allez, ma femme, allez vous remettre sur votre lit, et ne vous inquiétez de rien, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Monsieur, c'est quelque joli homme amoureux de mademoiselle votre fille, qui fait toutes ces galanteries-là, assurément. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Comment, de monsieur Caton ? (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Il n'y a qu'un homme riche et sot qui puisse faire ces dépenses-là. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Monsieur, nous sommes arrivés : l'un a été dans la rue Saint-Honoré, chez des marchants d'étoffes, l'autre chez des marchands joailliers, sur le quai des Morfondus, celui-ci chez Crépi, celui-là chez Lamorlière. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Ce jeune monsieur qui a baillé de l'argent à notre homme pour être garçon jardinier, n'est pas votre maître ? (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
Mais quelle fantaisie a ce monsieur de se faire paysan, et à son homme de chambre de vouloir être le neveu de Lucas ? (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
Bon ; il faut toujours faire comme ça : c'est une belle chose que le secret. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Ils m'ont baillé, tu sais, quinze pièces d'or pour que le capitaine devenît notre garçon, et son homme de chambre notre neveu, tu sais ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Ce que je te dis là, vois-tu, c'est à celle fin de te faire mieux entendre que ce capitaine-là est un homme riche, vois-tu, queuque maltôtier ; que c'est là, vois-tu, queuque bon papier de conséquence, queuque contrat de constitution, vois-tu, queuque lettre de change. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Car, vois-tu, je ne sommes pas pour en demeurer là. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Je ne sommes pas les premiers paysans qui aurions fait fortune. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
T'es mal adroite ; ce n'est pas comme ça que ça se tient, c'est comme ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Vous voilà garçon jardinier, vous qui ne savez pas comme croit une ciboule. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Mon père n'y songe pas : le pauvre bonhomme ! (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Il est d'un sexe à qui les plus grands hommes font gloire de céder. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Bon, les plus grands hommes ! (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Mais venons-en au fait, s'il vous plaît ; j'ai eu la complaisance de m'accorder à vos visions, il faut continuer puisque j'ai commencé. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
J'ai commencé d'y travailler. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Et son père en promet trente à sti qui li dira où il est : je me fais comme ça des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Conseillez-moi un peu là-dessus, monsieur de la Montagne, vous qui êtes un si honnête homme. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Comment ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Je vous sarvirons comme vous nous payez, à bonne mesure. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Morguenne, vous ne savez pas ce que je risque, si monsieur Dubuisson ou madame sa femme venont à savoir que je me suis baillé pour compagnon de jardinage un jardinier qui n'est pas jardinier. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mademoiselle Lucile elle-même, peut-être : elle est fille et jaseuse, elle dégoisera queuque chose ; et sa suivante, mademoiselle Marthon, qui est itou une babillarde, et pis velà tout justement comment les choses se découvriront, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Et comment, par surprise ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
J'ons vu le portrait, ça lui ressemble comme deux gouttes d'iau. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Va-t-en voir ici près à l'Épée-Royale s'il n'y est point encore arrivé trois carrossées d'hommes et de femmes à qui j'ai donné rendez-vous. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Ma chère Marthon, que tous les hommes ne sont-ils faits comme ces deux-là ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Si tous les hommes étaient faits comme eux, votre petit coeur serait moins agité, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Comment donc, vos affaires ne sont pas plus avancées que cela ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Comment, diantre, voilà du style le plus tendre, le plus délicat. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Mais ma mère, qui, comme tu sais, est venue me chercher à Metz elle-même, nous a si fort observée l'un et l'autre pendant toute la route... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Comment donc, pendant toute la route ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Mais ne savez-vous point à peu près qui est ce jeune homme ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Un Officier qui revenait d'Allemagne : sa chaise de poste rompit en chemin, il prit place dans le carrosse, je fus surprise en le voyant ; il me parut embarrassé comme moi, et tant que nous avons pu nous voir, nous n'avons point cessé de nous regarder l'un l'autre que quand ma mère nous regardait. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Et comment, encore ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Au bout du compte, nous sommes arrivés à Paris ; la fin du voyage nous a séparés ; il n'a point eu depuis de mes nouvelles, ni moi des siennes. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Allez, mademoiselle, le meilleur parti que vous puissiez prendre, c'est d'oublier ce jeune homme là, et de ne pas penser que vous l'ayez vu. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Il n'y a rien à craindre, ces manants-là dorment d'un trop bon somme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Comment donc, c'est un portrait, je crois ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Et comment, mon portrait ! (Acte 1, scène 9, LUCILE)
C'est lui, mademoiselle, c'est votre joli homme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Velà le corps de logis, la terrasse est comme là, le potager envars ici, et partant, vous voyez bian... Eh ! (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Écoutez, monsieur Caton, j'avais dessein de vous donner ma fille, parce que je vous croyais un homme réglé, grand ménager, bon économe ; et par vos discours et vos actions, vous me paraissez tout autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
Comment ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBUISSON)
Ils aviont ôté les gigots et les longes de viau que j'avais mis à la broche ; ils aviont été chercher du bois et du charbon dans la cave, qui était ouverte, et ils faisiont des feux de reculée ; ils boutiont tout par écuelle, et ils disiont comme ça qu'il ne vous en coûtera rien, qu'on les laisse faire. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Votre homme de chambre a dit que si on ne le trouvait pas ici, qu'on vous le donnât à vous-même. (Acte 1, scène 10, LE ROTISSEUR)
À moi, mon homme de chambre ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CATON)
Voyons la somme. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Voilà un fort bon ordinaire bourgeois ; une femme ne mourrait pas de faim avec vous, si cela pouvait continuer. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Ce sera bien de l'ho l'honneur pour moi d'être allié à un homme comme vous, qui est un fou foudre d'éloquence. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
Cet homme-là cherche à m'in m'insulter. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
Co-comment donc ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR CATON)
Venez donc voir, monsieur, comment vous voulez faire avec ces masques-là ? (Acte 1, scène 20, LA MONTAGNE)
Et je donnerais ma fille à un fou comme vous ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR DUBUISSON)
Elle m'a avoué que tout ceci était de l'invention d'un homme qui voulait faire à mademoiselle votre fille des présents de noces d'une manière galante. (Acte 1, scène 21, LA MONTAGNE)
En vérité, monsieur Dubuisson, vous avez bien peu de complaisance ; je vous avais prié de différer vos préparatifs de noces, et vous commencez par donner le bal pendant que je me meurs. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
Monsieur Caton est un sot, et je ne consentirai point à donner ma fille à un extravagant comme lui... (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
Comment ? (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
Monsieur Caton, que vous êtes un royal homme ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Apparemment cette autre manne renferme la petite oie ? (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Comment, diantre, que vois-je ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
Vraiment, il n'y a point là d'aventure, nous sommes chez nous, Monsieur Orgon. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
La fête finira mal pour toi ; tu es un coquin qui débauche mon fils, apparemment. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
Comment, comment vos projets ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
Avouez tretous, que je sis un habile homme. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Cadédis, je n'y comprends rien : comment ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Te voilà ; bonjour l'ami Frontin ; comment se porte ton excellence ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais vous, comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
C'est tout comme chez nous, Monsieur ; et à l'amour près, dont mon maître a bonne provision, vos destinées sont assez pareilles. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Ce sont bien là les allures d'un homme de votre pays ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Comment ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous sommes dans la même crise que vous, Monsieur. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Bonjour, Chevalier, comment te portes-tu ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Je la ressens comme toi-même, je suis dans le cas, te dis-je. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Les miens sont à peu près de même, habiles gens dans leur commerce, mais d'autre part très imbéciles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Comme je lui dois, je la ménage ; et je voudrais bien, en cas de besoin, qu'elle fût femme d'accommodement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Comment ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Sitôt que je vous aperçois, j'écarte les importuns, comme vous voyez ; et je connais à votre physionomie que je ne vous fais pas de chagrin. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Aussi suis-je : quel goût de femme ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Comment, vous l'êtes ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Elle se défiancera si vous voulez, l'air du Camp lui a donné une noble aversion pour son fiancé, et un goût pour tout ce qui s'appelle homme d'épée. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Par ma foi, Monsieur Mouflard, vous vous repentirez à Compiègne de m'avoir refusé crédit à Paris, quand je n'étais que femme de chambre. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
Sarviteur à la couseine Pinuin, comment se porte-t-alle ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Dame, acoutez, quand je sommes une fois déniaisés, nous autres Picards, je ne nous changerions pas contre certains badauds qui n'avont rien vu ; tatigué, la plaisante engeance. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Parguenne, ils seriaint encore trop heureux quand il leur en coûterait encore dix fois davantage ; ils avont vu une armée une fois, comme alle campe, comme alle file, comme alle marche, comme alle décampe, comme alle? que sais-je moi ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Tatigué, quand ils seront retournés chez eux, comme ils débagouleront tout ça dans leur voisinage ! (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Ça se pourra fort bian : pour les hommes encore passe, n'an leur pardonne ; mais ces Bourgeoises, que venont-elles faire ici ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
La curiosité est plus pardonnable aux femmes qu'aux hommes, et? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Hé fi, morgué, c'est se moquer, la curiosité est parmise à de certaines femmes : mais à des Marchandes, à des Cabaretières, à des Procureuses : est-ce que c'est leur besogne de quitter leur ménage et de s'en venir à l'armée ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Ils aviont, morgué, de biaux justaucorps tout chamarrés d'or, et ils étions montés comme des Saints-Georges ; ils fesions les olibrius dans les commencements : mais ils avont le caquet bien rabattu, à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Comment donc ? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
Ce Gentilhomme-là ne fait point de déshonneur à la famille, au moins ; et je crois qu'avec un peu de vos lumières, il pourrait faire quelque chose dans le monde. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Le père est Monsieur Valentin, un honnête homme, Marchand de nos amis ; et la mère? la mère? est femme du père. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Cet honnête Marchand est un Bourgeois fort riche, et mon maître est un Gentilhomme fort gueux. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Autre difficulté : le bonhomme sait le mauvais état de nos affaires ; il a aidé lui-même à les déranger, en nous vendant très cher à crédit de mauvaises marchandises, qu'il nous faisait revendre comptant à très bon marché, et en nous prêtons quelquefois cent pistoles dans le besoin, dont il tirait des billets de mille écus. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Comment, elle n'en est pas informée. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Quelle est cette femme ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Comment donc, qu'avez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Depuis huit jours que nous sommes ici, il n'a jamais manqué l'occasion de me dire les plus jolies choses ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Oui, vraiment, et sur la frontière même ; et comme il est un des plus anciens Officiers du Régiment, le moins que vous puissiez espérer, c'est de vous trouver au premier jour la commandante d'un Bataillon. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
La pauvre femme ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Tu n'as maintenant qu'à me faire connaître la femme et la fille de Monsieur Valentin, je trouverai bientôt les moyens d'apprendre à la petite personne ce qu'il faut qu'elle sache, et de pénétrer ce qu'elle a dans l'âme. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
Vous êtes Madame Valentin, Madame, apparemment ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Comment, j'embellis ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Tredame, Madame, un visage taillé comme le mien n'a pas grand besoin d'embellir. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Et vous faites fort bien ; le siècle est si perverti, et les hommes d'aujourd'hui sont si rusés et si adroits? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Il est déguisé en Gentilhomme, aussi bien que mon père : nous ne sommes pas seuls qui ayons fait le voyage du camp, comme vous voyez. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
Non pas dangereusement : mais ces brutaux de Sergents ne croient que vous faire signe de vous ranger, et ils vous assomment. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Ce qui me chagrine le plus, c'est le cousin et le beau-frère, que j'ai persécutés pour faire le voyage, et qu'on a mis en chemise : leurs femmes ne me le pardonneront jamais. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
En chemin faisant, nous sommes malheureusement tombés dans un diable de Bataillon, dont les Officiers étaient à peu près vêtus comme ces deux Messieurs. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
C'est toi, ma petite femme, ma mie, je te croyais avec mon neveu. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Il y a Bourgeois et Bourgeois, Madame ; et Monsieur Valentin est un homme aussi respecté parmi les troupes? (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Vous vous moquez, Monsieur, je suis seulement fâché de vous avoir voulu faire passer imprudemment par cet endroit que gardaient ces deux sentinelles. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Comment, mon père ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
C'est une méprise, il l'a fait par mégarde, cet Aide-Major-là est un de mes amis, et qui me doit de l'argent même ; il ne me voyait que par le dos quand il frappait, dès que j'ai retourné le visage, et qu'il m'a reconnu, il s'est mis à rire comme un fou ; il n'était point du tout fâché contre moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Monsieur votre mari a l'esprit bien fait, Madame Valentin, vous devez être bienheureuse avec cet honnête homme-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Comment donc, qu'est-il arrivé, Monsieur Guillaume ? (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Ne vous éloignez pas, ma femme ; tenez-vous auprès de moi, ma fille ; ne nous quittez pas, Monsieur Frontin. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Comment visage ? (Acte 1, scène 19, MADAME VALENTIN)
Taisez-vous, ma femme, ne vous faites point d'affaires. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
C'est pourtant un fort honnête homme, un des intimes amis de mon maître (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Allons, enfants, que l'on commence par s'en assurer. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Allons, enfants, que l'on fasse venir en cérémonie une monture pour ce galant homme. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Comment, une plaisanterie ? (Acte 1, scène 20, LE CHEVALIER)
Que ma fille épouse un homme de guerre ? (Acte 1, scène 22, MADAME VALENTIN)
La bonne femme que vela ! (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
Hé bian, palsanguienne, épousez sa femme ; il y a une Madame ici qui ne l'est pas encore ; mais que n'an dit qui allait bientôt l'être, faut-il tant de façons ? (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
Hé bien, Monsieur, je ne lui fais pas dire, comme vous voyez. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
Comment, Madame ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Mais nous sommes liés, Madame et moi, par des engagements. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
C'est excellemment bien parler. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Si tous les Curieux qui n'avont que faire au Camp y sont régalés comme ceux-ci, les Officiers ne seront morgué pas ruinés de ces visites-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

Moi, qu'on nomme en tous lieux la divine Thalie ; v.6 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Comme toujours de la Profession v.43 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Nous redoublons nos soins, enfin nous sommes tous v.59 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Comment donc ! Et qui peut produire v.71 (Acte 1, scène 2, THALIE)
On en parle différemment. v.80 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Et comme il juge sainement, v.85 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
À vous faire la cour tous ardents comme moi, v.104 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Et nous favorisez comme elle. v.204 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Vous récitez très galamment, v.205 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Il s'acquitte assez galamment. v.243 (Acte 1, scène 3, MIMY)
Ou le double, comme à Psyché ? v.249 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Cet homme qui jargonne v.259 (Acte 2, scène 1, VIRGINE)
C'est assez rarement que nous sommes d'accord. v.273 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Comme tout me cède, il me semble v.274 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
Ce n'est pas comme la Jeunesse, v.295 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
On me nomme partout des beautés la première, v.309 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Fiammegiante v.332 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
Je sais comme il faut que j'en use, v.353 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
Et toujours galamment ; v.388 (Acte 3, scène 1, LA COMTESSE)
Mais comme il est enfant, j'ai peur qu'il ne s'égare, v.410 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Avancez, il est temps ; vite, que l'on commence. v.412 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Quand on agit si galamment. v.425 (Acte 3, scène 2, OLIMPE)
Mais comme en terre quelquefois v.494 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Comme de tous les coeurs leur éclat se rend maître, v.532 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Combien nous en sommes touchés. v.534 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Comme nous sommes gens de qui la connaissance v.540 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Mais comme un autre en secret vous enflamme, v.600 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
Il parle comme il peut, sans savoir ce qu'il dit. v.606 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Et comment jouerez-vous ? v.662 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
Dans votre coeur sa flamme ne peut naître, v.692 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Vous en ririez d'avance, et diriez comme moi, v.752 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Comment ? v.768 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
C'est parler de raison? Je vas pour commencer v.792 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
Laisse-le là ; morgué ce n'est pas comme on traite. v.795 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
Oh si je sommes pauvres, au moins j'ons de l'honneur, v.797 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
Voyons ce qu'à la danse un gentilhomme vaut. v.800 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Hé bien ! N'est-ce pas trémousser comme il faut ? v.801 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Honteux ! Les grandes gens sont tout comme je somme, v.818 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
Bâtis de chair et d'os, et tu fais si bien comme? v.819 (Acte 6, scène 1, GROS JEAN)
Comme sans cheminée on peut danser ici : v.829 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Ma belle, et comme moi prenez un air joyeux ; v.864 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Je vous battrai comme il faut de la hâte, v.887 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Menu, menu, menu comme la chair en pâte ; v.894 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Et ce bon Gentilhomme ? v.899 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Sa femme aime peu la diète. v.910 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
Comme je suis bon voisin, v.917 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
Il est juste, et j'en fais le prix de votre flamme. v.950 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
C'est un extravagant dont nous sommes défaits. v.964 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Commençons par désobéir, et mettons les choses dans un état qui puisse ôter à nos familles l'espérance de nous désunir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Comment ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Quoi, ru ne penserais pas comme moi ? (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Comment, par exemple ? (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Ils se sont donné le mot apparemment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Non, je ne vous ferez pas ce compliment-là ; c'est le style de mon oncle, mais ce n'est pas le mien : et comme nous pensons différemment, cela fait que nous ne nous exprimons pas toujours de même. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Comment ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Nous sommes dans le même cas l'un et l'autre, et nous en ignorons le sujet. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Comment nous y prendre ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Comment donc ? (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
Ce n'est pourtant pas d'aujourd'hui que nous avons commerce ensemble. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
Nous sommes encore d'âge à cela. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Comment ? (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Puissant Dieu des buveurs, pouvais-je mieux marquer mon respect pour vous et pour votre divine liqueur, qu'en la conservant chèrement comme j'ai fait. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Comment diable, depuis près de trois ans je n'ai presque pas remarqué que personne se soit mis en état de me faire véritablement honneur, tant l'avarice des usuriers, comme vous, a pris soin de faire triompher dans le monde mes deux grands ennemis, la soif et la sobriété. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Cela commence à revenir, Seigneur Bacchus, et vous n'avez pas lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Ne sommes-nous pas déjà tout ruinés, si vous rendez, cette année, les vignes si fertiles ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Voilà comme sont les hommes. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
La conscience des hommes est-elle inconnue aux Divinités ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Non, la conscience de ceux qui en ont : mais comme les Marchands de vin n'en ont guère, je ne saurais lire dans la tienne. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Mais comment m'y prendre ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Comment donc ? (Acte 2, scène 7, FORÊT)
Il est tombé dans la maison une nuée d'affamés qui feront la cuisine jusques dans le jardin, et ils disont comme ça, qu'il y en a encore davantage de l'autre côté de l'iau, qui s'apprêtont à venir faire comme eux. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Voilà des effets de ma protection, Monsieur Foret ; cela ne commence pas mal, comme vous voyez. (Acte 2, scène 7, BACCHUS)
Commencez par m'envoyer votre jolie fille et sa camarade, cela contiendra tout. (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
Mais où m'emmenez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
De quoi vous embarrassez-vous de l'indignation de la famille de robe, quand vous avez le plaisir d'avoir établi la fortune d'un joli homme, qui par plus de cent autres folies saura vous faire honneur de celle que vous avez fait faire en sa faveur ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Je ne prends point le change, et j'en veux pour juge notre ami ; c'est à vous que le petit homme sait gré de sa fortune, et c'est à moi que l'on se prend de l'extravagance de la vieille. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Un honnête Procureur de ma connaissance donne tous les jours cent coups de pied dans le ventre de Madame sa femme ; on m'en accuse, on dit qu'il est ivre, il n'est qu'amoureux et jaloux ; ce sont vos affaires, et on en fait les miennes. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
Je ne m'en plains pas, et je laisse penser les hommes comme ils veulent. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
C'est moi qui ai commencé celle qui nous rassemble ; mais ce sera vous qui la finirez, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
N'ayons point de dispute là-dessus, et allons prendre possession de la nouvelle guinguette ; comme maître-garçon, j'y ai ma table, et ce ne sera pas la plus mal servie. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
J'ai fait dire au bonhomme Silène de se rendre ici, nous en ferons notre Portier. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
Du bonhomme Silène, il est toujours ivre ! (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Comment donc ! (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
C'est un homme de précaution, que Monsieur de Kerpinot. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Par quelle heureuse aventure? vous n'êtes pas seule ici apparemment ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Elle est assez grande, comme vous voyez. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Comme vous ne serez point couché, le matin vous tiendra lieu du soir, et voilà la difficulté levée. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
Oui, mais ce matin paraîtra aussi le soir à Madame Pinterelle, c'est une délicate qui veut qu'on l'épouse de sens froid, cela ne se peut pas, ce n'est pas la manière du pays, comme vous savez. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
C'est mon ridicule ; je m'étais flattée que le veuvage me mettrait à portée de jouir un peu des douceurs de la vie, des petits plaisirs innocents que le commerce du monde peut fournir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Vous y venez souvent apparemment ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
C'est avec un jeune homme de Province, qui me recherche, et que je prendrai le parti d'épouser, je pense, non pas par amour ni par faiblesse, mais pour changer de nom ; celui du défunt me fait toujours souvenir de la perte que j'ai faite, cela est trop triste. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Voici le petit homme de Province. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Hé, comment donc, la première ici ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Voilà une noce bien avancée ; mais ne vois-je pas le bonhomme Silène ? (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Bacchus m'a donné ordre de faire garder la porte pour éviter les inconvénients ; la pratique donne bien, comme vous voyez, la maison ne désemplit point, on se bat pour entrer. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Vous l'y trouverez, ne vous mettez pas en peine, tout votre vin vieux sera consommé, il n'en restera pas une goutte : oh pour cela, il n'y a que Bacchus qui puisse imaginer des choses comme cela. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Tu entends d'assez jolies musiques, on a soin de tout, comme tu vois, rien ne manque dans ta guinguette. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Tu es mal obéi, comme tu vois. (Acte 2, scène 18, LA FOLIE)
Et être de bonne humeur, surtout, ce n'est pas ici une Fête ordinaire, nous faisons cinq noces à la fois, et voilà comme on achalande les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Comment, cinq noces à la fois ; voudriez-vous aussi me remarier, moi ? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
Non, comme j'ai commencé la semaine v.105 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ah, le petit brutal, comme il prend les choses ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Comment, coquine, je ne suis pas raisonnable ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
Vous êtes un peu crasseux aussi, j'en demeure d'accord, puisque vous le voulez ; mais comme vous avez du bien? croyez-moi, Monsieur, je ferais un peu décrasser ma fille, si j'étais à votre place. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tu ferais, tu ferais comme je ne ferai pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
Vouloir forcer une jeune fille de bourgeois et de bon esprit à se contenter d'un homme de Robe, et en hiver encore ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Bon, mon père, c'est le plus facile à attraper, on le gouverne comme un enfant, il querelle toujours sans savoir pourquoi. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Ah le vilain homme, Lisette, le vilain homme ? (Acte 1, scène 4, MIMI)
Mon père sera fâché dans quelque temps de lui avoir fait épouser ce magot-là ; et cela fera qu'il me mariera mieux, ou qu'il me laissera peut-être choisir moi-même un petit mari comme je le voudrai. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Si tu savais comme elle est amoureuse. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Il vient un petit homme causer avec elle dans sa loge toutes les fois que nous allons à l'Opéra. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Je contais à Lisette comme je vous aime, et combien je suis heureuse d'avoir une belle tante comme vous. (Acte 1, scène 5, MIMI)
Vous en ferez votre héritière, apparemment ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Oui, ma chère Lisette, le plus aimable enfant, le plus joli petit homme ! (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Vous n'y songez pas, Madame, et Monsieur votre frère est un bourru, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Oh çà donc, ma chère enfant, tu es une fille d'esprit, je veux te faire voir mon petit homme, afin que tu m'en dise ton sentiment. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Avec le petit homme, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Comment donc malheureuse ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Il veut vous marier à sa fantaisie, il prétend que je ne me marie pas, moi : vous avez quelque amant, sans doute, je ne suis pas sans cela, comme vous jugez bien. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
De faire nos petites noces en notre petit particulier ; et quand cela sera fait, que le bonhomme crie tant qu'il voudra, nous le laisserons crier tout à son aise. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Comment, ma tante, vous êtes dans la résolution? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Hé oui, vous dis-je : vous aimez un joli petit homme, Madame aime un joli petit homme aussi, et vous aurez chacune votre joli petit homme. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Nous ne savons où prendre le nôtre, nous ignorons où il est, il ne sait où nous sommes, et il y a près de trois mois que nous n'avons eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Je vais avec toi l'été dernier aux Tuileries, un jeune homme tout des mieux faits, et des plus spirituels nous aborde. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il a très sottement fait de vous obéir : voyez où nous en sommes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Pouvait-on prévoir que mon père nous emmènerait si précipitamment à la campagne ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il ne vous trouvera pas, à coup sûr : et comme ce sont les spectacles qui ont fait tourner la cervelle à Madame votre tante, votre père ne permettra jamais que vous y alliez. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il n'est ma foi pas trop mal inspiré, Madame ; et vous en feriez, comme vous voyez, un usage fort contraire à ses intentions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Le valet de chambre de votre petit homme qui demande votre tante ! (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Il pèse comme un diable. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Vous n'avez guère pensé à moi depuis que nous ne nous sommes vus ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Cela est vrai, Monsieur, nous sommes pris pour dupes. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Comment ! (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Si vous saviez, ma soeur, toutes les caresses qu'il lui fait, et comme ils s'aiment. (Acte 1, scène 13, MIMI)
Je le savais bien, moi, qu'on cherchait Madame Jaquinet, et que c'était là son petit homme de l'Opéra. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Hé, vraiment oui, c'est lui-même, vous dis-je ; je m'en vais dire à ma tante qu'il est ici, vous allez voir comme ils se connaissent. (Acte 1, scène 13, MIMI)
Je me donne au diable, nous ne sommes point coupables ; il n'y a point de quoi fesser un chat, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Comment le choix ? (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Tenez, avec tous ces grands airs que vous voyez à ce petit Gentilhomme-là, ce n'est qu'un écolier de Droit, je vous en avertis. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Il est vrai que depuis que nous vous avons perdues, désespérés de ne point trouver dans le quartier de l'Université de quoi nous consoler de notre infortune, nous nous sommes logés dans le faubourg ; et par les conseils de Madame Jaquinet, Monsieur postule pour être Officier de Dragons. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Nous songeons à notre établissement, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
J'ai vu Armide trois ou quatre fois avec Madame Jaquinet, dans les commencements, avant que vous eussiez fait connaissance. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Le Prologue m'ennuie, le premier Acte m'assoupit, cet endroit du Sommeil m'endort, et je ne me réveille qu'à ce grand tintamarre de la fin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Tu as raison. Comment nous en débarrasser ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
Moi, je ne sais. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
C'est un pauvre diable, qui a perdu l'esprit, apparemment ; laissez-le là, si vous m'en croyez. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Comment, pendart ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC, MONSIEUR FILASSIER)
Et comment ce malheur-là lui est-il arrivé ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Mais comment cela a-t-il commencé, encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Cela a commencé par une grande fâcherie. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Monsieur, c'est cet argent-là qui nous a perdus, cela lui a augmenté la folie du jeu, cela lui a donné celle des femmes et de la bonne chère. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Le jeu, le cabaret et les femmes, sept ou huit cents pistoles ne mènent pas loin avec ces Messieurs-là ; il a dépensé, il a perdu, il a fallu avoir recours aux expédients? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Comment ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Nous n'en avons rien voulu faire, comme vous jugez bien ; et pour y aller tout seul, il a sauté par la fenêtre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Dans les commencements de sa maladie, j'ai eu la précaution de le loger dans une salle basse. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Mon fils est donc ici, apparemment ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
La folie de ce pauvre jeune homme et l'extravagance de Madame Jaquinet, ne font que croître et embellir. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Si vous voyez comme il est bâti ; il se tourne quelquefois du côté d'Angélique, qu'il appelle la Gloire : cela fait juroter Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR FILASSIER)
Cela signifie qu'un clou chasse l'autre, comme vous savez ; et s'il pouvait prendre de l'amour pour quelque jolie personne qu'on lui ferait épouser? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Tu n'y songes pas : marier un homme pour le remettre dans le bon sens ; c'est le moyen de le faire devenir fou. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
Ne pleurez donc pas comme cela, Monsieur, vous ferez rire tout le monde. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
Comme il se tourmente, voyez-vous ? (Acte 1, scène 20, LOLIVE)
Comment tout cela finira-t-il, mon pauvre Lolive ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
Il est gai comme un Pinson, le voilà qui décampe avec la Gloire. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Comment donc, Madame, manquer de respect à une Dame comme vous ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Une Marquise de je ne sais comment, qui a eu l'audace de faire prendre le haut du pavé à son carrosse, et qui a fait reculer le mien de plus de vingt pas. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Votre personne qui est toute de clinquant, votre grand carrosse doré qui roule pour la première fois, deux gros chevaux gris pommelés à longues queues, un cocher à barbe retroussée, six grands laquais, plus chamarrés de galons que les estafiers d'un Carrousel, tout cela n'a point imprimé de respect à votre Marquise ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Comment paraissez-vous, devant Madame ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Eh, vous n'avez pas tout à fait sujet de vous plaindre ; et si vous n'êtes pas encore Femme de qualité, vous êtes riche au moins ; et comme vous savez, on achète facilement de la qualité avec de l'argent ; mais, la naissance ne donne pas toujours du bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Bon, bon, Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée, si vous vous trouviez comme certaines grandes Dames de par le monde, à qui tout manque, et qui malgré leur grand nom, ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusques au soir. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Que diriez-vous, si vous vous trouviez réduite à gagner à pieds votre logis, comme quelques-unes à qui cela est arrivé depuis peu ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Commençons par Monsieur Serrefort. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Son audace va jusqu'à vouloir me faire prendre de petites manières comme celles de sa femme, et faire des comparaisons d'elle à moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Oui, oui, je commence à comprendre qu'il a tort, et que vous avez raison, vous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est bien à lui et à sa Femme à faire des comparaisons avec vous ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Sommes-nous à pied ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Comment donc sa belle-mère ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Je me connais en gens, et j'ai en main le plus joli homme du monde. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Comment ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
J'en ai suffisamment pour tous deux, et il y a même quelque justice à ce que je fais. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Comment, Monsieur, vous ne lui ferez pas gagner son Procès ? (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
Mais, Monsieur, je ne prétends pas qu'on dise dans le monde qu'une recommandation comme la mienne n'a servi de rien ; et je ne suis pas assez laide, ce me semble, pour avoir la réputation de n'avoir pu mettre un Juge dans les intérêts des personnes que je protège. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
Comment faut-il que j'explique tout ceci ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Nos affaires sont assez avancées pour me le faire présumer ; et ce qui me surprend, c'est qu'aux termes où nous en sommes, elle prenne des airs si brusques. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
J'aurai moins à souffrir que tu ne penses : et je suis, grâces au Ciel, d'une profession et d'un caractère à mettre aisément une femme à la raison. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Tu te moques, mon enfant, cet homme-là n'est point fait pour épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Non, ne le croyez pas ; mais avertissez-en toujours Monsieur Serrefort par précaution, et prenez vos mesures comme si vous en étiez persuadé ; la suite vous convaincra du reste. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
L'étrange chose que la tête d'une femme ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
J'ai cru que c'était un compliment pour quelque Dame, que vous répétiez comme une leçon. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Comme elle se coiffe, la friponne ! (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
Ne vois-tu pas où nous sommes ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Eh ventrebleu, maraud, ne t'ai-je pas dit que quand je suis chez une femme, je ne veux point que tu me viennes parler d'aucune autre. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Je l'épouserai si je veux ; mais, je la hais comme la peste, et ce ne serait pas elle que j'épouserais. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Comment l'appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Comment, que parles-tu de présents ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Cette pauvre femme ! (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Vous n'en avez jamais encore eu comme ceux-là. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
La pauvre femme ! (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Comme je n'y veux être que pour vous, je suis bien aise de me dérober aux importunités de quelques gens qui se croient en droit de me parler à toute heure, et à qui mes gens n'osent fermer la porte au nez, quoique je leur aie commandé plus de mille fois de le faire. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Il n'y avait que des femmes, au moins ; et vous n'avez point de rivaux à craindre. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Oui, Monsieur, et ils vous attendent, comme je vous ai dit. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Comment ? (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
La femme de son sellier est une causeuse ! (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Le beau régal pour une femme ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Est-ce que tu n'étais pas avec elle ce matin, quand elle a eu bruit avec cette Femme de qualité ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Je l'ai sue un quart_d_heure après qu'elle est arrivée ; et comme on achevait de me la conter, Monsieur Migaud est venu m'avertir du dessein où elle est d'épouser un certain Chevalier de Ville-Fonrtaine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Comment une folle ? (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Le fatigant homme ! (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Oh bien, Monsieur, en un mot comme en mille, je prétends vivre à ma manière, je ne veux point de vos conseils, et me moque de vos remontrances. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Vous venez ici me morigéner, comme si vous aviez quelque droit sur ma conduite ; c'est tout ce que je pourrais souffrir à un mari. (Acte 2, scène 2, MADAME PATIN)
Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Voilà un sot homme, de ne pas dire d'abord les choses. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Que vous vouliez épouser un homme de la Cour, et il a résolu je ne sais combien de choses pour vous en empêcher. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Je vous demande pardon, ma tante ; mais j'ai une démangeaison furieuse de vous voir Femme de qualité. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Vous aurez bientôt ce plaisir-là, et je vous conseille par avance de commencer de bonne heure à garder avec moi certain respect où vous devez être, et où vous auriez peut-être peine à vous accoutumer dans la suite. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Comment donc, ma tante ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
C'est, qu'étant Femme de qualité, et vous ne l'étant pas, je ne pourrais pas honnêtement être votre tante, sans déroger en quelque façon. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Oh, que cela ne vous embarrasse pas, ma tante ; je deviendrai bientôt aussi Femme de qualité. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et comment s'appelle-t-il, ce Seigneur ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Sa fille est entêtée d'un homme de Cour, un homme de Cour la veut épouser, et elle meurt d'être épousée. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Comme je m'appelle Nanette, l'N y domine apparemment ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Vous faites le discret, Chevalier ; mais, vous êtes un badin, et dans les termes où nous en sommes, toutes ces façons-là ne sont pas permises. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
J'enrage ; le chiffre du carrosse est apparemment celui de la Baronne. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Comment, morbleu, c'est ma Baronne ! (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Est-ce pour des personnes comme elle qu'on n'y veut pas être ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Je vous le disais bien, ma mie, vous êtes une bête, comme vous voyez. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Regardez, je vous prie, les affaires de Madame_la_Baronne, comme les miennes propres, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Vous voyez comme je m'intéresse pour vous, Madame. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Comment, Madame, par quel motif ? (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Et comme elle a de certaines vues pour mon établissement et pour ma fortune, elle craint que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Mais dites-moi seulement, je vous prie, quel commerce Monsieur le Chevalier... (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Commerce, Madame ! (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Qu'est-ce que cela veut dire, commerce ? (Acte 2, scène 8, MADAME PATIN)
Comment, Madame_la_Baronne ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Oui, Madame, voilà tout le commerce que nous avons ensemble. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Et comme ce moulin est plus ancien que le bois de ma partie, et que ce bois... (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
Si vous ne l'emmenez d'ici, nous ne nous en débarrasserons d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Comment ! (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Comme vous m'avez fait confidence de ce nom, je n'ai pas manqué à la recevoir. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Comment ? (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Non, Monsieur, Madame Patin n'est pas seule entêtée d'un homme de Cour ; Lucile, sa nièce, et votre prétendue bru, suit l'exemple de sa tante. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Ne songeons présentement qu'à guérir Madame Patin de son entêtement, c'est le principal, comme je vous ai dit, et j'ai en main de quoi lui donner de furieux soupçons de son Chevalier. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Bon, Madame, est-ce que les gens comme Monsieur le Chevalier sont faits pour attendre, et peuvent-ils demeurer en place ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Cela est bon pour des gens raisonnables, comme Monsieur, par exemple, qui veut vous parler, et qui n'a point voulu sortir que vous ne fussiez rentrée. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Il me semble que des personnes comme vous, dévouées au public, ne doivent être que chez eux ou au Palais, occupés uniquement à leurs affaires, ou à celles de leurs parties. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Puisque l'affaire vous touche, il n'est pas extraordinaire que je m'y trouve intéressé : vous avez eu quelque démêlé de carrosse à carrosse, avec une Marquise, qu'on nomme Dorimène. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Elle est d'une humeur violente ; elle se croit offensée, et elle est femme à vous barbouiller terriblement dans le monde (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Sont-ce des femmes comme moi qu'on barbouille ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Mais je ne connais point les amis de cette femme-là, et je ne veux point me donner de peine pour les connaître. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Oui, Madame, c'est un homme qui la gouverne absolument. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Faites parler cet homme-là, Madame ; il n'est pas que quelque femme de vos amis ne soit des siennes, et il a la réputation de connaître bien des Dames. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
C'est un caractère d'homme fort particulier. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Il a, comme je vous ai dit, ordinairement cinq ou six commerces avec autant de belles. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
Voilà, comme vous dites, un étrange caractère, et je ne sais s'il n'y a point de risque à connaître un homme comme celui-là. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Ce Monsieur Migaud regarde toujours vos affaires comme les siennes. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Le pauvre homme ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Il n'est sorti, apparemment que pour avoir un prétexte de me faire cette galanterie. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Monsieur Migaud est un médisant, le Chevalier est honnête homme. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Ce commencement ne m'en fait point du tout. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
C'est une des Maîtresses de Monsieur Crispin, apparemment. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Comment, Madame ! (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Il faut savoir aussi comme elle est employée, et combien de femmes des plus huppées sont ravies d'avoir cette Jeanneton-là dans leurs intérêts. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Donnez-vous la peine de lire, Madame, et vous, Monsieur le maroufle, à chaque article, expliquez à Madame les raisons qui me faisaient voir toutes ces femmes-là. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Non, Monsieur, vous me dites de parler, et je parle, comme vous voyez. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Comment, par admiration ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Il faut le renvoyer, Madame, s'il vous plaît ; je lui avais dit de venir, comme nous en étions demeurés d'accord ; mais nous n'avons pas maintenant l'esprit assez libre, l'un et l'autre, pour songer à des affaires si sérieuses. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Madame a changé de pensée, je suis devenu en un moment le plus scélérat de tous les hommes ; et parce que j'ai la réputation d'être trop aimé, je lui parais indigne de l'être. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Venez, Monsieur l'emporté, venez voir comme on vous croit indigne de la tendresse qu'on a pour vous. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Quoi, vous dire qu'un jeune homme de qualité n'épouse guère une veuve de Financier sans quelque avantage considérable ; que tout l'amour que j'ai pour vous ne me mettrait point à couvert des reproches qu'on me pourrait faire dans le monde, et qu'enfin, pour me justifier aux yeux de tous mes amis, il faudrait que vous parussiez m'avoir acheté de tout votre bien ? (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mais aussi, Monsieur, Madame n'ignore pas comme on fait les choses ; elle vous aime, et ce sera l'amour qui dressera lui-même les articles. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Ah, Monsieur Guillemin, que je vous suis obligée de lui parler comme vous faites ! (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Hé bien, Monsieur Guillemin, puisque Madame le veut, passez dans son cabinet avec elle, dressez le contrat comme il lui plaira ; elle me paraît si raisonnable, que je signerai tout aveuglément. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Peut-on voir un Gentilhomme plus désintéressé ? (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Mais quand on vous a tant prêché de plaire à votre tante, c'était afin qu'elle épouse Monsieur Migaud, et qu'elle vous fît son héritière ; mais en se mariant à un homme de Cour, elle vous frustre de tout votre bien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Oui, et moi en me mariant aussi à un homme de Cour, qui est un fort gros Seigneur, je n'ai que faire du bien de ma tante. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Et croyez-vous qu'un homme de Cour puisse être riche au temps où nous sommes ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Celui-ci n'est pas comme les autres. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Il jure si amoureusement, et il a tant d'esprit, qu'il est impossible qu'il ne soit pas un fort honnête homme. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Comment donc, que je vous rende ce papier ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Cela est bien impudent à une femme de votre âge. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Cela est bien insolent à une petite fille comme vous. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
La modération ne doit-elle pas être le partage d'une jeune fille ; et quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Vous êtes toutes deux bien étranges, et nous sommes toutes trois bien dupes. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Parbleu, cela est violent au moins, et je ne sais comment l'entend Madame Patin ; mais peu s'en fallu que son portier ne nous ait fermé la porte au nez. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Oh, Monsieur, ce portier-là n'est point Suisse, et il nous a parlé comme un homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Comment diable ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Vous êtes un fort habile homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Elle criait comme une enragée, et j'ai crié cent fois plus haut qu'elle ; car, il est bon quelquefois de faire le fier avec les dames. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
À merveilles, et nous sommes meilleurs amis que nous n'avons été. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
La pauvre femme ! (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Une femme diablesse est quelquefois pire qu'un vrai diable. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Celle-ci tire un lièvre aussi sûrement qu'un homme, comme vous savez, et elle ne craindra peut-être pas plus de tuer un homme que de tirer un lièvre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Nous l'adoucirons ; et comme elle ne veut qu'un mari, pour la consoler de m'avoir perdu, je te la ferai épouser si le coeur t'en dit. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
La ménager comme la Baronne, et il faut que dans cette affaire, l'une ou l'autre me rende un service considérable. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je ne suis pas en argent comptant, comme tu sais, et je veux que mes deux vieilles m'en fournissent à l'envi l'une de l'autre, et facilitent la conquête de ma jeune Maîtresse. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Comme vous les avez applaudis, je les ai crus bons, et je n'ai pu m'empêcher de les dire à quelques personnes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
La Baronne est sa parente, comme je la suis du grand Mogol. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Cet homme-là vaut son pesant d'or. (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Elle est sortie tout aussitôt, et s'en est allée apparemment de maison en maison, chez toutes ses amies, faire parade de ces vers, et dire que je les avais faits pour elle. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Et j'annonce, quand il dirait vrai pour la Baronne, comment se tirerait-il d'affaire pour votre nièce ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Bon, elle prend la chose comme il faut. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Comment, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous n'entrez donc point dans le ridicule de ces trois femmes, qui se veulent battre pour un madrigal ; et la bonne foi de ces deux pauvres abusées, et la folie de notre Baronne, ne vous font point pâmer de rire ? (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Eh, merci de ma vie, pouvez-vous faire mieux, en vous fâchant contre un petit fourbe comme celui-là ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Ah, méchant petit homme, à quel chagrin m'avez-vous exposée ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Comment donc, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
La pauvre femme ! (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Savez-vous bien, ingrat, qu'il ne s'en faut presque rien que je ne sois la femme de Monsieur Migaud ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Non, non, Chevalier, laissez-le en repos, le pauvre homme ne sera que trop malheureux de ne me point avoir ; mais je vous avoue qu'il m'aurait, si j'avais trouvé mon beau-frère chez lui ; heureusement il n'y était pas. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Je ne songe uniquement, je vous jure, qu'à lui donner mille pistoles que je lui dois, et qu'il faut que je lui paie incessamment : Madame, je vous en conjure. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ah bons Dieux, comment ferons-nous ? (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
Sauvez-vous par le petit escalier, comme tantôt. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
Comment, Madame, des avances ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Oh, vraiment, il faut attendre à faire cet accommodement, que j'aie un écuyer comme elle ; et quand nous agirons d'écuyer à écuyer, il ne faudra peut-être pas tant de cérémonie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Comment donc, Madame, un écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Êtes-vous femme à écuyer, s'il vous plaît, et ne songez-vous pas... (Acte 4, scène 4, MONSIEUR SERREFORT)
Comment donc, Monsieur, quels avis ? (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Monsieur Migaud sait tout cela comme moi ; mais, nous ne demeurerons pas les bras croisés ni l'un ni l'autre, et nous vous rendrons raisonnables malgré vous-même. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Quelle rage cet homme a-t-il contre moi ? (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
Parce que Monsieur le Chevalier est un jeune homme assez mal dans ses affaires, et que Monsieur Serrefort prévoit qu'en l'épousant, vous allez faire un mauvais marché, il veut vous empêcher de le conclure ; cela est bien impertinent, Madame. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
Comment ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Dans les commencements j'ai cru qu'elle se moquait ; mais quand j'ai vu que c'était tout de bon, j'ai couru vous avertir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Comment donc ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Oh, par ma foi, Madame, je ne m'accommoderais guère pour moi, d'un homme comme Monsieur le Chevalier, qu'il faudrait garder à vue. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Comment donc ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Voilà une vigoureuse femme, au moins. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Quelle étrange femme, Lisette ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Et comment pouvoir m'en débarrasser ? (Acte 5, scène 3, MADAME PATIN)
Comme vous gueulez ! (Acte 5, scène 3, LE-COCHER)
Elle veut devenir femme de qualité, et elle n'oserait tirer l'épée ! (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Comment donc, ma nièce, que vous a-t-il fait ? (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
Ma tante, qu'on est malheureuse d'être fille d'un père comme celui-là ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Au moins, ma tante, ce n'est que par votre conseil que je me laisse enlever ; et je me garderais bien de m'engager dans une démarche comme celle-là, si vous n'étiez la première à l'approuver. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Comment, morbleu, la petite brune ! (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
Il est donc vrai que vous êtes le plus fourbe de tous les hommes ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Voir constamment disposer toutes choses pour m'épouser, et se proposer le même jour d'enlever ma nièce ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Je commence à croire qu'il en sortira à son honneur ; quand les Dames querellent longtemps, elles ont envie de se raccommoder. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
C'est le même homme que j'ai trouvé chez moi ! (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
Nous sommes heureux à nous rencontrer, comme vous voyez. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Comment donc, Madame ? (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
Une chanson à propos raccommode quelquefois bien les choses, comme vous savez. (Acte 5, scène 8, CRISPIN)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Comment le soupçonnerait-elle ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Nous ne venons jamais chez elle, ni toi ni moi, que quand nous sommes sûrs de ne la point trouver. (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
Comment assez d'esprit ! (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il est bon homme. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Le meilleur homme du monde ; mais il m'a demandé mille écus pour me rendre un si bon office. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Mille écus, c'est donner les choses pour rien, je tirerai cette somme de Madame votre mère, et quelques chose de plus, même : comme j'avais prévu que nous aurions besoin d'argent, j'ai déjà pris mes mesures, et la machine est toute trouvée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Comment conscience ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Un de mes étonnements, est qu'elle s'y connaisse si peu ; car enfin quelque bon air qu'ait Mademoiselle Angélique, quelque peu embarrassée qu'elle soit de son déguisement, une fille n'est point faite comme un homme, et je m'apercevrais fort bien de la différence. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
L'aimable petit homme, que ton Maître ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et comment voudrais-tu qu'elle ne le fût pas ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comme je sais que c'est toi qui dois faire ce père-là, j'en ai fait un portrait le plus impertinent qu'il m'a été possible. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comment donc, Madame, qu'y a-t-il de nouveau ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Comment, grand'mère, grand'mère, moi, moi, grand'mère ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Tout ce qui m'inquiète, c'est que ce petit Comte est bien joli homme ; et les jolis gens aujourd'hui sont rarement sans beaucoup d'intrigues. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Le fatigant métier que celui d'un joli homme ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je ne le suis qu'en apparence, et je n'ai pas un moment à moi, femmes de robe, maltôtières, femmes de qualité, bourgeoises ; on ne sait de quel côté tourner. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
Il y a la femme d'un banquier qui me persécute ; et partout où je suis, il pleut des grisons et des billets de sa part. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
Voilà de pauvres femmes bien mal adressées ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Arrivée depuis trois mois seulement de la Province la plus reculée, je n'ai commencé à briller dans le beau monde que sous ce déguisement ; et de l'air dont je fais le jeune homme, je donne aux yeux les plus pénétrants à démêler que je ne le suis pas. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je les copie d'un bout à l'autre ; je n'ai de la complaisance que pour moi, des égards pour qui que ce soit, un palsambleu ne me coûte rien devant des femmes de qualité, même je brusque de sang-froid la plus jolie personne du monde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je suis insolent avec les personnes de robe, honnête et civil pour les gens d'épée ; pour les Abbés, je les désole ; je prends force tabac d'assez bonne grâce, et je serais parfait jeune homme si je pouvais devenir ivrogne. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
Comment ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Apparemment vous êtes instruite de tout ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Tu sais les termes où nous en sommes, et tu vois bien par ses manières, qu'il ne tient qu'à moi de l'épouser. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
La pauvre femme ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
C'est elle-même, apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
C'est une femme qui me désole, elle me perd de réputation. Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il y a tant d'autres gens qui ne savent que faire ; et la Robe ne fournit-elle pas d'aussi jolis hommes que l'Épée ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Tu as raison ; mais les femmes du monde raisonnent-elles ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
L'étrange homme que Monsieur de Pharnabasac, de me venir rendre visite chez Madame !? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Comment, du bruit ? (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
J'entre assez librement, comme vous voyez, mais c'est ma manière, et de tout temps les Pharnabasacs ont toujours été sans façon. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Comment donc ! (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Voici une occasion des plus favorables, Madame, un petit gentilhomme d'aussi bon air, vaut assez qu'on fasse quelque chose pour lui. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il est ivre, Madame, comme vous voyez. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Le beau brin de femme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Morbleu, le beau brin de femme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Comment, Monsieur, des restitutions s'il ne l'épouse point ! (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Il est engagé, au moins, ce jeune homme ; mais baste, ce n'est pas là ce qui m'amène : parlons d'autres choses. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il est violent ce petit homme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Ce commencement n'est pas malheureux. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Ne le craignez point, j'ai de la pratique, et je connais les femmes. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Madame, je vous demande pardon, je disais librement mes petites pensées à ce petit jeune homme, je suis sans rancune. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Il faut regarder ces trois cent pistoles, comme un échantillon du présent de noces que Madame vous fait. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Je suis franche, comme vous voyez. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
C'est elle-même ; comment faire ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Sans ce Gentilhomme qui est toujours chez vous, à ce qu'on dit, je ne vous rendrais pas une visite aussi hors d'oeuvre que celle-ci. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
En vérité, Madame vous jouez un étrange personnage : courir après un jeune homme ! (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Ne doit-il pas être mon mari, ce jeune homme ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Bon cela commence fort bien. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Comment de chimères ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Oui, Madame, et je ne suis point une chimère, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Mon père est trop raisonnable, Madame, pour me forcer d'être la victime d'un entêtement comme le vôtre. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Et fi, fi, Madame, vous devriez rougir, de me le débaucher comme vous faites. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Si l'on épousait d'obligation toutes celles qui font des extravagances, il y a mille jeunes gens qui auraient plus d'une douzaine de femmes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
On dit que c'est l'homme du monde le plus extraordinaire. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Vous ne connaissez peut-être pas cette Marquise, Madame, c'est une terrible femme, et qui a de grandes prétentions sur Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Et vous auriez la bonté d'agréer que dans le Contrat, Madame votre mère vous fît une donation de son bien comme à son beau-frère. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Hé bien, qu'est-ce, où est-il, ce jeune homme ? (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Vous voyez, Monsieur, comme on me traite. (Acte 1, scène 21, CHAMPAGNE)
Je ne lui fais pas dire, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MADAME-ARGANTE)
Voici tout à propos Monsieur de Bonnefoi, mon Notaire, comme si je l'avais mandé. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Comment, Monsieur, vous prétendez passer vos Contrats dans ma maison ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Comment ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Allons, à soixante mille écus ce jeune homme. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Vous n'êtes pas encore où vous pensez ; je l'aurai mort ou vif, et le Chevalier Jumeau mon neveu n'est pas homme à souffrir qu'on fasse un affront de la sorte à sa tante de la Tribaudière. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
Vous voyez comme je rends justice au mérite. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
Ne vous a-t-on pas dit que c'était l'homme du monde le plus bizarre et le plus capricieux ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
C'est encore un petit charme ; elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
C'est la plus adorable personne du monde, et je ne sais, Monsieur, comment vous exprimer? (Acte 1, scène 24, ÉRASTE)
Le plus joli esprit : vous serez charmée d'avoir une belle-soeur comme elle ; car il ne faudra pas la nommer votre bru. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Que veut cet homme ? (Acte 1, scène 24, MADAME-ARGANTE)
L'effrontée, enlever un homme ? (Acte 1, scène 25, LISETTE)
Comment, Monsieur, elle l'épousera ? (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
Cela ne déshonore point un jeune homme ; il faut faire vos diligences. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
Cette Madame de la Tribaudière est une étrange femme, et je crains bien qu'on n'ait jamais aucunes nouvelles, ni d'elle ni de mon fils. (Acte 1, scène 25, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Comment ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Comment donc un benêt ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Ne vous fâchez point, je sommes tous seuls ; et quoiqu'il soit bian plus de midi en ville, il est encore de bon matin chez Madame Thomas. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Cela est vrai, vous étiez nourri dans la maison ; mais comme vous ne payiez rien, et qu'il vous habillait encore par-dessus le marché, vous portiez la queue à Madame sa femme par reconnaissance. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
J'ai du naturel, moi, je ne sis pas comme vous. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Ces gueux-là, quand cela commence à faire fortune, cela est d'une insolence? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Votre valet, Mademoiselle Toinette, comment vous en va ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Moi, je suis toute malade ; et je voudrais que le diable vous eût emporté, vous et votre Monsieur Rapineau, avec sa chienne de musique : cet animal-là nous assassine tous les soirs de grands repas, on en a des indigestions toute la nuit ; et quand on a commencé à s'endormir, il vous envoie des réveille-matin aussi désagréables? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Elle ne le hait pas tant que dans les commencements : mais voilà l'hiver qui approche, cela reviendra. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Comment donc ça ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Quand il n'y a que de la robe et de la Finance dans le commerce, les Sous-fermiers brillent, on les trouvent passables : mais sitôt qu'on revoit des Officiers, ces autres Messieurs-là deviennent si laids, si laids? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Oui, j'étais Rat de cave comme vous savez ; et par amiquié depuis qu'il est ici, je l'y sarvais parfois de valet de chambre, je ne suis rian de tout ça ; je charche condition : si vous en saviez queuque bonne où on portît la queue, par exemple, ça porte bonne chance. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Je le regardais, moi, comme un homme sans conséquence, un oiseau de passage, que l'hiver chasserait avec les hirondelles. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Ne nous le dites donc point, ma tante, nous ne sommes pas curieuses. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Je vous demande pardon, Madame : mais je suis surprise que vous vouliez troubler un commerce aussi innocent que celui de ? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Point de disputes, Mesdemoiselles, un financier, un homme de robe, ou un couvent, et le congé à ces deux Messieurs surtout ; que je ne les voie pas davantage. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Cette femme-là s'explique clairement, il n'y a pas moyen de faire semblant de ne pas l'entendre. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Je serais femme de Monsieur des Baliveaux ? (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Mais tu connais l'humeur impérieuse de ma mère : comment lui faire changer de sentiment ? (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Hé, mort de ma vie, sont-ce les emplois qui déshonorent les hommes ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Ce sont les hommes qui ridiculisent leurs emplois. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Clitandre est un fort joli homme d'épée, ce sera un fort aimable Conseiller. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
J'aime aussi fortement que lui, mais pas si sottement : nous sommes de deux sortes de caractères, tous deux bons, mais bien différents ; il est langoureux, et je suis drôle, et je suis drôle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Nous sommes les parties intéressées, le nôtre ne suffit-il pas ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Mais voyons, n'importe, comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Si vous étiez homme à quitter l'épée pour la robe ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Comment, cadedis, volontiers. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Mais écoute donc, ma chère Toinette, je vais te parler confidemment. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Je ne demande pas mieux, comme vous voyez. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Commençons par le mariage, ayons d'abord la nièce et l'argent, je me fais après tout ce qu'on voudra. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Il faut commencer par vous faire quelque chose. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Tenez, voici un galant homme dont je veux vous faire avoir la Charge à bon marché. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
La Charge de cet homme ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Comment vous appelez-vous. (Acte 1, scène 10, DES BALIVEAUX)
Il faut avouer que j'ai bonne mine comme ça, c'est une belle chose qu'une charge de robe. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
J'ai pourtant trouvé condition tout du premier coup, comme vous voyez. (Acte 1, scène 11, MATURIN)
Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Le Procès est déjà commencé ; et si je n'étais pas si amoureux, je pousserais la chose bien plus vigoureusement. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Comment donc ? (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Comment, vous faire tuer ? (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Le joli Magistrat, l'aimable petit homme de robe ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Tâchez de gagner les bonnes grâces de cet homme-là, c'est lui qui peut tout sur l'esprit de votre maîtresse. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
Bonjour, Monsieur, votre serviteur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Tout le monde n'a pas les mêmes sentiments, comme vous voyez, et cela se rencontre le plus à propos du monde : s'il y avait moyen? (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Je suis amoureux de Mademoiselle Isabelle, qui a l'entêtement de l'épée, comme vous savez ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Comment ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Vous en avez une, apparemment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Mais celles de votre cousine, comment vont-elles. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
Non, cela ne change rien, Mademoiselle Toinette, j'ai pris mon parti, et je ne veux point que ma fille épouse un homme d'épée. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
Un homme d'épée ! (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Comment, c'est Monsieur des Baliveaux ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
Comment donc, Monsieur, quel équipage est-ce là ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
Non, vraiment, Madame, le Ciel m'en préserve ; j'aime trop Mademoiselle votre nièce pour faire une sottise comme celle-là, et je sais bien qu'il ne lui faut que des Capitaines. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Comme elle se moque, Toinette. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Comment donc, Mademoiselle Toinette, c'est de ma maîtresse qu'il est amoureux ? (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Je vous ai dit vrai, comme vous voyez. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
Comme on me traite, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Non, Madame, voilà mon ami, topez à lui, nous sommes deux inséparables. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Nous vous sommes obligés, Monsieur Rapineau, de songer ainsi à nous désennuyer dans la Province ; et l'on reconnaîtra tous ces petits soins. (Acte 1, scène 18, MADAME THOMAS)
Comment s'est-il fourré là ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
Il est assez plaisamment déguisé. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
Comment tout de bon ? (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
Comment donc, quel tigre ? (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
Comment va-t'en ? (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Voyez le biau plaisir d'avoir une peste de parenté comme ça. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
C'est un homme qui n'est bon à rien, qui ne veut rien faire, Madame, on l'abandonne à sa mauvaise destinée. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
Qu'un Gascon, homme fort habile, v.77 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Hé bien soit, vous le voulez comme çà, je veux itou : vous êtes Procureur de Paris, et je ne suis que Tabellion de Village ; comme votre charge vaut mieux que la mienne, je serais un impertinent de vouloir que ma conscience fût meilleure que la vôtre. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
Elle est un peu folle, comme vous savez ; et je m'étonne que tous les travers que vous lui connaissez, ne vous corrigent pas de l'envie que vous avez d'en faire votre femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
C'est un voeu que j'ai fait, Monsieur Blandineau, de rendre une femme raisonnable, et plus je la prendrai folle, plus j'aurai du mérite à réussir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Ma femme n'est pas à beaucoup près si extravagante que sa soeur, et toutes les tentatives que j'ai faites pour régler son esprit et ses manières, n'ont jusqu'à présent servi de rien ; je serai réduit, je pense, pour éviter les altercations que nous avons tous les jours ensemble, à prendre le parti d'extravaguer avec elle, puisqu'il n'y a pas moyen qu'elle soit raisonnable avec moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous avez du bien, vous n'avez point d'enfants, votre femme aime le faste, la dépense, c'est là, je crois sa plus grande folie, laissez la faire ; au bout du compte, l'argent n'est fait que pour s'en servir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Oui, mais il t aurait un ridicule à un simple Procureur du Châtelet comme moi? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Autrefois, Monsieur Blandineau, on se gouvernait comme autrefois. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Vivons à présent comme dans le temps présent ; et puisque c'est le bien qui fait vivre, pourquoi ne pas vivre selon son bien ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Les manières de votre femme sont très bonnes, les ridicules que vous lui trouvez ne sont que dans votre imagination ; plus vous prétendez les corriger, plus ils augmenteront ; vous la contraindrez, vous vous ferez haïr. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Je n'aime point les visites de famille, comme vous savez. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Comment donc ; hé, qui êtes-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Fille d'un Huissier qui était le père de ma femme, ma belle-soeur à moi, qui ne suis que Procureur au Châtelet, veuve d'un Greffier à la Peau, que vous avez fait mourir de chagrin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Écoutez, Madame ma belle-soeur, il se présente une occasion de vous donner un mari fort riche et fort honnête homme : si vous ne l'épousez, vous pouvez compter que je ne vous verrai de ma vie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous devez bien aussi vous attendre, quand je serai Comtesse, et vous Procureur, que nous n'aurons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Comment Comtesse ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Je débute par là, c'est assez pour un commencement : mais cela augmentera dans la suite ; et de mari en mari, de douaire en douaire, je ferai mon chemin, je vous en réponds et le plus brusquement qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Elle a tout à fait perdu l'esprit, Lisette ; je vais me hâter d'une manière ou d'une autre, de la faire au plutôt déloger de chez moi, pour ne pas donner à ma femme un exemple aussi ridicule que celui-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous n'avez rien à craindre, Monsieur ; Madame votre femme est raisonnable, elle ne tient point du tout de la famille. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais, ma femme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
À propos, c'est aujourd'hui la fête du Village, nous sommes les plus considérables, on soupe ici ce soir, je crois que vous en êtes bien et dûment averti ?... (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Comment donc, Monsieur, suis-je une libertine, une coquette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Vous êtes pis que tout cela, Madame me femme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Quelle extravagance de rassembler huit ou dix femmes plus ridicules l'une que l'autre, qui ne sont assurément pas de vos amies, pour leur donner à souper ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous voyez, Monsieur, comme vous vous révoltez contre le souper : oh bien, nous aurons les violons, de la musique, un petit concert, le bal, et une espèce d'Opéra même, si vous continuez à me contredire. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Mais quand vous seriez la femme d'un Traitant, vous ne feriez pas plus d'impertinences. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Mais, ma femme? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Voilà une maîtresse femme, Monsieur, et qui met votre maison sur un bon pied. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ne trouves-tu pas que cette femme-là devient un peu folle, Lisette ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Oh, c'est moi, sans contredit : mais j'ai opinion que c'est sa soeur qui la gâte ; et je voudrais bien être débarrassé de cette folle-là, sans être obligé de quereller avec ma femme, c'est pour cela que je la voudrais marier à Monsieur Naquart. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Oh, pour moi, je ne comprends pas comment depuis huit jours que nous sommes ici, vous n'avez point eu de ses nouvelles : il faut qu'il soit mort ou malade. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
C'est un traître, un chien qui ne mérite pas de vivre, un homme à pendre, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Bon, tant mieux ; je vous baillerons queuque petit par-dessus pour ça ; et comme j'ai quelque doutance que vous allez vous remarier, j'aurons soin de faire votre épitra? (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Hé, morgué, nenni, c'est tout le contraire, votre épitralame, je pense, je ne sais pas bian comme ça s'appelle : mais ce seront des vars à votre louange, toujours. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
J'ai perdu ma femme, et puis j'avons cette année bon vin, bonne récolte, je sommes tretous si aises. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Comment donc, Madame, on dit que vous mettez en joie tout le Village ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je serai dès aujourd'hui femme de condition. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Femme de condition ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Quel heureux petit Seigneur aura le bonheur de vous faire femme de condition ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Mais le plaisir de faire enrager de près mon beau-frère le Procureur, qui est un fort impertinent personnage, la joie que j'aurai d'être témoin du dépit de ma soeur et de ma nièce, et de jouir par mes propres yeux du désespoir de toutes les femmes de ma connaissances, nous a fait prendre la résolution de faire ce mariage à leurs barbes. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Que vous allez épouser Monsieur_le_Comte, un homme de qualité, un petit étourdi qui n'a rien. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Bourguillonne, moi qui suis, par la grâce de Dieu, fille, soeur et nièce de Notaire, et femme d'un Élu, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Voilà cette grosse Marchande de laine de la rue des Lombards, qui, comme vous savez, n'est pas une bonne langue. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Monsieur Carmin est un bon homme qui aime la retraite, la campagne : il jugera comme il pourra. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Il vivra content dans sa petite Ville, et moi à Paris, comme une Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Et moi, comme une Comtesse. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
Quelle politesse il y a parmi les femmes de qualité ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Une femme placée, une femme en Charge. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Monsieur l'Élu cessera de l'être, ou je trouverai moyen de n'être plus sa femme. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Ah, tu vas voir comme je le recevrai. (Acte 2, scène 5, LA GREFFIÈRE)
C'est un jeune homme qui lui résistera davantage. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Voilà un bon homme qui vous aime à la rage. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Vous épouseriez ce jeune homme qui était amoureux d'Angélique ? (Acte 2, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Son extravagance est au plus haut point, et je vous avertis que je ne souffrirai point qu'elle épouse ce jeune homme-là. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR BLANDINEAU)
C'est un homme ruiné qui n'a pas le sol. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR BLANDINEAU)
Madame l'élue est avec elle qui fait tout comme elle ; elles s'asseyent, elles se lèvent, elles se tourmentent, elles se lamentent ; elles m'ont donné chacune deux soufflets, parce que je ne pouvais m'empêcher de rire. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
Laissez-moi céder pour un temps à notre mauvaise fortune, pour nous en assurer une meilleure ; Nous sommes jeunes l'un et l'autre, votre tante n'a que très peu de temps à vivre. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Comment vivre ? (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Nous nous aimerons, Monsieur_le_Comte, et je serai contente : cela ne nous suffira-t-il pas comme à moi ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
Monsieur Naquart est plus riche que votre tante, il ne tiendra qu'à vous de devenir sa femme. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous sommes jeunes l'un et l'autre, et je serai veuve aussitôt que vous, pour le moins. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
C'est vous, Monsieur, qui avez commencé à m'y mettre. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Comme je suis occupé à une affaire qui vous regarde, je suis bien aise de vous entretenir quelques moments avant de la mettre en état d'être terminée. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Avant de finir cette affaire comme vous la proposez, Monsieur, il faut que vous trouviez les moyens de m'ôter la vie. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Un homme de votre qualité dans les affaires ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Est-il possible que j'aie soumis un petit coeur fier comme celui-là ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Cela est vrai, le voilà tout je ne sais comment, il a l'air abattu. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Pour moi, Madame, comme ma santé ne vous est pas si chère, il me faudra du vin, s'il vous plaît, et en quantité, pour me rafraîchir. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Comment, Madame, qu'est-ce que c'est que ceci ? (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Pour vous, pour moi, pour tous tant que nous sommes icI. La fin du siècle m'est heureuse, je me fais un plaisir de la célébrer. (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Le joli petit homme ! (Acte 3, scène 7, LA GREFFIÈRE)
Monsieur Naquart épouse Angélique, si nous pouvions aussi le faire quitter : c'est un fort bon homme, et qui mérite assez de devenir de qualité. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
Cela est-il comme il faut, Monsieur Naquart ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
J'ai fait pour vous comme pour moi, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
Nenni, nenni, Madame, ça n'est pas comme çà. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
Comment, cela n'est pas comme cela ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Vous êtes un sot, Monsieur le Tabellion, cela est comme je vous le dis. (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
Comment vous en profiterez, petit perfide ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Je ne compte pas comme cela, moi, Madame, et je ferai tout mon bonheur de vous posséder. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.36 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.42 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

Votre bonhomme de mari ne cherche qu'à vous faire plaisir, comme vous voyez ; il a dessein apparemment de vous donner aujourd'hui quelque fête, quelque espèce de bal, et de vous faire trouver chez vous, pour vous y fixer, les innocents amusements que vous aviez coutume de prendre en public, comme les autres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
C'est un fort bonhomme, un fort galant homme que Monsieur Grichardin, Marton ; et comme il n'y a que douze ou quinze jours que nous sommes mariés, je m'accommode encore de ses manières. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
Non : mais je suis sûre qu'il ne l'aime guère, et je ne sais même s'il ne commence pas à en devenir jaloux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Nous avons été tous trois élevés ensemble, nos familles étaient amies, nos pères se sont ruinés de compagnie, le vôtre en repas, le mien au jeu, et celui de Léandre avec les femmes. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Victimes de leur éclatante conduite, nous nous sommes trouvés tous trois sans établissement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Mes vues sont bornées, Madame, je veux faire comme Léandre ; il a tenté fortune par plusieurs routes, il a été écolier en droit, apprentif notaire, façon d'abbé, régent de sixième, commis de la douane, avocat, maître à danser : il s'est fait depuis peu comédien, ce n'est pas le plus mauvais parti qu'il pouvait prendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Jeune et bien fait comme est Léandre, avec de l'esprit et des talents, il se fera connaître et estimer peut-être ; il passera du moins ses plus beaux jours dans les plaisirs, et s'approchera des personnes les plus distinguées, dont la naissance et la fortune semblaient pour toujours l'éloigner. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Comment donc ! (Acte 1, scène 2, MARTON)
Comptez-vous pour rien d'être la femme d'un riche Ex-Apothicaire, qui passe la vie la plus agréable aux dépens de quantité de pauvres défunts qu'il a envoyés dans l'autre monde ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
Comment suis-je avec Monsieur Grichardin ? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Il faut commencer par s'en éclaircir. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Il est assuré de son aveu, et la grande fureur d'Isabelle est, comme à vous, de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Ne craignez point d'écouter ; les jolis gens comme vous sont souvent plus heureux qu'ils ne méritent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Qui, qui, Marton : expliquez-vous vous-même ; c'est à moi de vous interroger, nous en sommes convenues. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Vous ne m'interrogez point comme il faut : que ne me demandez-vous si ce n'est pas Léandre ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je crois l'entendre ; rentrez dans le cabinet, Léandre, nous allons le mettre sur votre chapitre, et vous saurez aussi par vous-même si le père pense de vous comme la fille. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Vous êtes un homme de bon goût et de bon esprit, et qui avez toujours aimé à faire les choses avec éclat. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je ne leur veux point de mal d'ailleurs, et je ne vous empêche point de voir Léandre, comme vous savez ; mais pour ne me pas déchaîner contre leur paresse, et le peu d'attention qu'ils ont à mériter l'approbation du public, oh ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Comment, son impertinence ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Léandre est un jeune homme de famille, qui a des talents pour sa profession. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Mais comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il faudra faire ici un petit Théâtre dans le jardin, et avoir bien soin que tout aille comme il faut, et que cela fasse plaisir à ma femme ; ce n'est que pour elle que je fais tout cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
Oh, çà, Léandre, on n'est pas trop prévenu pour vous, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Que je suis le plus malheureux homme du monde. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
Comment, Marton ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il sera bien vilain comme cela, Marton. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Comme vous voudrez, Monsieur, n'êtes-vous pas le maître ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Vous voyez comme je m'y livre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
Tout le monde n'a pas cet esprit-là comme moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il est né dupe ; c'est un si bon homme que Monsieur Grichardin, qu'il ne serait pas besoin même pour l'attraper de toutes les précautions qu'on nous fait prendre. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Ne le blâmez pas, Mademoiselle Marton, il est occupé à persuader ceux de nos Acteurs dont il a besoin ; ce n'est pas une chose bien facile, et nous ne sommes pas toujours tous également disposés à faire plaisir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Cela commence à m'impatienter. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Sans le goût bizarre de l'homme à qui nous avons à faire, je vous aimerais bien autant dans votre naturel ; et de tout temps, n'en déplaise à Monsieur Grichardin, les vrais Crispins ont bien valu les Scaramouches. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Il n'y en a jamais eu qu'un bon ; et l'on en a vu tant de méchantes copies, que je ne me hasarderai pas d'en augmenter le nombre : si vous voulez vous contenter d'un Mezzetin, je suis votre homme, sinon je vous baise les mains. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
Comment ! (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Dès demain à un homme d'affaires ! (Acte 2, scène 5, MARTON)
Mon oncle est un bonhomme qui écoute tout. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Non, apparemment. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Vous voulez que je fasse l'homme d'affaires, pour en dégoûter Monsieur Grichardin. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
Vous pouvez lui annoncer l'homme d'affaires, je ne tarderai pas à être habillé. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
Cela est admirable, cette fille-là est comme moi, elle a du talent pour toutes les choses d'esprit. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
On demande Monsieur, un homme d'affaires. (Acte 2, scène 8, JASMIN)
Un homme d'affaires ! (Acte 2, scène 8, MARTON)
C'est un parti qu'on m'a proposé pour vous ma nièce : mais je n'ai pas de goût pour les hommes d'affaires, je ne tarderai pas à m'en débarrasser. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRICHARDIN)
Mais, Monsieur, une affaire sérieuse comme celle qui m'amène, interrompt peut-être les plaisirs où vous étiez livré pour la soirée ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Je n'ai pas pu remettre la chose à demain, et nous autres gens d'affaires, nous sommes si accablés d'affaires? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Et un malade dont on est la femme, vous avez raison ; mais cette goutte-là ne durera pas, et notre mariage sera le remède à qui j'en devrai la guérison. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Décours, jour de l'échéance, la bourse se trouve en décours comme la Lune. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Et comment cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Comment donc ! (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je suis un habile homme. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
Elle est fort jolie comme cela, oui, Marton. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
Hé bien, faites ; voyons un peu comme elle se tirera d'affaire. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Le beau jeune homme, et que la science, contre sa coutume, est logée dans un joli appartement. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Plus de babil que toutes les femmes. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Je suis un microcosme, un abrégé de tout le monde ; vif comme un français, grave comme un Espagnol, rusé comme un Italien, hardi comme un Turc, fier comme un Écossais, gourmand comme un Anglais, et ivrogne comme un Allemand. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Hé bien, je suis un Législateur plus estimé que Lycurgue ; pour gouverner, je suis Solon ; comme commander, je suis Cassides, et pour le Conseil, Gratian. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
S'il est civil, j'ai commenté nombre de fois Barthole et Balde ; si votre affaire est criminelle, j'ai plus écrit sur ces matières qu'aucun autre jurisconsulte, que Farinas même. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Comment appelez-vous la pièce vous nous allez donner ? (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Ce titre-là promet, mais dépêchez-vous ; et en attendant que vous soyez prêts, je vais commencer le bal, et chanter quelque petit air, cela servira d'ouverture pour la Comédie. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Si comme le Printemps on pouvait rajeunir. ? v.63 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
Pour moi, je t'avoue que je ne veux plus retourner dans le Ciel ; et je vais songer très sérieusement à me faire une habitation parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Comme ils sont cause de sa disgrâce, ils doivent bien lui donner un asile. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
J'ai chassé Mercure avec lui, comme tu sais. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Si fait, vraiment ; Mercure a rendu à une jolie femme d'un vieux Conseiller une lettre d'un jeune Chevalier d'au-delà de la Garonne, et l'Amour a blessé une vieille Présidente pour le fils du Secrétaire de son mari : ils ont mené ces affaires un peu trop vivement, cela a fait du bruit, Thémis a pris parti, on les a décrétés. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Qu'est-ce que c'est que ces hommes-ci. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
On me croit un fort habile homme ; mais l'amour que j'ai pour Philine me fait bien sentir que je ne suis qu'un sot. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Un petit mot, s'il vous plaît, bonhomme ? (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Bonhomme ! (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Hé qui êtes-vous donc, s'il vous plaît, vous autres qui parlez si familièrement à un homme comme moi ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Nous sommes gens sans façons, comme vous voyez. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Non, nous sommes fort Étrangers au contraire. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Nous ne sommes pas plaideurs, nous. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Le désordre y règne à présent ; les banqueroutes sont plus à la mode que la probité ; la bonne foi s'est retirée du commerce, et l'on ne sait où elle est allée, il n'y a pas moyen de la retrouver. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Vous le connaissez apparemment ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Je n'en connais que deux, l'un qui rend amoureux, l'autre qui rend aimable : Si c'est le premier que vous cherchez, il est là dans mon coeur, je vous le livre : si c'est le second, vieux et pédant comme je suis, nous n'avons guères de commerce ensemble. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Je vois bien que tu ne sais pas qui nous sommes. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Comme on nous traite ! (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Les Dieux sont plus sages que les hommes ; et tels d'entre eux jouissent de la fortune, qui se moquent de ceux qui la leur ont faite. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Nous sommes de fort honnêtes Dieux, nous en useront bien, ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Comment, cela ne se peut pas ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Raisonnons un peu là-dessus, Monsieu le Docteur ; car vous savez raisonner, et j'aime à raisonner, moi, avec un homme qui raisonne. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Hé bien, je pense aussi comme ça de vous, moi, et si je ne suis pas Philosophe. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Je suis brouillé avec les Dieux et avec les hommes, tout m'est suspect. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Oh, parlez mieux, je suis son homme d'affaires, je fais tout chez lui, hors la garde des filles, que je viens de lui remettre. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Comme un tonnerre. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Je crie comme un enragé quand je m'y mets. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Comment feras-tu donc ? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Comment ? (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Oui, c'est comme cela que vous le prenez ; voyez un peu qu'il est difficile ! (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Tout va le mieux du monde, mon cher Mercure : il faut que nous soyons étrangement déguisés, puisque, tout Dieux que nous sommes, nous avons eu peine à nous reconnaître. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Bannis du Ciel comme nous le sommes, nous ne voyons pas plus clair que d'autres : mais enfin, la peur nous avait fait séparer pour nous mieux cacher. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Privés du nectar et de l'ambroisie, par le caprice de Jupiter, nous sommes devenus sujets à toutes les infirmités des hommes, la faim, la soif. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Item, il faut vivre, Mercure, et vivre grassement, comme tu sais ; je suis accoutumé à la bonne chère. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
En pareil cas que nous, Neptune se fit Maçon, et Apollon Berger ; il y a tant de métiers pour subsister : j'ai déjà commencé à travailler ici d'un des miens, le montre la Musique. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Cela ne sera pas bien difficile ; moi comme Musicien, toi comme bel esprit, nous serons de toutes les jolies parties de plaisir, nous y brillerons, nous ferons bonne chère, et bourse commune. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Commençons d'abord par faire connaissance : frappe. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Malheureuse, tu parles à des hommes ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Nous ne sommes pas fort à craindre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
Un rien l'alarme, il dit qu'il nous connaît, que nous sommes faibles. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Nous ne souhaitons rien plus ardemment l'un et l'autre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
C'est qu'elle commence à s'animer ; le tuteur a raison, nous sommes faibles. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Fort bian, fort bian, Mesdemoiselles, vous vous arrangez pour des mariages, et comment arrangez-vous ça, s'il vous plaît? (Acte 3, scène 11, PIERROT)
Tu fais comme si tu étais amoureux de quelqu'une d'elles. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
Je fais comme je dois faire ; et je le suis aussi, puisqu'il faut vous le dire. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
On les tient de court, voyez-vous, et on les refuse à tout le monde ; elles ont la rage d'être mariées : un chien enragé mort partout, comme vous savez. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Puisque cela est comme ça, Messieux, entrez par la grande, ce n'est pas la peine que vous fassiez le tour. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
Ça est comme je vous le dis, Monsieur : ce Monsieur le Musicien qui est ici, m'a dit de rassembler toute la jeunesse, pour une petite fête qu'il veut nous donner ; et comme les Demoiselles de chez vous sont les plus aimables du Village, on ne me pardonnerait pas de ne vous pas prier de trouver bon qu'elles en fussent. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
Comme il vous plaira, vous êtes le maître, et je m'en vais chercher tout mon monde. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
Comment donc ? (Acte 3, scène 17, LE DOCTEUR)
Comme cette graine-là foisonne ! (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Non, point du tout, c'est la vérité : ils font un vacarme ; il y a un petit mutin, qu'ils appellent l'Amour, qui fait lui seul plus de bruit que les trois autres ; ils veulent l'emmener, pour le mettre en correction quelque part à leur Saint-Lazare. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Mercure fait comme il l'entend, il ne vous est pas si nécessaire que moi ; je sais ce que je vaux, et vous ne venez me rechercher, que parce que vous ne sauriez vous passer de moi. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Non, je ne me trouve point mal ici, je prétends y demeurer quelque temps encore, et je demande à Jupiter un mois de vacance pour me divertir à faire parmi les hommes le métier de Charlatan, que Mercure m'a proposé, et qui me flatte. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Ni moi l'Amour, nous sommes associés. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
Il a joué naturellement dans la Scène de l'homme d'affaires. (Acte 3, scène 18, LUCILE)
Comment, comment donc ? (Acte 3, scène 18, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il n'y a point de Comédie sans dénouement, comme vous savez. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Le dénouement est donc fini, comme vous le souhaitez ? (Acte 3, scène 19, MAROTTE)
Je veux tout à la fois prendre femme et maîtresse. v.133 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Bois, bonhomme, et n'aime plus. v.153 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Fille ou femme qui s'engage v.154 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Bois, bonhomme, et n'aime plus. v.162 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Jeune et belle comme vous l'êtes, v.185 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Car je sommes femme et mari. v.224 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Hé ! Comment donc ? v.226 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
Et pour la femme, toi, tu fais le diable à quatre. v.235 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Je ne parle à sa femme itou que par caprice, v.241 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Je nous aimons comme on se hait ; v.248 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Et je nous haïrons peut-être comme on s'aime. v.249 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Soyez le bien trouvé ; comment vous va ? v.288 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
De la femme du Conseiller. v.291 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Pour cela non, nous sommes Charlatans, v.304 (Acte 4, scène 4, MERCURE)
Puis l'hiver à Paris nous recommencerons. v.345 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. (Acte 1, scène 1, COLIN)
C'est un petit mièvre qui fait le fantasque, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Enfin, n'an dit que notte Monsieur_le_Marquis aime la musique et la danse comme un enragé. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Je le prétends bien comme ça. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Depuis cinquante ans je sommes les Farmiers du Château, de père en fils : c'est à nous de faire les honneurs de la fête. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Écoutez, Monsieur Galoche, je ne sais comme cela ira franchement ; et si vous voulez fourrer un tantinet votre nez, vous qui êtes du métier, ça n'en serait peut-être pas plus mal, non. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
C'est le factotum d'un Colonel qui passa dernièrement ici, comme vous êtes le factotum de Monsieur de Bouvillon, vous ; et il attend une recrue d'hommes, justement tout comme vous attendez une recrue de filles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Je connais cet homme-là, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Baste, mon maître vient d'arriver, toute la question est d'emmener la petite fille : mais pour le faire à moins de risque, il faut jeter sur nos rivaux les soupçons de l'enlèvement. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
Je vians de donner ma parole au Bailli pour son petit fils Piarrot, qui est grand comme une parche. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Tatigué que c'est un beau brin d'homme. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Hé bien, Louison, comment te va ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Non, palsanguenne, il faut la mordre, je sommes convenus du contraire. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Oh çà, Monsieur de la Flèche, comme vous entendez mieux ça qu'un autre, faites-ly un peu chanter ces petites drôleries. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
J'y aurai l'oil ; mais, je vous prie, faites chanter Louison, pour voir comme ça fera, seulement. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Morgué, comment feras-tu donc devant les autres ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Vous n'avez point encore acheté de petits rubans pour vos danseurs, comme je vous avais dit. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Dès qu'une fille s'en va avec un homme, on en dit d'abord mille sottises. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
C'est un garçon qui n'a ni père ni mère, et qui est en âge d'épouser vingt femmes. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Il est ici depuis une heure, et il veut m'emmener avec lui ; conseille-moi, que faut-il que je fasse ? (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Comment donc, le cousin de votre maître ? (Acte 1, scène 10, MARTINE)
Il faut donc que nous demeurions, car nous en sommes. (Acte 1, scène 10, LOUISON)
Parbleu ne me voilà pas mal en cousine et en femme ; ne nous hâtons pourtant pas pour le mariage, et allons doucement pour l'enlèvement. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
Nos garçons et nos filles avons tretous mis leurs habits des Dimanches : çà essayons un peu nos petites drôleries tout comme si c'était tout de bon. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Oui, je la faisais chanter comme vous m'en avez prié ; mais sa cousine Martine est venue qui l'a emmenée : elles sont allées quelque part ensemble, apparemment. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
C'est morgué bian dit : mais pourtant comment ferons-je ? (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Hé bian soit, je commencerons toujours, vela déjà les entrepreneux du divertissement. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Oh, çà, Monsieur notre Magister, par où faut-il que je commencions, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
Faut commencer par le commencement, Monsieur Thibaut, et nous finirons par la fin. (Acte 1, scène 13, LE MAGISTER)
J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Comment cela aura-t-il fini ? (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
C'est moi qui sis le dépité du Village, ç'ai-je fait ; je sommes les dépitées des filles, m'ont-elles fait. (Acte 1, scène 15, COLIN)
J'alliemes comme ça tout en disputant ensemble : mais ce Monsieur n'aime pas la compagnie ; car il m'a sanglé cinq ou six coups de fouet sur les épaules, et il m'a prié brusquement de me retirer. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je n'en ai voulu rian faire ; bref, tantia que pour le faite court, je sommes arrivés au détour, où j'avons trouvé nez à nez le carrosse de Monsieur_le_Marquis. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Son premier laquais le cousin la Brie, est venu à mon secours avec ses camarades, le Monsieur a tiré l'épée, Monsieur_le_Marquis est descendu et moi, je les ai laissés tous là, qui se battont comme des enragés. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je prenons le temps comme il vient, v.19 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
Ils venont trop tôt, qu'ils se donnions patience, j'allions voir comment ça ira. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Quels sont les beaux lieux où nous sommes, v.15 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Reçoit ici l'encens et l'hommage des hommes. v.17 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Parbleu je suis ravi que cela soit comme vous le dites, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Nous sommes aussi nous autres l'élite d'une Troupe favorite, non pas de Vénus, mais de Comus, et si peu que rien d'Apollon? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Je ne sais pas parler en musique comme vous... moi ; mais cela n'empêche pas que je me réjouisse quelquefois en parlant autrement, par exemple... je suis le Comique... et nous sommes tous camarades ; enfin c'est ce qui fait que comme nous n'avons point de maître, nous ne sommes pas toujours bien d'accord... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Allons, Messieurs, Mesdemoiselles, achevez, s'il vous plaît, votre façon de prologue, et nous commencerons notre Comédie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Comme il faut pour cela quelque cérémonie. v.73 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
L'heureux gouvernement dans l'Île commença. v.76 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Sont-ce donc les habits ? C'est l'esprit qui fait l'homme : v.85 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Tenez, avec ceux-ci je gouvernerai comme v.86 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Et soyez assuré du zèle qui m'enflamme. v.93 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Et je ne sais comment et par quelle aventure v.133 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Convenir, s'il est fou, que je suis comme lui. v.140 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Commence à l'ennuyer. v.160 (Acte 1, scène 4, ELVIRE)
Déjà ce fat fait de l'homme important. v.199 (Acte 1, scène 7, PERALTE)
Dans un homme grossier, mais plein de vérité, v.223 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Goûte tous les plaisirs d'un homme d'importance, v.246 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Au nouveau Gouverneur noble comme le Roi. v.263 (Acte 1, scène 10, FEDERIC)
Là, cinq ou six Yangois vous assomment de coups, v.299 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Là, ces maudits frappeurs me traitent comme vous. v.300 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Ici, dans un château fait comme une taverne, v.301 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Vous vous trompez, bon homme, v.337 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
Ou vous parlez à moi. C'est ainsi qu'on me nomme ! v.338 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
La loi de l'Île veut qu'un Gouverneur commence v.429 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
Les peuples qu'on commet à ton Gouvernement. v.476 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et si ta femme meurt, et que ton nouveau rang v.479 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Fuis comme un écueil sûr une femme arrogante, v.481 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et ma femme une masque, un diable, une carogne. v.490 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Mais qu'on devrait nommer la peste des États ; v.495 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et de quelque grand homme imiter la conduite. v.514 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Je commence à Ninus, de là je viens descendre v.517 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Ainsi, las de courir pour chercher ce grand homme, v.533 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Nommez-le donc ? v.544 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
La parole fait l'homme, on connaît l'arbre au fruit : v.592 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Que je suis, comme vous, le fils d'un laboureur, v.640 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Je suis veuf ; car ma femme est déjà dans la fosse : v.645 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Ma femme rendit l'âme avec la médecine. v.650 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Depuis pour l'amour d'elle il pleure comme un veau : v.664 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Cela leur suffira pour un commencement. v.704 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Dans vos coffres ; un Grand, un homme d'importance, v.709 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Quand un Grand est fâché, comment doit-il donc faire ? v.730 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Mais m'aller pour cela choisir, moi qui commence, v.737 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Comment ! D'un Enchanteur ! Cette race maudite v.741 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
Point de commerce, allez, qu'on chasse l'Écuyer. v.743 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
Qu'on sache ce qu'il veut, et comment il se nomme. v.745 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Messieurs les Enchanteurs ont bien trouvé leur homme. v.746 (Acte 2, scène 5, SANCHO)
Comment ! Entrez ? Nous autres Farfadets v.759 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Sommes sortis de la caverne, v.780 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Où nous étions comme dans le chaos : v.781 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Et comme pour toujours c'est une chose dite, v.862 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
Comme en jugeant je sais tout ce que je hasarde, v.870 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
Et, comme je prétends faire en cette occurrence, v.924 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Et votre homme aux ducats conclut tout au contraire ; v.937 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Et comme vous deux, moi, je ne conclurai pas. v.938 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
La femme a volé l'homme ; et de force ou d'adresse, v.944 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
L'homme a repris l'argent à cette larronnesse ; v.945 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
La femme sur l'argent que cet homme a repris, v.946 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Que la femme a fait mal, mais que l'homme a fait pis. v.955 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Comment ! Pendre les gens, Seigneur, pour six ducats ? v.970 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
La Grèce ! Cette femme était de fort bon sens, v.978 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Comme à ceux qu'il élève aux emplois importants, v.994 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
La fortune fait l'homme, elle n'a qu'à vouloir, v.998 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
Vous venez de juger comme eût fait la Justice. v.1005 (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
Pour mon commencement c'est assez d'une cause, v.1009 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Le pauvre homme ! v.1030 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Au sortir de l'enfance, et déjà commençant v.1046 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Femme ou démon, tais-toi, si tu veux qu'on te juge, v.1053 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Ma conduite ? Comment ! Qui pourrait la blâmer ? v.1074 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
En le soignant je l'ai regardé comme mien. v.1079 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Et je ne comprends pas comment il se peut faire v.1116 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Et commence à trouver le noeud de cette affaire, v.1121 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Combien à ce jeune homme offrez-vous, s'il vous plaît ? v.1123 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Un homme vénérable v.1145 (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Comment, que fait cela ? Si je? v.1286 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Comment donc ? v.1293 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Hé, comment la garder, quand on perd patience ? v.1318 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Ma foi, Monsieur_le_Duc est brave homme, ou je meurs. v.1329 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Mais par où commencer ? Ma foi je ne sais pas ; v.1332 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Comment ? À quel propos le faire reporter ? v.1339 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Ceci commence à m'impatienter, v.1348 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Comment, votre Excellence v.1377 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Comme chacun le sait, de voler que fort bas : v.1436 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Dites-moi, galant homme, v.1449 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Ne puis-je par hasard savoir comme on vous nomme, v.1450 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
On me nomme Docteur Pedro Rezio d'Aguerre, v.1453 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Et vous ont envoyés quatre homme déguisés ; v.1503 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
La fête qu'aujourd'hui nous nous sommes donnée v.1542 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
De voir un peu comment le bon Sancho Pança, v.1556 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
D'où vient que le sommeil refuse v.1572 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Et que comme une cornemuse v.1574 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Comment dormir ? La faim me presse ; v.1582 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Voyez, comme on dîne à leurs tables. v.1591 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Je ne saurais y sommeiller, v.1593 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Comment diable marcher avec cet équipage ? v.1624 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
Et faites, mes enfants, comme si j'étais mort, v.1646 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
Je ne l'accuse point de commettre une faute : v.1752 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
Comment, qu'attendons-nous ? Moi, vous suivre ! Nenni. v.1811 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
Nous commençons, c'est à lui d'achever. v.1815 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
Sancho raisonne en homme sage. v.1816 (Acte 5, scène 14, LA DUCHESSE)
Il est brave homme, allez, j'en réponds sur ma vie. v.1820 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
Que de sa grâce il vient de me commettre, v.1846 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Levez-vous, Chevalier, je sens comme je dois v.1897 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
Nous sommes assemblés, célébrons l'hyménée v.1941 (Acte 5, scène 17, LE DUC)

LE CHARIVARI (1697)

Point de finesse, Messieurs, nous sommes tous trois dans le même équipage, nous y faisons tous trois la même chose, et peut-être courons-nous tous trois le même lièvre ? (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
À la musique près, j'ai reçu le même ordre, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
La charmante personne que j'aime se nomme Angélique. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Il y a une noce dans le village, nos Dames en seront apparemment : ces noces de village sont tumultueuses, on ne nous connaîtra point. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Les miens y sont aussi, apparemment. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Et comment savez-vous ça ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Hé, palsangué, comment vous remettre, pisque je ne nous sommes jamais vus ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Elle est morte, la pauvre femme ! (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Comment donc cela ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
C'est un Procureur, comme vous savez, que le mari de défunt ma marraine. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Vous savez donc bian itou qu'il était enragé de ce que sa femme avait un filleul qu'alle aimait tant ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Oh dame, sitôt qu'ils furent mari et femme, le parrain fit sottement venir la filleule, la marraine fit bravement venir le filleul : chacun le sian, ce n'est pas trop, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Tatigué, je m'en gausse, j'ai bian rencontré ; je sommes heureux nous autres filleuls : je me suis fait le Jardinier d'une vieille Madame, qui a pris une si bonne amitié pour moi, que c'est la plus grande piquié du monde. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Justement : alle est folle de moi, et je ne sais par où : il y a morgué bian du caprice dans la tête des femmes, car je ne suis pas trop biau, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Quand une femme se met quelque chose dans la cervelle... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Je fesons mystère de ça, comme si je tuions un homme. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Le contrat est donc dressé, apparemment ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
En après ça je deviendrai veuf, et puis vela le garçon, je serai heureux comme un petit roi ; car je ne l'aime pas, moi, Madame Loricart ; et si ce n'était que je m'ennuie d'être Jardinier... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Pargué, je ne nous séparerons pas comme ça, je renouvellerons connaissance. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Comment se porte ma belle-soeur, Madame Loricart ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Toujours tout de même, alle nous fait enrager, comme de coutume ; alle ne veut jamais ce que je voulons, et alle veut toujours ce que je ne voulons pas ; et si je fais tout ce que je puis, moi, pour avoir l'honneur de ses bonnes grâces. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Elle est d'une humeur fort extraordinaire, cette femme-là ; mais il faut tâcher de s'y accommoder, et prendre des mesures pour concilier vos petits intérêts et ses caprices. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Il est question que je sommes amoureuses, conseillez-nous, nous marions-je ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Voirement oui, elle me voulait bailler un homme qui aurait parti quatre jours après pour aller chercher forteune aux antipodes : ho ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Tenez, Monsieur Cléonte, ça ne vaut rian pour l'honneur d'une femme, ni pour le repos de sa conscience. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Alle est riche, Mademoiselle Mariane, alle a de quoi faire la forteune d'un homme. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Oh dame, accoutez, on est bian aise d'avoir queuque chose de bon pour son argent, et puis il m'est avis qu'une honnête femme ne doit point vouloir d'un mari sot. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Ça est vrai, Madame, nous sommes des bêtes nous autres ; et Monsieur Cléonte itou n'est qu'un animal en comparaison de Monsieur Thibaut. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Avec tout ça, c'est un bonhomme que ce Monsieur Cléonte, et si pourtant il m'est avis que vous n'êtes pas trop aise quand il viant cheux vous. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Tenez, Madame, à le voir impartinant comme il est, je me sis quasiment toujours doutée de la chose. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Oui, c'est tout comme vous, vous dis-je, alles avont cette fantaisie-là. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Comment ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Quand on est comme elles, on prend ce qu'on veut : quand on est comme vous, on prend ce qu'on trouve. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Comme ça vous rend bonne ! (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Cela n'est pas malheureux, et sur ce pied-là, je n'aurai pas de regret à mon mariage, apparemment. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Mais cela est bien, prompt, Mathurine, comme cette envie-là te prend ! (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Il n'en sera pargué rian, vous dis-je : je sais bian ce qui en arriverait, je sis brutal, je me connais, je n'aime pas les gausseries, je casserais la tête à queuqu'un, qui en trépasserait, la Justice s'en voudrait mêler, et puis crac, vela le marié branché ; le beau commencement de noce ! (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Ma cousine est, comme moi, dans une impatience... (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Sais-tu s'ils sont déguisés comme nous leur avons fait dire ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Elle qui fait si fort la prude, et qui nous prêche continuellement de mépriser tous les hommes du monde ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Je sommes en droit de chapitrer la chapitreuse. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
Ma chère cousine, ta mère est folle, nous sommes les plus heureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Tu extravagues toi-même de te figurer cela, et de le regarder comme un bonheur. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Boutez un peu la main à la pâte, comment nous y prendrons-je ? (Acte 1, scène 18, MATHURINE)
Non, demeure ici, Mathurine, afin d'amuser ma tante, en cas qu'elle s'avisât de demander où nous sommes. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Au contraire, Madame, nous en sommes tous ravis, je vous assure ; et Monsieur Thibaut veut bien que je sois le premier à le féliciter. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Comment, un gendre ? (Acte 1, scène 21, MADAME LORICART)
Oui, Madame, votre famille augmente à vue d'oeil, comme vous voyez ; et voilà encore un neveu que je vous présente. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Hé, fy, morguenne, an ne nous fait point d'empêchement, il serait vilain d'en faire aux autres : allons, seignez ça, ma femme. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Je vous assure, monsieur Thibaut, que vous êtes un fort galant homme, et que... (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
C'est comme le mien. v.29 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)

LE VERT-GALANT (1699)

L'affaire est plus avancée que tu ne penses ; nous nous sommes envoyé mutuellement une promesse de mariage. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Je fais bien les choses, comme vous voyez. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Mais voici votre oncle, voulez-vous que j'aborde le bonhomme ? (Acte 1, scène 1, L?PINE)
Le bonhomme se serait-il ennuyé du veuvage pendant notre absence ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je l'ai toujours aimé, moi, quoique ce ne fût qu'un vaurien ; et j'ai été comme cela, oui, quand j'étais jeune, il ne fallait pas me marcher sur le pied, non plus qu'à présent. Viens çà grand coquin, que je t'embrasse. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Je me suis remarié depuis peu, comme tu sais, ou comme tu ne sais pas. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Je suis riche, j'ai plus de deux cent mille francs de bien, j'achèterai quelque Charge qui m'ennoblira ; et comme te voilà de retour, mon dessein est de te donner ma place et mes pratiques, et de te faire au plutôt passer Maître. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Fort bien, l'Officier de Dragons deviendra Teinturier, et le Teinturier, Gentilhomme ; ce sera là une jolie métamorphose. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Une petite personne fort aisée à vivre et sans façon, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Mais je ne la croyais pas si prompte à s'enflammer. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Vous connaissez fort Monsieur Tarif, apparemment ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Non, je prendrai un iacre au bout de la rue ; mais avant que de partir, je veux faire connaître à ma femme, ton frère, que voilà de retour de la guerre et de ses folies. (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
Et moi charmé de t'embrasser, ma soeur : mais ne m'appelle plus comme cela, je te prie. (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Vous me voulez quelque chose, apparemment ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
Vous mener souper à Anthony, où j'ai des ouvriers, comme vous savez. (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
Je l'ai bien résolu comme cela. (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
Voilà un bien honnête homme pour un homme d'affaires, et bien de mes amis ; aussi je l'aime. (Acte 1, scène 6, JÉRÔME)
Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Voilà comme vous êtes, vous autres femmes, vous pensez toujours du mal de nous autres. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Il est amoureux de votre femme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Oh, c'est une brave femme ! (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Elle n'a pas voulu vous en parler, de peur de noise ; elle me l'a dit à moi, et nous sommes convenu de le berner, et de nous moquer de lui. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Me vouloir jouer un tour comme celui-là ! (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Quand vous l'aurez pris comme un sot : vous m'enverrez chercher pour lui faire la honte. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Je viendrai avec une de mes amies, qui a été dans le cas comme Madame Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Votre charmante épouse nous a reçu le plus gracieusement du monde, et vous êtes logé et meublé comme un Financier, mon oncle. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
C'est une aimable femme, de bon esprit, de bonne conduite, et tu en verras dès ce soir des preuves convaincantes. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
Comment donc ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Comment, vous voilà encore, Monsieur, je vous croyais déjà à moitié chemin pour le moins. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Allez-vous-en à Anthony, et emmenez votre neveu, je vous prie. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Cela commence à m'impatienter. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
J'en ai averti sa femme. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Faites-lui le meilleur accueil que vous pourrez, ma femme. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Vous êtes une femme adorable, ma voisine : je suis comme vous, j'aime le mystère, et vous ne vous plaindrez pas de ma discrétion. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Je suis comme vous, je me moque de tout, et je ne me contrains en rien. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Ce fauteuil est pour moi, apparemment ? (Acte 1, scène 13, TARIF)
Il n'est point ici, vous y tenez sa place ; il faut que vous y figuriez comme lui, afin qu'on ne s'aperçoive point de son absence. (Acte 1, scène 13, JAVOTTE)
Comment donc, on se met à table sans nous avertir ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Qui est cet homme-là, Madame ? (Acte 1, scène 14, TARIF)
Vous voyez bien que non : mais comme c'est un homme de règle, et qui ne manque jamais à de certaines bienséances, il a envoyé Monsieur son ami pour tenir sa place. (Acte 1, scène 14, JAVOTTE)
Ce galant homme-là est des amis de mon oncle, ou de ma tante, sans doute ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Nous nous serions bien passés de la présence de cet homme-là. (Acte 1, scène 14, TARIF)
Ici comme ailleurs, nous mangerons à table d'hôte, mais la chère est meilleure qu'à l'auberge de la garnison, comme tu vois. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Ne vous mettez pas en peine, c'est un bon homme, et qui croira tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
Comment, ventrebleu, Monsieur Tarif est aussi de la partie ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Vous êtes une coquette, Madame ma femme. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Je lui pardonnerais d'aimer ma femme ; elle est aimable, c'est à elle de se défendre de ses poursuites : mais prendre mon bonnet ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Oui, Monsieur Jérôme, c'était mon dessein ; n'en dites rien à ma femme, je vous prie. (Acte 1, scène 16, TARIF)
Voilà comme font tous ces vilains maris, ils dérangent tout autant qu'ils peuvent toutes les parties de plaisir que font leurs femmes. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Ce sont des animaux bien ridicules et bien rétifs que des maris ; baste, cela ne l'a pourtant pas corrigé, comme vous voyez. Mais que font-ils ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Comme si nous ne l'aurions pas bien enivré nous-mêmes. Mais que vois-je ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Mais on ne s'expose point à venir seule avec un homme... (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
J'y donnerai les mains de tout mon coeur, pour faire enrager mon mari, qui ne veut point marier sa nièce ; cela le corrigera peut-être, lui de vouloir avant que d'être veuf, se remarier en secondes noces ; et ce sera fort bien fait de le punir comme cela (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
Comment donc ? (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Dans le premier mouvement de ma colère, je me suis livré sans réflexion à une imagination que j'ai trouvée plaisante, vous l'avez applaudie, cela m'a enhardi, la chose est faite, je commence à la trouver sérieuse. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Que fait notre homme ? (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Retournez là-bas auprès de votre homme, et me laissez consulter ce que nous aurons à faire. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Comment donc cela ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Je l'ai surpris chez moi avec ma femme. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Vous avez maltraité votre femme ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Sa femme, qui, de concert avec la mienne, m'avait averti de la manoeuvre du maroufle, m'avait aussi prié de tâcher de changer un peu son mari, je lui ai promis, je m'en suis acquitté, je l'ai fait teindre. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
C'est un homme qui vient chez vous pour vous déshonorer, vous l'avez barbouillé ; qu'il se débarbouille. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Oui, mais cela tient comme tous les diables ; il en a eu trois couches, et la teinture ne s'ira qu'avec la peau. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Marquer un homme de cette manière ! (Acte 1, scène 24, TARIF)
Votre femme m'en a prié, Monsieur, je n'ai pu changer que la couleur, c'est à vous de changer vos moeurs, s'il est possible. (Acte 1, scène 24, JÉRÔME)
Comment se montrer ? (Acte 1, scène 24, TARIF)
On m'a mise au fait, je sais à peu près vos vues, je les trouve bonnes : où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
Où nous en sommes ? (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
L'affaire est faite ; connaissez-vous ce Gentilhomme-là ? (Acte 1, scène 25, J?R?ME)
Oh, pour cela non, je ne suis point femme de Bal, et je ne connais personne sous le masque. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
Comme ils m'ont accommodé, ma chère femme ! (Acte 1, scène 25, TARIF)
Comme le voilà fait ! (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
Il est changé du blanc au vert, comme vous voyez ; je n'ai pas pu mieux faire. (Acte 1, scène 25, LÉPINE)
Vous méritez bien cela, Monsieur ; voilà ce que c'est que de faire le libertin comme vous faites ; et de vous adresser à d'honnêtes femmes. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
Comment diable faire ? (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
Comment le feuille-morte ! (Acte 1, scène 26, TARIF)
Le vert est plus gai, vous avez raison, il n'y a qu'à le laisser comme il est. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
Comment, comment ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
Il vous dit vrai, Monsieur nous nous sommes promis de nous épouser. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
Je suis plus galant homme que vous ne croyez. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
Si tous les maris dont on courtise les femmes, recevaient ainsi leurs galants, que l'on verrait de Perroquets dans le monde ! (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)
Apprendre ici comment se venge v.2 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
Voyez du moins comme on les change. v.6 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Hé bien, Monsieur Simon, comment vous trouvez-vous du voyage et de ma compagnie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous fûtes un peu malmené dans le commencement ; mais vous reprîtes courage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
L'honneur de votre présence, et l'avantage de posséder un Héros comme vous, sont de terribles aiguillons pour un Diable qui aime tant soit peu la gloire ; et puis, j'avais bien pris mon champ de bataille en l'attaquant auprès d'Orléans, Monsieur Pillardoc n'avait pas beau jeu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Le bon homme Plutus, le Dieu des richesses est bien aveugle ; il n'y a pas grand inconvénient que le Diable de la Finance soit borgne, il en verra plus clair de l'oeil qui lui reste. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
J'en suis fâché, je vous l'avoue ; c'était un bon Diable, et je ne lui ai pas peu d'obligation ; il m'avait amené de chez nous à Paris tout petit garçon, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Tout Diable que je suis, comme j'ai été longtemps à Madrid, enfermé dans la fiole du Magicien, il m'est échappé bien des choses dont je n'ai tout au plus que des idées confuses ; rendez-les plus nettes, remettez-moi au fait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il me mit page chez un homme d'affaires. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Page chez un homme d'affaires ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Voilà d'heureux commencements, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce sont des hommes, que cela : voilà des gens qui savent vivre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce n'est pas de ma faute, Monsieur Asmodée, j'ai toujours eu bien envie de faire comme ces Messieurs-là : mais Pillardoc m'en empêchait, et il m'a toujours soufflé un esprit d'avarice et de bassesse, dont je sens bien que votre fréquentation me pourra guérir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Elle est donc bien en peine et bien affligée, la pauvre femme ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Et comment ferons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Vous nous ferez plaisir de nous dépêcher ; car nous nous sommes bien ennuyées pendant votre absence. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Je la destine à une façon d'Allemand, qui l'épousera dans trois ou quatre ans, quand elle aura un peu plus de monde ; la plupart de ces Messieurs-là sont gens délicats, à qui il faut des femmes d'esprit, des femmes faites. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Voilà sa bonne maman ; voyez, elle a peine ç quitter l'habit de son pays, fantaisie de femme. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Comme vous y allez, Madame Thérèse, vous courez d'abord au plus fort. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Vous la nommez ? (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Votre fille d'Opéra connaît ma femme, Monsieur le Diable ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Comment ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Elle est bonne femme, Madame Simon : mais ses allures sont vives. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Voilà comme à Paris on porte le deuil d'un mari avare, Monsieur Simon ; ne continuez pas de l'être. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
L'aimable homme, la jolie figure ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Je fais de bonnes écolières, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Servez-vous bien de celui qui vous reste, Monsieur Simon : votre femme aime le plaisir, faites comme elle, vous vivrez heureux et elle aussi, vous jouirez de votre fortune, vous en ferez part à vos amis, et à mes écolières, surtout. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
De tout mon coeur je me sens les inclinations toutes changées : mais pour me déterminer tout à fait à suivre vos bons conseils, voyons un peu ce que fait ma femme, et de quelle manière on se gouverne chez moi, je vous prie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Il ne faut point que des soupirants, comme vous, s'avisent de paraître au commencement de l'hiver sur notre horizon. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et depuis la chute des feuilles jusqu'au Printemps, ce logis est une espèce de Temple, où l'on ne reçoit que les gens de guerre, et où tout Amant de Ville est proscrit et regardé comme un profane. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
C'est un homme à devenir bientôt son mari ; et du vivant du défunt, Madame le regardait déjà sur ce pied-là. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Comme Monsieur le Sous-traitant était déjà vieux et infirme ; Madame la Sous-traitante prévoyait bien qu'elle ne le garderait pas longtemps, et elle était bien aise d'assurer la survivance des Aydes à un jeune homme, dont elle pût faire un époux dans la suite. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Fort bien, elle prétend en faire son époux : mais il n'en fera jamais que la trésorière, lui, et je gagerais bien qu'il ne la regarde que comme une aventure de quartier d'hiver, dont il ne songe qu'à tirer quelques plumes. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Au commencement de la campagne ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Comment donc, l'esprit bien mal fait, pour trouver mauvais qu'on la ruine ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Je n'extravague point, c'est un homme qui lui fait faire la plus belle figure, qui lui donne les meilleures connaissances, tous gens de mérite, de plaisirs et de distinction, des femmes si jolies et si spirituelles, ils sont toujours huit ou dix à table : et pour divertir la veuve, et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Oh, dame, nous sommes ici comme aux Antipodes, Monsieur, il ne fait jour chez nous que quand il fait nuit partout ailleurs. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Voilà comme vous êtes, Madame la Présidente, vous ne vous déterminez point, vous faites cent propositions, vous ne décidez pour aucune. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Mais nous sommes en peine de ce que nous ferons, n'est-ce pas aujourd'hui notre jour de bal, ma charmante ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Hé morbleu, fi, Madame, vous n'y songez pas, vous verrez une jeune innocente, qui vous ennuiera, une stupide, une petite créature qui ne sait pas le monde, et qui n'ose regarder un homme sans rougir. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Le joli caractère d'homme, Madame la Présidente ! (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Comment ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Fi donc, il est Abbé comme moi, Monsieur Poupardin. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Ne voyons point cet homme-là, je vous en prie, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Comment nous mettrons-nous ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
Moi, je me mettrai comme j'étais l'autre jour, avec un rideau. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
Comme c'est aujourd'hui jour de Bal chez vous, Madame, nous avons cru pouvoir y venir toutes déguisées (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
C'est elle qui commence, elle me donnera le ton. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Un tendre coeur peut-il ne se pas enflammer ? v.17 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
C'est donc un habile homme ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ce n'est point un homme, Mademoiselle Lisette, c'est le Diable. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Comment donc ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ce Diable-là n'est pas comme vous croyez, c'est le plus agréable génie de tout l'enfer, le plus poli, le plus obligeant, le plus honnête : il faut que je vous en donne la connaissance. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Ne vous pressez point, je vous prie, attendons que le Bal soit commencé. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
Madame commençait à ne vous plus attendre. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ma femme me croit mort, à ce qu'il me paraît, Lisette ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Ma femme l'avait retenu pour être son mari ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Nous ne sommes visibles que pour qui bon nous semble. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
Et cet autre-là qui forme comme un chemin, que dénote-t-elle, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Les masques commencent à venir, et voilà le reste de votre meuble qui entre, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Serait-ce ma femme ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Comment, Madame, partager mon lit avec vos galants ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Comment ! (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
Palsambleu, c'est ma femme, à moi ? (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
C'est là cette petite innocente, qui n'ose regarder un homme sans rougir ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
Il faut commencer par me la rendre à moi-même. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Vous me le conseillez, je le veux bien, Monsieur le Diable : mais que Monsieur le Chevalier ne s'avise pas d'épouser ma femme de mon vivant. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR SIMON)

LE BON SOLDAT (1718)

Quoi, d'un jaloux vieillard je me verrais la femme ? v.2 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Vois, pour les abuser comme il faut que j'agisse. v.33 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Comme je me serais accommodée. v.49 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Mon homme a votre argent, si vous vouliez l'attendre. v.81 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
Ma foi je doute fort demain comme aujourd'hui v.83 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
Avez-vous commencé votre plainte ? v.122 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Comment diable est-ce donc que ceci se bricole, v.134 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
Comment lui faire ouvrir la bouche ? v.146 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
Mais, mamour, comment faire, v.161 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
Sans qu'une femme soit à ses trousses, j'enrage, v.182 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Je le crois, mais, Madame est une jeune femme, v.221 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Comment, que fait cela ? Quoi, vous souffrir chez moi, v.223 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Souffrir, avec honneur, le moindre homme céans ? v.228 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Mais, comment voulez-vous, Madame, que je fasse, v.229 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Rien n'est si chatouilleux que l'honneur d'une femme, v.234 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Le moindre homme suffit pour ternir notre honneur, v.236 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Sans le mari, toujours la femme se chagrine, v.245 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Hé, j'en sommes payés, je n'en demandons rien. v.264 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
Ah, Madame, serait-ce en faveur de ma flamme ? v.290 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Il ronfle comme il faut. v.300 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
La Table comme elle est. v.311 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
La femme et le mari s'entraimer davantage. v.330 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
Souffrir un homme ici, seules, en votre absence, v.333 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Et chacune a, je crois, mangé sa pomme cuite. v.342 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
L'ombre d'un homme met Madame au désespoir. v.347 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Et je suis sûr qu'il est sorcier comme une vache. v.386 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Mais comme il est céans, il faut bien qu'il en sorte, v.449 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
La voulez-vous d'un boeuf, ou d'un homme, ou d'un diable ? v.453 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
La figure de l'homme est la plus agréable : v.454 (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Que comme un tourbillon il sorte de ces lieux, v.455 (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
Comment souhaitez-vous qu'il soit vêtu ? v.462 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Suivez-moi tous. Comment je reste seul ici ? v.475 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Elle vous haïssait, Monsieur, comme le Diable, v.486 (Acte 1, scène 18, JACINTE)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Je ne te connais plus ; toi qui es la fille du pays la plus enjouée, la plus gaillarde, la plus mièvre : te voilà tout je ne sais comment. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Ce n'est pas tout à fait comme la fortune de ton père. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Il te trouva de l'esprit, apparemment. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Hé bien, mes enfants, où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Tout cela se passera-t-il comme il faut ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Hé, parguenne oui, je sommes barsés avec ça ; et tous petits que j'étions, j'avons toujours eu ly et moi de la sympathie pour les armes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Pour peu qu'an soit brave, et un tantinet aimé des femmes, son fait queuquefois son chemin bian vite au temps qui court. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Morgoi, m'est avis que je sis né pour être un grand homme. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
Je serais bian fâché que dans tout le Pays, il y eût un si brave homme que moi. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Comment tout le monde ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Morgué, ne vous fâchez point, à ça près, et queuques autres petites bagatelles, n'an sait bian que vous êtes honnête homme, parsonne ne vous le dispute. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Je m'en sers en honnête homme, comme vous voyez, j'en ai plus qu'il ne m'en faut, et c'est ce qui fait aussi que je suis si désintéressé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Je sis tout comme ça, le bian de mon prochain ne me tente point ; et n'an ne me reprochera jamais d'avoir une obole à qui que ce soit. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Le prix proposé est de dix mille francs, comme vous savez, cela est-il rempli ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Comme c'est une façon de loterie que staffaire-ci, faut que ça se tire de même, avec de la conscience et de la règle, ça est respectable, voyez-vous, il ne faut point de friponnerie là-dedans, je n'y trampe en rian, je m'en lave les mains. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Je suis ravi de vous voir des sentiments d'honneur comme ceux-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Comme sti qui aura le prix doit épouser une fille du lieu, je n'avons enrôlé que des garçons et des hommes veufs, voyez-vous ? (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Hé oui, mais je sommes les Juges pour juger de tout ça, nous autres ; bon droit comme vous savez, a besoin d'aide. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Vos intérêts sont en bonne main ; laissez-moi faire, et allez achever de disposer toutes choses pour commencer la cérémonie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Allégresse, Monsieur le Prévôt, allégresse, épanouissement de coeur, dilatation de rate, parfait abandonnement à la joie ; nous sommes les plus heureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
L'événement n'est point encore arrivé, mais il arrivera incessamment, tout le pronostique, tout le dénote. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Mon frère, je voudrais veiller toute ma vie, comme j'ai dormi cette nuit. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je le connais, je le connais ; nous n'avons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Il a tiré de son carquois une flèche dorée, qu'il m'a lancée tout droit au coeur ; et comme si ç'eût été le signal, ou plutôt un avis aux Chevaliers de l'objet où leurs traits devaient s'adresser ; je les ai tous vus me coucher en joue, le feu prendre, leurs coups partir, et je m'en suis trouvée toute criblée. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Il me regarde comme une visionnaire, qui me repais d'idées chimériques, et je le regarde moi, comme un fou malin, qui est jaloux de mon bonheur, et qui voudrait ensevelir mes charmes dans l'obscurité du célibat ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
Le prix est pour lui ; c'est lui qui m'aura, mon coeur me le dit, l'amour m'en assure, et je regarde cela comme une chose déjà faite. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Bonjour, Mademoiselle, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Fort à votre service, Mademoiselle, nous sommes faits de bonne heure dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
C'est un avantage que nous avons aussi dans la nôtre ; nous paraissons toujours plus formés que nous ne sommes. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Il y aurait moyen de greffer de beaux fruits sur un sauvageon comme vous, Mademoiselle. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Peut-on vous demander, Monsieur, comment vous vous appelez ? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je viens ici pour tâcher de gagner le prix ; et si j'étais assez heureux pour y gagner un coeur comme le vôtre, ce serait un prix pour moi plus précieux que tous les prix de l'Arquebuse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Vous pouvez tout, Monsieur, fait comme vous êtes. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
Le joli petit homme, quel air ! (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
C'est bien dit, ma nièce, et malgré votre père qui est un libertin, qui voudrait que tout le monde fût comme lui, et qu'on ne se mariât point dans sa famille. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
Qu'il soit comme il voudra, ma tante ; ce sont ses affaires. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
Je veux être comme ma mère, moi, ce sont les miennes, et les filles doivent tenir des mères, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
Vous regardez Monsieur comme votre cousin ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Hé bien, regardez Monsieur comme votre oncle : queuci, queumi, les choses sont aussi avancées de part et d'autre. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Est-ce que vous l'avez déjà commencé, ma nièce ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Comme vous, ma tante, il n'est encore qu'ébauché fort imparfaitement ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Un Gentilhomme de Picardie, un Chevalier d'Amiens, ma tante. (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Je le suis trop pour proposer des choses raisonnables à un fou comme lui. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Pour ça non, ma tante : mais Monsieur de Tours ne pourrait-il pas? comme vous êtes l'aînée, et que c'est votre Chevalier, à vous. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
À quoi siable vous amusez-vous, et que ne faites-vous comme les autres ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Comme c'est moi qui ai mis tout ça en train, je vous avoue que ça me flatte. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
On me regarde, morbleu, comme un Général ; et dans le fonds, j'aime mieux commander là, qu'à une armée ; ça n'est guères moins glorieux, et il y a bien moins de risque. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Non, mon oncle : comme voilà des personnes qui vous demandent aussi, ayez la bonté d'expédier leurs affaires avant que d'aller ailleurs. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Je vous dirai, Monsieur mon frère, que nous sommes tous d'accord, et que nous n'avons besoin de vous que par manière d'acquit. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Voilà trois mariages sur le Bureau, comme vous voyez : si vous y donnez votre aveu, à la bonne heure ; si vous le refusez, on s'en passera, tout coup vaille, et l'on ne laissera pas de passer outre : voilà de quoi il est question. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous, ma soeur, vous êtes folle, et je vous ferai mettre aux Petites-Maisons incessamment. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Et vous, Messieurs les inconnus, tant présents, qu'absents, vous êtes des suborneurs de filles, et comme tels, je suis en droit de vous faire arrêter comme Prévôt, moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Je ne m'épouvante pas de ce qu'il dit, faites comme moi, ma tante. (Acte 1, scène 12, NANETTE)
Ce sera pour moi, le joli petit homme ! (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
Le joli petit homme ! (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
Y en a-t-il de plus pressantes que celles où nous sommes ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Tu ne te trompes point, c'est moi-même ; et comment te portes-tu, mon pauvre cadet de la Badaudière ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Nous vous regardons ordinairement comme les Trésoriers auxiliaires des Troupes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Je m'y suis fait des jaloux ; ils ont écrit au Bureau contre moi, un mauvais vent a soufflé sur mon affaire ; et l'on m'a cassé comme un verre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
À un homme de fortune, à un Prévôt de petite ville ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Pour nous autres Parisiens, encore passe, mais un Gentilhomme de la Garonne? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Et comment, mon cher Chevalier ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Il est homme de caprice et d'entêtement. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Vous faire assigner, non, nous ne sommes pas processifs ; et voilà la Juridiction par-devant laquelle il faut répondre. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
Vous faites assembler je ne sais combien de monde, toute la Ville est hors la Ville, tous les environs sont à l'entour ; on n'attend plus que vous, on ne veut point commencer que vous n'y soyez. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Il faut que chacun se rende à son devoir, comme vous savez. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
Sti qui visera le mieux gagnera mille pistoles, et une fille à choisir dans le Bourg, telle qu'il lui plaira, pour en faire sa femme. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Ô çà, Monsieu, dans queule brigade voulez-vous être, car tous les tireux se mettront par brigades, comme vous savez. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
Comment est-ce que je ferons ? (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
Sandis, mets-moi dans la première venue, dans celle d'ici, si tu le veux ; j'en deviendrai, si j'y prends femme. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
Il faut éviter le procès, charmante Sophie, une belle-mère comme Madame, ne saurait que vous faire honneur ; je connais les Bracassaks, c'est une des meilleurs familles de la Garonne. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Je ne parle pas à vous, Monsieur, je n'offense jamais personne en face, je suis trop honnête homme, et je ne m'adresse jamais qu'aux absents. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Puisque le respect pour les Dames ne vous retient pas, il est bon de vous dire que je me regarde comme le gendre de Monsieur le Prévôt. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Comme son gendre ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Vous m'avouerez qu'il est bien désagréable à un honnête Gentilhomme, Neveu d'un Procureur du Roi, fils d'un Maire de Ville, de donner son argent, soixante bonnes livres pour tirer un prix considérable, mille pistoles et une fille, et de n'être averti de rien, d'être regardé comme un zéro, et de se voir passer la plume par le bec. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Voilà un petit Gentilhomme Picard qui a la tête bien chaude. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Un nouviau venu, un homme de bian loin, car parsonne ne le connaît, c'est ce qui fait qu'ils le croyons le Diable, voyez-vous Gros-Jean l'a mis dans la Brigade d'ici, parce qu'il n'avait point de pays, n'an croit qu'ils sont sorciers tous deux, et Gros-Jean n'a qu'à se bian tenir, n'an l'y revaudra, c'est ly qui a prêté s'narme. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Tout justement, vla comme on l'appelle, et ce nom-là fait peur à tretous, il n'y en a morgué point qui ne tremblions pour queuqu'un de leurs membres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Il est tout ébahi, qui ne sait que dire comme tous les autres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Je ne sais pas, Monsieur, comment vous prétendez ?... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
Noble comme Amadis, v.56 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Il crut y prendre femme sage, v.60 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Et qu'il trouva sa femme double, v.67 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Bous sommes abimés ; v.79 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÃŠTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Nous devions bien l'amener le pauvre petit bonhomme. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Je pense quelquefois comme toi, ma pauvre Marton ; mais c'est un caractère si singulier que ce Monsieur Oronte ; il me rend des soins, il m'aime, je n'en saurais douter, mais il n'est pressant que quand je suis fière, quand je me radoucis, je l'embarrasse. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Je veux les brouiller, j'y réussirai, c'est dans cette vue que j'ai fait avertir Célide de notre partie, et que j'ai commencé, moi, depuis quelques jours, à me brouiller avec mon banquier d'Amiens. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Vous avez tort, Madame ; c'est un fort bonhomme que Monsieur Butorville. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Sur ce pied-là, voilà un homme fort inutile dans le monde ; vous auriez dû vous en défaire plutôt. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je vous connais, Masques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Nous vous en sommes fort redevables. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Hé, comment cela ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Il n'est pas surprenant qu'elle ait de l'esprit, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Il n'y a presque pas de moyens imaginables dont nous ne nous servions pour étendre notre domination sur tout tant que vous êtes : le jeu, le vin, l'amour, voilà les premiers pièges que nous tendons aux hommes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Sa mère est morte, il n'en sait rien, c'est un bon homme fort riche encore, il faut qu'elle l'épouse. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Mais, je ne la connais point ; comment m'y prendre ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
Commençons d'abord à connaître la situation du coeur de Célide, pour prendre des mesures plus justes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mais, indépendamment de ce qui vous regarde, vous devez m'aider à éclaircir les soupçons que j'ai de Clitandre. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
On pousse l'insulte, comme vous voyez ; la chose n'est que trop véritable, je suis outrée de chagrin. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
Simple curiosité d'approfondir le caractère des hommes. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
Mais comme l'Amour ne s'intéressera guères à vos affaires, il faudra tâcher que le diable s'en mêle ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Comment ! (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
Je pense que vous êtes un certain honnête homme. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Nous nous méprenons, comme vous voyez. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Sottise de jeune homme ; air ridicule de bonne fortune ; pure impertinence ; envie de donner matière à parler. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Ma foi, à commencer de compter par moi-même, la plupart des jeunes gens d'aujourd'hui sont de ridicules personnages. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Voilà Clitandre comme on me l'a dépeint, et je ne saurais m'y méprendre. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Comment donc ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je trouvais que nous sommes de grandes dupes, de la mode et des fantaisies de certaines Dames, de venir ici nous ennuyer pendant la nuit à une promenade, qui devient cohue. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Une jolie femme ne manque pas de vengeurs en ce pays-ci. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Que voilà un jeune homme bien fait et de bonne mine. (Acte 1, scène 12, MARTON)
C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
C'est un homme de condition, sans doute. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Il ne faut pas dire d'injures à une femme. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Et voilà les hommes. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Et voilà les femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
On vous en a obligation, nous ne sommes point ingrates. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
C'est que nous ne sommes pas convenus de prix, vous surfaites et nous rabattons. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
Finette se déclare pour moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Je ne masque que mon visage, et point du tout mes sentiments, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Voilà une femme bien difficile à persuader ! (Acte 1, scène 17, MARTON)
Je suis d'Amiens ; nous sommes têtus, nous autres : je n'en démordrai point ; je veux voir une fin. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Et j'attends encore la succession de ma bonne femme de mère qui est bientôt presque morte. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Un tant soit peu plus que sur celle des femmes, mais de guères. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Non, au contraire, on ne se trompe plus ; on se trompait autrefois, parce qu'on avait de la confiance ; mais à présent on met tout au pis : on s'attend à tout ; om compte là-dessus, et on ne peut être dans l'erreur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Elles se sont établies toutes seules : le plaisir, l'intérêt, l'ambition ; voilà les mobiles du commerce du monde. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Les grands scélérats que sont les hommes ! (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Cela se pratique aussi parmi les femmes ; c'est la même manoeuvre. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Cela serait incivil et bizarre à un galant homme comme vous. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
Je me suis engagé dans cette partie comme un étourdi, comme un sot ; achevez-la pour moi, je vous prie : les frais en sont faits, je vous laisse le maître. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Nous vous cherchons tous de tous côtés ; vous êtes d'accord, apparemment ; le réveillon est prêt, on se mettra à table quand il vous plaira. (Acte 1, scène 21, CIDALISE)
Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. (Acte 1, scène 21, MARTON)
Il y a d'heureux moments dans la vie, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MARTON)
Du succès de leurs flammes v.122 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Nous rend comme les Dieux v.147 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Assis près de sa femme v.150 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Femme d'un horlogeur, v.161 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Sa femme et son rival v.197 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

Écoute, ne pense pas rire, tout homme qui travaille pour Madame Thibaut, ne doit pas être un sot. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
On vous y fournira des femmes de toutes tailles, de tous âges ; et si vous plaidez, vous y trouverez des Solliciteuses depuis une pistole jusqu'à trente : voilà ce qu'on appelle une bonne boutique ; il n'y a point ici de nenni. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Contre un homme qui aura un jour plus de vingt-cinq mille livres de rentes. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Gentilhomme ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Comment t'a-t-elle connue ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Comment diantre ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Monsieur de la Brie est un trésor pour Madame Thibaut, et Madame Thibaut est un petit Pérou pour Monsieur de la Brie, et je ne sais comment ils pourraient se passer l'un de l'autre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
La voici qui revient de la ville, quel équipage pour une femme qui couche en joue un parti de cent mille écus ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Celui-là vous était recommandé, sans doute, puisque vous le nommez des premiers. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Oui, qui peste comme un beau diable de voir que rien n'avance. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Comment mettez-vous là ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Cet homme tout nu. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Dame, je ne sais pas son nom : c'est ce grand homme tout déguenillé, à qui vous avez promis un emploi dans les Gabelles. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Bon, comme s'il ne voudra pas l'emmener ? (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Oh, je lui conseille d'avoir des volontés, Messieurs les Fermiers lui donneront des femmes pour les emmener ! (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Un homme pour un Privilège. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Comme l'affaire presse, et qu'il faut du temps pour les instruire, on a cru... (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Comme si le Procureur voudra recevoir l'un sans l'autre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Comment donc ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Lui est-il arrivé quelque disgrâce qui le dégoûte du commerce ? (Acte 1, scène 5, LE MA?TRE ? CHANTER)
Hé, je vous connais, vous ne seriez pas le premier du métier, qui ayant ordre de faire un présent à une Dame, aurait en homme habile partagé le différend par la moitié. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Parce que je suis femme, peut-être ? (Acte 1, scène 7, DORISE)
Des femmes à l'Académie ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Par mon moyen, on parlera dorénavant au Palais comme on parle à la Cour. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Le merveilleux génie de femme ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Oh, que vous n'en demeurerez pas là : belle et jeune comme vous êtes, pour peu que votre mari soit vieux, vous serez bientôt réimprimée. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Mais apparemment, Cléante ne peut pas tarder à venir ; allons changer d'habit, et donner ordre à ce qu'il faut, pour le recevoir en veuve de qualité. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Présentement que nous sommes seuls, viens, que je t'embrasse mon pauvre Jolicoeur. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Tu sors d'un carrosse magnifique, et tu es vêtu comme un Colonel. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
J'ai pris le nom de notre Capitaine, je me fais appeler Cléante, et je suis Gascon comme lui. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Me crois-tu assez indiscret pour appeler la Ramée, un homme qui a un carrosse et quatre laquais ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Combien y a-t-il de gens à Paris, qui, comme toi, ont un bon équipage, et qui seraient bien fâchés qu'on les appelât par leur premier nom ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Comment donc ! (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Comment diable ! (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Ce n'est qu'une salle à breland pour les laquais : la maîtresse de ce logis est une femme de qualité, veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui a amassé des biens considérables, et qui, de crainte de dépenser un sou, s'est laissé mourir de faim. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Hé comment as-tu fait cette connaissance ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Prévenu que pour prendre une femme, un carrosse est un merveilleux trébuchet, j'ai donné dans l'équipage, et je me suis jeté dans le grand monde. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Crois-tu qu'à la première conversation, la Dame me trouvant de l'esprit, elle se sentie toute émue de tendresse pour moi ; et moi la voyant riche et toute brillante de pierreries, je me trouvai pour elle tout de flamme. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Oh, tu es comme il faut être. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Croiriez-vous bien, Monsieur, que cet homme-là donne cinquante mille écus à ses enfants ? (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
Çà commencerons-nous, Madame ? (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
À propos, je trouve à placer vos deux mille pistoles sur un jeune homme de famille, qui les emploiera à se faire un bon équipage pour donner dans la vue à la veuve d'un partisan. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Il ne me manque que la Charge, car j'ai d'ailleurs toutes les parties nécessaires pour faire un parfait habile homme. (Acte 2, scène 4, LA BRIE)
Comment ! (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
Va, va, te dis-je... Mais que me voudrait ce Gentilhomme ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
Comment, diable ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'en suis fâchée, quoiqu'au fond c'est bien dommage qu'un joli homme comme vous aille à l'armée. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Lorsqu'on est né l'épée au côté, je crois que partout ailleurs un homme de mon âge fait une sotte figure. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Croyez-moi, mon beau Gentilhomme, ne méprisez point mes conseils ; il y a tant de femmes qui ne s'appliquent uniquement qu'à réparer dans une jeunesse indigente le tort que lui fait la fortune : tâchez de vous associer avec quelque riche veuve. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Quand un équipage est en désordre, il vaut mieux, pour le remettre, avoir recours à sa femme qu'à l'usurier. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Prendre une femme ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ce que tous les autres jeunes gens qui épousent des femmes déjà surannées en font, leurs Intendantes et leurs Fermières. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Une femme de vingt-cinq mille livres de rente, le joli poste pour un jeune homme, si cela n'obligeait point à résidence ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Un homme de votre qualité est-il pour passer ses jours comme un Bourgeois cousu aux jupes de sa femme ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Madame y est-elle, on va à la Cour : vient-elle à la Cour, on retourne à Paris ; de manière qu'en tout un an, un mari n'aura pas donné quarante jours à sa femme. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Six semaines auprès d'une femme ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous ne voyez donc pas une femme ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Je les verrais toutes, si elles étaient toutes faites comme toi. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'y vais ce soir à la faveur de cet habit : je les observerai de près, j'étudierai jusqu'à leurs moindres gestes ; et si le coeur m'en dit, je les frotterai tous deux comme tous les diables. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
La pauvre Nourrice, étourdie de vos discours, et intimidée de vos menaces, reporte l'enfant au Maître de Musique, et je crois que nous en sommes tout à fait débarrassées. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
C'est un homme d'un grand poids ! (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Il deviendra comme les autres. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Oh, diantre, Madame, il va vivre désormais en honnête homme, son laquais dit qu'il se va marier. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Apparemment. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Ce sont de bons impertinents, de la vouloir noircir : une femme qui ne s'est occupée pendant tout le cours de sa vie, qu'à fonder des carrosses à perpétuité à de jeunes gens de naissance, que la nécessité mettait hors d'état d'en avoir. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Homme de Cour et de qualité comme je suis, je ne pars que quand il me plaît. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
Comment donc vos affaires avec Madame ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Vous alliez donc prendre une femme jusqu'à nouvel ordre ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Les jours sont courts pour un homme qu'on attend à souper à cent cinquante lieues d'ici, il n'y a pas un moment à perdre. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
J'espère qu'après que vous l'aurez vue, vous avouerez comme moi que les cent mille livres qu'elle vous apporte en mariage, sont moins à estimer que sa beauté. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Renvoyer cet homme à mon père, Madame, lui promettre tout, et revenir sur mes pas ; me mettre, si vous voulez, hors d'état de faire ce qu'on veut de moi. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Hé, comme vous voilà bâti, quelle métamorphose ! (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
C'est elle qui vous marie, apparemment ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Mais, je vous trouve bien hardi de prendre une femme sans me consulter ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Comment ferons-nous pour la toilette ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Comment ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Madame est une femme qui s'entend à tout. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
Je suis le plus trompé du monde, si ce n'est ma Maîtresse avec un jeune homme. (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)
Ces sortes de femmes connaissent toute la terre : sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 3, scène 7, LE CHEVALIER)
Si vous n'en étiez pas si pressé, je connais un jeune homme qui s'est brouillé depuis peu avec la femme d'un Banquier : s'ils ne se raccommodent pas ; son carrosse sera bien votre fait. (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
Et moi je le prétends : elle est à vendre apparemment ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Un homme que je devais épouser demain, de qui la Tante faisait ma fortune. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Est-il possible qu'elle ne reconnaisse pas à mes allures que je suis homme de qualité ? (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
Ces deux grosses femmes que vous me dites de voiturer m'ont fait courir jusqu'à dix heures du matin, et encore ne m'ont-elles rien baillé pour boire. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Il y a comme çà des espèces de Dames qu'on ne remène jamais jusques chez elles, et je menons plus celles-là que des autres. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Comment donc ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
Q'un honnête homme, pour m'engager au secret, me donne quelque argent, ne dit-il pas : Tiens, mon enfant, voilà pour boire ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Mais, il me reste du côté de ma mère assez considérablement de bien ; mais comme mon père m'a laissé encore plus considérablement de dettes, je ne vous ferai le détail que de mon revenu le plus liquide. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Si je vous allais donner une femme, dont le revenu fût comme le vôtre tout en étoffes, la cuisine serait bien mal fondée. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Comme j'ai grands fonds de crédit, moi, il faudrait pour diversifier les choses, que la Dame eût grands fonds de terre. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je ne voudrais pas qu'il vît tout ce commerce. (Acte 4, scène 3, MADAME THIBAUT)
C'est donc une maîtresse femme, à ce que je vois ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Irrité de l'injustice de ma mère, comme je suis de profession à savoir ce que c'est que le droit de représailles, j'ai pris le temps que la bonne Dame était au bal, j'ai enlevé la vaisselle neuve, je l'ai fait apporter ici. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Que vous avez-là un honnête Gentilhomme de fils, mon cher Monsieur ! (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
C'est un compère qui me dépense bien de l'argent : il est Capitaine de Dragons, et il vit comme un Colonel. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Hé, mais comme de coutume, montrer ces dentelles, dire qu'elles sont de hasard. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Qu'il est heureux de trouver de ces hardes-là pour entretenir sa femme à si bon compte ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
La bonne conduite de femme ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
Des dentelles de l'un, des bijoux de l'autre : comme la dépense se partage ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
Je me soucie bien où, pourvu que ce soit avec une femme qui n'ait qu'un mari. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Quelle imprudence à des femmes de se faire servir par des enfants, avec leurs petits dragons ! (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
Ma femme dans cette maison ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Serait-il à la peine de vous voler, si nous étions ensemble, comme nous devrions être ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Comment, vous reviendrez avec moi ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Le Ciel m'en préserve ; demeurons plutôt comme nous sommes. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
La voici avec un homme d'épée ; de peur de quelque inconvénient, allons faire mes plaintes chez un Commissaire. (Acte 4, scène 10, DORANTE)
Comment sandis ! (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
C'est tout un Orchestre que cet homme a sur ses épaules. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Vous vous amusez à la bagatelle ; ce n'est point un concert, c'est un bon contrat qu'il nous faut : votre Notaire est un habile homme. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Je ne sais ce que c'est ; mais je viens de rencontrer deux hommes qui descendent vos degrés comme si le diable les emportait. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
À voir comme ils courraient, j'aurais cru... (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Vous n'avez qu'à parler, Madame, je cours au Notaire comme au feu. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
Après six semaines de veuvage, est-il seulement permis de se souvenir de sa femme, que pour se réjouir de n'en plus avoir ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Vous me soupçonnez de pleurer ma femme ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Il faudra donc que vous rendiez le mariage de votre femme à sa famille. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Comment ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Cette femme n'y consentira jamais, Gabrillon ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Elle a une petite fille à peu près comme était la vôtre. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Comment, mille écus ! (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Vous autres hommes, vous jetez l'argent par les fenêtres, laissez-moi ménager la chose. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Gabrillon, faites-moi venir cette femme ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
C'est la première femme de Paris pour toutes sortes d'affaires. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Comme Madame est dans le goût de quitter, je vais bientôt me mettre en boutique. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Comment donc ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
C'est une femme qui aime sa petite fille au-delà de l'imagination. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
Vous ne m'aviez point donné ordre de passer cette somme ; mais pourtant, voici comme j'ai raisonné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Si Monsieur Dubois n'a cet enfant pour remplir le vide que la petite fille défunte laisse dans sa famille, il sera obligé de rendre tout le bien de sa femme. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Comme si je n'avais point parlé. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Voilà une femme qui a bien du naturel, Monsieur. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
Sans aller chez moi, Madame Thibaut, voilà trois billets payables au porteur, les trois ensemble font quatre cent vingt livres plus que la somme. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
Adieu, retournez chez vous comme si de rien n'était, engagez la nourrice à se taire ; et quand il sera nuit, envoyez-moi votre carrosse, je vous porterai l'enfant moi-même. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Son bonhomme de mari est plus amoureux d'elle qu'il ne l'a jamais été : il faut savoir toutes les excuses qu'il lui a faites, d'avoir cru ton petit neveu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Savez-vous que vous parlez au premier homme du monde pour le Dramatique, à un bel esprit, à un Auteur du premier ordre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Comment sifflée ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Il y a de certaines pièces comme cela, que les représentations gâtent. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Nous verrons, nous verrons, Messieurs du Parterre, si vous sifflerez à l'avenir les Auteurs et les Comédiens, comme on siffle les linottes et les perroquets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Comme je ne puis faire pour moi, que je ne fasse en même temps pour trous les autres Poètes mes confrères, j'ai trouvé qu'il était à propos d'adresser mon Placet au nom de toute ma communauté des Auteurs, de Paris s'entend. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Je ne doute point, SIRE, que les ennemis de la science ne représentent à Votre Majesté que nous exigeons d'Elle une chose impossible ; qu'il est naturel au Parterre de siffler, comme à nous de parler. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Je n'ignore pas non plus qu'eux, SIRE, que Pline le Naturaliste dans son Traité des Animaux, au Chapitre du mouvement vocal, dit que l'homme parle, que le Cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que l'âne brait, et que le Parterre siffle ; je sais, dis-je, tout cela comme eux, SIRE ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous osons espérer, etc. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Je le crois comme cela. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Si elle réussit, et que tu sois en goût de Comédies, tu n'as qu'à te renommer à la porte, Monsieur de la Protase, mon nom est le passe-partout du Théâtre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
La voici tout à propos, comme si nous l'avions mandée. (Acte 5, scène 3, GABRILLON)
Je trouverai par ton moyen, peut-être, quelque femme qui n'aura point de frère. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Tu es une femme adorable. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Fi, Monsieur, vous êtes pour cela une trop bonne pâte d'homme. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Comment ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Çà, voyons, ma petite femme, on t'a dit que Madame Thibaut en avait un, n'est-ce pas ? (Acte 5, scène 5, ORGON)
Mignonne, comme tu cries. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Mon fils, pour peu qu'une femme aime son époux, peut-elle entendre parler de la mort d'un mari, sans mourir elle-même de douleur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Voilà une femme qui m'aime bien, Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 5, ORGON)
Que t'ont fait les maris, pour être sujets à la mort comme les autres hommes ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Je ne sais comme vous l'entendez ; mais pour moi, cher petit mari, je prétends mourir la première. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Dame, qui va deviner qu'une femme aime de cette force-là ? (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Mais à condition que vous avertirez ma petite femme quand il vous viendra de ces rencontres-là. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Par ma foi, voilà un bon homme, et une habile femme. (Acte 5, scène 6, GABRILLON)
Vous n'avez qu'à me dire comme il vous le faut ; car nous ne nous sommes point encore assez expliquées. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Comme il me le faut ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Comment voulez-vous que je fasse ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
J'ai des enfants qui me manquent de respect, des fermiers qui ne me paient point, des créanciers qui me persécutent : il n'y a pas jusqu'à un fripon d'apothicaire, qui, comme je sortais de chez moi, a eu l'insolence de me donner ses parties en présence de dix personnes. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Ainsi vous ne vous souciez pas fort d'avoir un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Un jeune homme ! (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Il serait beau qu'on me prît pour la grand'mère de mon mari, comme il est arrivé à des femmes de ma connaissance. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Car enfin, quelle protection pourriez-vous attendre d'un homme de soixante ans, par exemple ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Qui est l'homme qui songe à se marier à cet âge-là ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Quelle est la femme qui en voudrait ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
C'est que comme mes enfants sont jeunes, pour les tenir plus longtemps dans leur devoir, ils auraient besoin d'un beau-père qui ne vieillit pas si tôt. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Et vous dites que vous ne voulez pas d'un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Un homme est-il si jeune à vingt-sept ou vingt-huit ans, par exemple ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Tenez, voilà peut-être l'homme de Paris le plus propre à vous venger de vos enfants. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Combien de maris voudraient que leurs femmes en eussent un semblable ! (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
Comme il me regarde, ma physionomie lui revient sans doute. (Acte 5, scène 8, MADAME TORQUETTE)
Ah, le beau jeune homme ! (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Somme totale, vingt-neuf mille livres. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Comment donc ? (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
Messieurs, prenez garde à ce que vous faites, Madame est une femme de qualité. (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
Comment, Madame de Bretagne, vous vous jouez à un Gascon, et à un Gascon Capitaine ? (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
Tu vois, mon pauvre Jolicoeur, le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
Comment donc ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)
Que te voilà pris comme un sot. (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Reposons-nous un peu, s'il vous plaît, Mesdames, je suis las comme un pauvre Diable ; et ce n'est pas peu de fatigue à un boiteux comme moi, d'avoir apporté deux femelles comme vous, de plus de trois cent lieues. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je trouve que vous ne nous avez pas encore assez éloignées de Madrid ; et si mon mari découvre où nous sommes? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Et comment donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Oh, sans colère, Madame Thérèse, remerciez-moi de ne mettre qu'un joli homme sur votre compte, vous savez bien que j'en puis nommer d'autres. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je ne vous fais point de montre, comme vous voyez, je vais tout d'abord au meilleur. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Après avoir passé les monts, j'aurais pu me reposer, vous arrêter, en passant, à Bayonne, à Bordeaux, à Tours, à Poitiers ; mais j'ai eu peur de vous laisser prendre un air de Province, dont les femmes ne se défont pas aisément : il n'y a rien de plus ridicule que ces airs de Province, à ce que l'on dit du moins. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il n'est rien tel que de se trouver d'abord dans le centre, et de commencer, avec les dispositions que vous avez déjà pour le monde, à se former sur ce modèle de la Cour et de Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais en quel endroit de Pris sommes-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Une femme d'esprit et d'expérience, comme vous, peut-elle faire cette question ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Nous sommes ici à la Comédie ? (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
La Comédie et ses dépendances sont de ma direction, comme vous savez ; et quand on arrive dans une Ville, il est bon de descendre d'abord dans un lieu connu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Comme toutes choses ont différentes faces ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous vous plaignez de lui sous le nom du Diable Boiteux ; et comme Cupidon, vous n'êtes pas une de ses plus mauvaises pratiques. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Oui, si tout le monde était comme moi, le Diable Boiteux corrigerait plus de gens que tout le reste de l'enfer ensemble. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est pourtant un assez bon Diable ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, qu'en découvrant les défauts des hommes, il ne les révèle point aux personnes intéressées, et qui pourraient faire éclat. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Comment, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Si j'étais à votre place, j'en porterais le deuil, comme Léandre vous le propose. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Il compte là-dessus apparemment ; car il me mande que Monsieur le Greffier en sera. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Le pauvre homme, il n'a plus guères à souffrir, du moins les Médecins disent qu'il ne passera pas la journée. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
C'était un si honnête homme, Madame. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Sans son grand benêt de neveu Blaise Lucas, qui arriva hier d'Amiens, à pied, toujours chassant, ma conscience serait encore plus tranquille, Marton : cet animal-là m'est venu voler, comme s'il m'avait attendue au coin d'un bois. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Mon pauvre mari, que je n'ose encore dire défunt, leur laisse une petite somme en commun, à condition qu'ils se marieront ensemble : mais on dit que je pourrai contester cela, et leur faire quelque chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Je n'aurai plus guère que cela à faire, Marton, et j'ai pris toutes mes mesures d'ailleurs, comme tu sais. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Il ne faut pas dépouiller un homme de tout avant sa mort, ma pauvre Marton. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Voilà une pauvre femme qui sera fort affligée, si son mari en revient. (Acte 1, scène 5, MARTON)
On nous a mandé qu'il était presque à l'agonie : j'en suis fâché ; car nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Que mon maître qui lui en voulait d'ailleurs, comme tu sais, pensa lui donner un jour cent coups de bâton, sous ce prétexte-là. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
En quel état est-il, le pauvre homme ? (Acte 1, scène 5, L?PINE)
Comment va sa maladie ? (Acte 1, scène 5, L?PINE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Non, vous avez raison, d'accord ; mais en Été, comment mieux faire ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
Ne perdons point de temps, Mesdames, le bal est commencé, il durera peu. (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
C'en est fait, il n'y a plus moyen de sortir, l'oncle est défunt apparemment, la tante vient ici. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Cet homme-là pouvait encore vivre trente ans. (Acte 1, scène 10, MARTON)
Attends, ne bouge, la voilà qui revient avec un homme de robe. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Çà, voyons, par où commencerons-nous ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Oui, sans enfants, Monsieur, mais non pas sans femme. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
Commençons toujours par sceller cette armoire. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Qu'on se garde bien de toucher là, au moins, l'affaire serait sérieuse ; les femmes quelquefois croient que ce ne sont que des bagatelles. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
C'est agir prudemment. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Si quelque chose peut m'en consoler, c'est qu'il est bien mort, le pauvre homme. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
Une jeune et jolie veuve comme vous, qui enterre un mari, c'est une femme qui affiche la situation où elle se trouve ; la peut-elle apprendre à trop de gens ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
Une femme qui, pendant tout le cours de sa vie, aura été tendrement chérie de son mari, ne pourra pas, après sa mort, lui donner des marques les plus solides de son affection ? (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
Il faut que cet homme-là soit fou au moins : comme s'il n'était pas permis pour son argent de se faire enterrer à sa fantaisie. (Acte 1, scène 14, MARTON)
La Couturière et le Marchand disent qu'ils commencent à s'ennuyer. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Ils commencent, ma nièce, ils commencent ? (Acte 1, scène 15, MADAME LUCAS)
Oui. Comment te trouves-tu d'être sous le scellé ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
Et comment cela ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
Comment ? (Acte 1, scène 17, MADAME LUCAS)
Madame Lucas, ma chère petite femme ! (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Je me meurs, c'est lui-même, voilà comme il avait coutume de m'appeler : je ne reconnais pas tout è fait sa voix cependant. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Oui, je le vois comme toi. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Cet homme-là avait des connaissances partout. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Je suis en peine, ma chère femme. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Nous avons ordre, ma chère femme, de demeurer tous trois chez vous en garnison, jusqu'à ce que l'original du testament soit en pièces. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Je le révoque, ma chère femme, prenez garde à ne pas me contredire. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Le genre humain est partout le même, et les femmes de Madrid pleurent leurs époux à la manière de ce pays-ci. (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Tandis que l'Amour sommeille, v.1 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Et vous prenez femme coquette ; v.13 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Dans le commerce d'aujourd'hui, v.33 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)

LES FÉES. (1699)

Commet à mon expérience, v.23 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Comme lui quelque jour chargés du soin du monde, v.32 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
Et jaloux comme lui de s'en faire adorer, v.33 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
Non, ma soeur, vous n'avez point de bonnes raisons pour justifier l'irrégularité de votre procédé ; et parmi les Fées comme nous, les règles de la politesse et de la bienséance devraient un peu mieux s'observer. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
Vous prêchez sans cesse une régularité que vous n'avez point ; et si vous vouliez m'obliger à quelques égards pour vous, il fallait commencer à n'en pas manquer pour moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Que vous peut importer l'opinion d'un homme comme moi ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Darinel s'en défend en vain, et je prétends, comme ma soeur, qu'il décide notre différend. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Lorsque par l'indiscrète curiosité d'Astur, que l'hymen de la Fée de la Raison, notre soeur fit Souverain de ces contrées, de simple pâtre qu'il était auparavant ; lors, dis-je, que le destin eut forcé cette malheureuse Fée de disparaître aux yeux des hommes, et d'abandonner sa famille... (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
J'en suis bien fâchée, par parenthèse : c'était une bonne pâte de Fée que celle-là, elle n'était point tracassière comme les autres, et son mari y a plus perdu que personne. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Nous nous chargeâmes, comme tu sais, ma soeur et moi, d'élever les deux filles qui avaient été le seul fruit de son mariage. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Et comment donc cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Comme la Princesse Cléonide est sous la mienne. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Cela sera comme tu le souhaites. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Et moi je te rendrai le plus voluptueux de tous les hommes. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Vous en avez pour moi, apparemment, puisque vous m'en souhaitez pour vous ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Être, comme moi, dans les intérêts de la Princesse Inégilde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Oui, assurément, cela est de fort bon sens ; laisse-moi faire, je préviendrai l'esprit du père ; en ce pays-ci la grande affaire est de prévenir, comme tu sais. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Je l'espère comme toi, Finette, et si tu savais... (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Les moments que je donne au sommeil ne sont pas les plus tristes de ma vie, chère Finette. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Je vais t'ouvrir mon coeur, Finette, n'abuse pas de ma confiance, et regarde comme une faiblesse pardonnable l'attention que je donne à des chimères, pour qui je n'en aurais peut-être pas, si j'avais plus d'usage du monde et de liberté. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
C'est une des sérieuses affaires des femmes du monde que ces chimères-là ; et après le jeu, l'amour, la bonne chère et l'ajustement, elles n'ont rien qui les occupe davantage que les Devineresses et les songes. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Un sommeil léger et tranquille assoupissait ce matin tous mes sens : mais il n'en avait suspendu l'usage que pour les flatter de l'illusion la plus agréable que tu te puisses imaginer. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
L'heure de mon lever est arrivée, mes femmes sont entrées dans ma chambre ; et quoique j'aie feint d'être malade ; je n'ai jamais pu obtenir de leur complaisance de me rendormir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Et que cette liberté de nous voir, que l'on commence à nous souffrir, me paraît d'un heureux présage ! (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Oh çà, mes filles, je vous ai voulu parler à toutes deux ensemble, parce que j'ai le même compliment à vous faire à toutes deux, et que toutes deux apparemment vous le recevrez de la même manière. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Parlez naturellement, oubliez que je suis votre père, regardez-moi comme votre ami. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Vos amants doivent se rendre incessamment ici ; je ne les connais pas mais vos tantes les Fées qui m'en ont parlé, en disent beaucoup de bien, elles les ont choisis comme pour elles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
La belle ressource pour une femme ! (Acte 2, scène 9, FINETTE)
C'est un homme réglé, de bonnes moeurs, sans malice, et qui n'a précisément que l'esprit qu'il faut pour être sage. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Tu ne t'ennuieras pas avec lui, c'est un Prince qui vit presque aussi heureusement qu'un homme d'affaires ; l'Amour est son premier Ministre, et c'est la Fortune qui a la Surintendance de ses Finances. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Hem, comment ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Comment ? (Acte 2, scène 10, ASTUR)
Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
C'est apparemment la Fée qui nous amène les Envoyés du Prince. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Le rang où vous me voyez ne me fais pas oublier où je me suis vu ; et comme je suis un Prince de fortune de la façon de feue ma femme, vous me faites beaucoup d'honneur de vouloir devenir mon gendre. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Nous attendons un Prince comme vous, pour épouser la Princesse sa soeur que vous voyez. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Qu'on prenne bien garde de ne la point fâchée ; c'est la plus sage et la plus vertueuse Fée... mais en revanche, c'est bien la plus emportée et la plus violente... Elle me fait quelquefois trembler ; et je la trouve encore plus méchante et plus acariâtre que feue ma femme ; aussi, feue ma femme n'était pas si sage et si vertueuse que celle-ci. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Oui : mais je ne regarde pas encore cette union-là comme une chose bien assurée. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Je l'ai remarqué comme lui, Madame ; et vous, ne vous êtes-vous aperçue de rien ? (Acte 2, scène 3, FINETTE)
C'est aussi ce que j'ai remarqué, et vous avez fort bien fait, Madame, il ne faut pas qu'une personne comme vous prenne garde à ces choses-là. (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Je vous respecte, Madame, et je vous crains, comme vous voyez. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Bon, le voici, je pense ; il est seul comme je le souhaite, et j'ai prudemment fait de je venir attendre ici. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
Parlez, Seigneur ; ce n'est pas d'aujourd'hui que nous nous connaissons ; j'ai toujours été bon à mille choses, et je me suis encore bien appris, depuis que vous ne m'avez vu, j'ai presque toujours vécu parmi des femmes. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Comment faire ? (Acte 2, scène 10, FINETTE)
On aimait dans ce temps-là comme on n'aime à cette heure ; une beauté fière est souvent la dupe de l'aventure. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Vous êtes la cadette, Madame, ne vous avisez pas de faire comme fit cette aînée. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
Je ne sais pas si ma fille s'en accommodera : mais pour moi je ne veux point d'un gendre comme celui-là, je vous en avertis. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
J'aime à suivre, comme ce Prince, les douces lois de la nature : elle ne m'inspire que de l'estime pour son mérite, et point d'amour pour sa personne ; et il est trop sage et trop raisonnable, pour exiger une chose qui ne peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Moi, Madame, je ne prétends point faire de violence à votre coeur : on m'a mandé, je suis venu, je ne vous plais pas, je m'en retourne ; et une de nos meilleures maximes, à nous autres Sages, est de nous engager à aimer, qu'autant que nous sommes sûrs de ne pas déplaire. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Parbleu, ces Sages-là sont de fort bon esprit : allons, tâche de t'en accommoder, il paraît bon homme, et il vient de loin, cela mérite attention. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Fais comme tu voudras, ce sont tes affaires. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Emmenez-moi donc avec vous, Madame. (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Voilà une fille égarée ; et quelque Fée qui en fait qui en fait plus que vous, se mêle apparemment de nos affaires ? (Acte 4, scène 3, ASTUR)
Je vous demande pardon, Madame, il ne serait pas du caractère d'un Sage de courir après une femme. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
Il ne la possédera point : mais je la perds comme lui, que deviendrai-je ? (Acte 4, scène 4, ZIRPHILIN)
Comment, pour Inégilde ? (Acte 4, scène 5, ASTUR)
Comme je ne suis pas faite pour être méprisée, on ne m'a pas instruite à être jalouse. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
C'est apparemment quelque Fée de vos amies qui vient de l'enlever à votre rival : courez la trouver, et ne craignez point d'être rebutée ; elle ne doit pas se faire une affaire de s'enrichir de mes refus. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
Vous venez de vous exprimer fort élégamment, Seigneur. (Acte 4, scène 6, DARINEL)
Fi donc, nous n'avons point de ces faiblesses-là dans notre famille ; je n'ai presque pas regretté ma femme, moi. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Viens, Darinel, comme ils ne sont pas grands, la visite en sera bientôt faite. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Je vous demande pardon, Madame, je croyais être seul, et je n'aurais pas parlé comme j'ai fait, si j'avais présumé qu'on eût pu m'entendre. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Vos discours et vos réflexions n'ont rien du tout qui m'intéresse ; je connais, comme vous, le ridicule de cette morale, si sévère en apparence, et si relâchée quelquefois en secret ; et plus j'ai d'horreur pour ceux qui la suivent, plus j'ai de goût pour la vraie sagesse. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Allons, que nos sujets et nos amis viennent en foule honorer les noces, et hâtons-en la cérémonie, afin que feue ma femme s'en retourne : car elle a des affaires en l'autre monde. (Acte 4, scène 14, ASTUR)

COLIN-MAILLARD. (1701)

La brave femme que c'était que votre défunte ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Je voudrais qu'ou l'eussiais vue, quand alle était ici aveuc ses bons amis, qui étiont aussi les vôtres, da ; car y beuviont tant à votre santé? Ma défunte à moi, qui était une maleigne bête, disait comme ça que ce n'était pas par amiquié qu'ils y beuviont, qu'ils se gobargiont de vous, qui s'en moquiont : mais mon opignon à moi, c'est qu'ils y alliont tout à la franquette ; et une marque qu'ils n'y entendiont point de finesse, c'est qu'ils n'y beuviont jamais qu'ils ne fussiont saouls. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
La mort efface tout, et je ne prends sur mon compte que le présent : du reste, je suis un bon humain, qui aime la paix et la tranquillité, et j'ai toujours regardé une femme, moi, comme un mal nécessaire, comme une de ces choses dont on ne saurait se passer dans la vie, et qu'il faut prendre bonnes ou mauvaises. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Oh parguenne ce n'est plus un secret, je sommes déjà promis l'un à l'autre, et j'avons fait des façons de fiançailles. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Comme elles sont de même âge, elles joueront ensemble à mille petits jeux, dont il faut quelquefois occuper ces jeunes personnes-là, afin de les distraire d'autres choses. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Les filles et les femmes ne sont jamais plus aises que quand leurs tuteurs ou leurs maris faisont les Colin-Maillards avec elles ; et je crois que c'est pour ça, Gieu me pardonne, que ma défunte à moi m'affectionnait tant. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
J'ai choisi ma maison de campagne, comme plus convenable à mon dessein, et tu ne me vois à Andrésy que pour cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Acoutez, Monsieu, si vous m'en croyez, je ne ferons qu'une noce de toutes les deux ; et comme la mienne est la plus chétive, alle ira par-dessus le marché, ce sera autant d'épargné. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Hé, mais, vela toutes les manières de la défunte : votre femme vous a gâté, Monsieur Robinot. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Tout petit que j'étais, alle s'est queuquefois sarvi de moi pour en faire accroire à votre bonhomme d'oncle, et s'est morgué de père en fils que je sommes attachés à la famille. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Vous le consultiez apparemment sur vos amours ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
C'est un homme de bon conseil pour ces sortes d'affaires, que votre Mathurin. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Ma femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
Votre femme, mon neveu ! (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Votre femme ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Je viens de la laisser là-dedans avec une jeune Paysanne, à peu près de son âge, peut-être lui ouvrira-t-elle son coeur plus volontiers qu'à moi : mais au bout du compte, mon neveu, l'on n'est point triste comme cela la veille de ses noces, quand on épouse ce qu'on aime. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
À cela près, commençons toujours par épouser, le reste viendra après comme il pourra, ma tante. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
Le reste ne viendra peut-être que trop tôt, et il n'est pas difficile de faire l'horoscope d'un mari qui a épousé sa femme en dépit d'elle. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Nous sommes hardis, comme vous voyez, dans notre famille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
Comment, Madame, est-ce que vous croyez que c'est de Monsieur qu'elle parle ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Comment, décampé ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Comment ; impudente ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Tour en arrivant, je lui ai fait un signe : elle tout d'abord, m'en a fait un autre ; j'ai recommencé, elle a continué ; j'ai passé devant, elle m'a suivie ; et sans nous être jamais connues, nous avons fort bien entendu tout ce que nous voulions nous dire. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Si j'avais eu de l'esprit comme votre Mademoiselle Angélique? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
C'est une raison que celle-là, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
À l'amiable ou non, elles se feront : cependant, comme on me pourrait imputer d'avoir ou surpris ou contraint cette petite créature, je vais prier mon cousin le Bailli de dresser lui-même les articles, et de donner un bon tour à l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Je saurai bientôt qui est le jeune homme ; et s'il est demeuré dans le Village, il ne peut pas s'y cacher longtemps. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Comment la tirer de ses mains, mon pauvre Lépine ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Comment morgué ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Vous êtes donc Mademoiselle Angélique, et vous n'avez comme elle que quinze ou seize ans tout au plus. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Qui est un joli homme, un grand garçon, beau, bien fait, Capitaine en pied dans un Régiment de garnison ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Allons donc, tenez-vous, petit badin, vous m'attendrissez trop, vous m'attendrissez trop : je suis toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Tant mieux, Madame, voilà comme il faut que soit Angélique. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Comment, Madame ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Laisse-moi faire, va, je suis pénétrée, je vais le conseiller comme pour moi. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Hé, Monsieur, ne prenez pas garde à cet homme-là. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
En attendant je vous demande pour toute reconnaissance, Éraste, de traiter ce coquin-là comme il le mérite, je vous le recommande. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Oui, mais nous sommes deux brutaux contre un, prends-y garde, tu te feras donner cent coups de bâton. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Ce n'est morgué pas comme ça qu'on m'amadoue. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
On m'a prié plus de cent fois pour des affaires comme ça : mais n'an s'y prenait d'une autre façon. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Comment ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Tâche de rejoindre le Jardinier, et de l'amener ici comme sans dessein. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Si cela est comme ça, Monsieur, allez-vous-en ; car ça est inutile, nous ne sommes pas pour être mariés ensemble. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Oui, de nous aimer : mais de nous marier, ce n'est pas de même ; et quand des Messieurs comme vous épousent de petites paysannes comme moi, on dit que ce n'est jamais pour de bon, et je veux que ce soit tout de bon qu'on m'épouse. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
C'est comme je l'entends. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Mais comment faire, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Car nous sommes fiancés, je vous en avertis. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Oui palsanguenne j'y étais, ça ne va pas mal ; stanpendant je ne sommes que fiancés, et que sera-ce donc quand je serons mari et femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Non, Monsieur le Jardinier, non, ce ne sont point des feintes : Claudine sera ma femme, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Comment votre femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Et comment te baillerait-il tout ça ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Moyennant que cela soit comme ça, je vous aimerai bien, Monsieur, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Monsieur le Capitaine, mettez la main à la conscience, je sommes fiancés Claudeine et moi ; est-ce que vous voudriais me faire ce tort-là ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Comment faire ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Comment morgué, que je vous l'enseigne ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Comme on se moquera de moi. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Comment donc ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Comment donc, Monsieur ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Voilà des gens qui sont fiancés une fois, je regarde cela, moi, comme mari et femme ; et pour une petite fantaisie qui vous passe dans la tête, vous venez troubler la paix d'un ménage, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Le beau dessein à un homme comme vous, d'épouser une paysanne ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Une petite étourdie apparemment : sans conduite, sans jugement, sans retenue, sans scrupule. (Acte 1, scène 14, L?PINE)
Elle vous fera peut-être au premier jour le même tour qu'elle fait à cet homme-ci. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Ce serait une trop grande perfidie à toi de me livrer une personne qu'il regarde comme sa femme. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
J'aime mieux que vous épousiais sa femme que la mienne. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
Comment, qu'est-ce ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Monsieur Robinot s'informe de nous dans le Village, on est venu de sa part au cabaret demander qui nous sommes. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Comment changer de figure ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
J'ai un grand dadais de cousin qui est tout fait comme vous, il vous baillera un habit, j'en baillerai un à votre homme, moi, n'an vous prendra pour queuques Paysans des environs, et vous aurais comme ça tout le temps d'ajuster toutes vos manigances. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
Comment ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Comment, impudente ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Voyez donc comme il n'y en a pas. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Comme un perdu. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Voilà bien du changement, Monsieur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CLAUDINE)
Comme il court après, Mathurin, qu'est-ce que ça veut dire ? (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
Comment ? (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
Stanpendant vois-tu, autant c'en serait si j'avions déjà été mari et femme ; t'étais folle de ly, et il n'en faut morgué pas plus que ça pour gâter un ménage. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Je sommes raccommodés moi et Claudeine. (Acte 1, scène 22, MATHURIN)
Me voilà de retour, moutonne, et tu seras mariée dès ce soir, comme tu le souhaites. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
La pauvre enfant, comme elle m'aime ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Qui est cet homme-là, Mathurin ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Ah, mignonne, je ne me sens pas de joie, et je vais cabrioler comme un jeune homme de quinze ans. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Tout comme tu voudras, fanfan, tu n'as qu'à dire. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Non pas, s'il vous plaît, c'est au maître du logis que l'honneur appartient, et il est bon qu'une femme s'accoutume de bonne heure à porter respect à sa personne. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
Au jeu d'amour, comme à Colin-Maillard, v.30 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Monsieur Robinot homme sage v.41 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
C'est un homme justement, oui, c'est Mathurin. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
Allons, mignonne? Comment donc, où est Angélique ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
Oui, vela Madame votre tante et le cousin de Bourgenville qui l'emmenont ; ils l'avons enrôlée, et ils disont que c'est une recrue pour un Capitaine. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
Nombre de femmes et filles v.49 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
Quand une femme à la Bassette v.53 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

J'arrive comme vous, je n'ai encore vu personne ; mais, j'ai appris en Ville une très fâcheuse nouvelle. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Comment ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Ce jeune homme à qui vous gagnâtes l'autre jour ces deux mille écus qu'il venait de toucher pour faire cette Compagnie de Cavalerie... (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Cela commence à me fatiguer, je te l'avoue. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Nous sommes furieusement décriés dans Paris. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
La petite fille de Monsieur le Notaire chez qui nous sommes, l'aimable et jeune Mariane, est un des meilleurs partis qu'il y ait à Paris. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
C'est un bonhomme, qui n'a presque pas le sens commun. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cependant il n'a pas le goût mauvais ; il est amoureux d'Araminte, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
De la femme du Commissaire ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Araminte et sa femme sont intimes amies. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Oh pour cela, Monsieur le Chevalier est un des premiers hommes qu'il y ait au monde. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Le jeu, les femmes, tout ce qui sert à ruiner les autres, est ce qui lui fait faire figure, et tout son revenu n'est qu'en fond d'esprit. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Comme nous ne nous couchons que le matin, nous ne nous levons que le soir ordinairement. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est un homme qui n'est pas tout à fait le maître, comme tu sais. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Pour faire la femme de qualité, on dit que ta Maîtresse le fait quelquefois passer pour son homme d'affaires. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Est-ce ici la seule maison de ta connaissance où les Maris ne sont que les premiers domestiques de leurs femmes ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Comment de la tienne ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Oui, vraiment, comme Laquais d'Araminte, j'ai un billet à lui rendre. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Comme valet de chambre de Monsieur le Chevalier, j'ai des affaires sérieuses à te communiquer. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Comment donc, tu te mêles de bien des métiers, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Dans la plupart des aventures dont je me mêle, je suis presque toujours pour et contre ; je conduis quelquefois les affaires de la femme et celles du mari tout ensemble. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Monsieur le Notaire, qui est bourgeois depuis les pieds jusqu'à la tête, ne veut pas que sa fille prenne les manières de sa femme, et nous n'avons point avec elle tout le commerce qu'elle voudrait bien avoir avec nous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Cette femme est de mes amies, et tu sais que je ne suis pas jalouse. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Parlons d'autre chose. Sais-tu bien que je commence à me repentir de m'être laissée persuader de donner à jouer chez moi. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Et comment donc ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mort de ma vie, vous êtes bien plus femme qu'une autre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Hé, comment ne vous pas quereller ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
N'est-ce pas une chose horrible, que je ne sois que la femme d'un Notaire ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Mais aussi, Madame, ne faites-vous pas comme si vous l'étiez. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Non vraiment, ma pauvre Lisette, je n'ose médire de personne, je ne puis risquer la moindre petite querelle avec des femmes qui me déplaisent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Abandonnez-vous toute à votre génie, commencez par donner à jouer, recevez grand monde ; il y a mille bourgeoises des plus roturières qui n'ont point d'autre titre pour faire les femmes de conséquence. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ne comptons point trop là-dessus, le mari d'Araminte est un homme fort extraordinaire ; et qui n'aime point à faire plaisir à sa femme. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Ce qui m'embarrasse le plus, c'est que nous ne sommes pas bien en argent comptant. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il commence pourtant à croire que vous l'avez en effet perdu, et il me semble que nous pourrions à présent risquer de le vendre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment faire ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Somme totale, trois cents dix livres. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Lisette, allez dire à mon homme d'affaires qu'il vous donne trois cents dix livres, dépêchez, n'entendez-vous pas ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Le commerce que vous faites vous donne bien de la peine, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, et l'on ne gagne pas grand-chose, comme vous voyez. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
La pauvre femme ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
La pauvre femme ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Madame, c'est comme tout le monde est aujourd'hui. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Si toutes les autres étaient comme elle, j'aurais bientôt de quoi faire rouler un bon carrosse. (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
Comme le voilà brave ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
Comment ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
Un mariage considérable... Nous ne sommes point en lieu de nous expliquer. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Comment donc, vous êtes seul, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Il est effronté comme un page. (Acte 1, scène 11, MADAME AMELIN)
Qui est cette femme, Lisette ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Comme il les attrape ! (Acte 1, scène 11, MADAME AMELIN)
Voilà un aimable petit Gentilhomme. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
C'est une malice de notre homme d'affaires, qui n'aime point à donner de l'argent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
La vilaine chose qu'un homme d'affaires ! (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Comment ferons-nous donc ? (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Si vous étiez femme d'accommodement, Madame Amelin. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Voilà comme les Maîtresses deviennent Soubrettes, et comme les Soubrettes deviennent quelquefois Maîtresses à leur tout. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
En vérité, Madame, vous êtes une femme de bon esprit. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Ce sont des gens qui me persécutent, pour savoir quand on commencera à jouer chez vous. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Tous les hommes en sont logés-là, ce sont des animaux grondants que les maris. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ma chère bonne, comment te portes-tu ? (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
Comme une femme qui n'a pas dormi depuis vingt-quatre heures. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Hé, mort de ma vie, prenez toujours à bon compte ; il n'y a point de mal à ruiner un mari, quand sa femme partage les revenants-bons de l'aventure. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
C'est un homme qui perd l'esprit, et qui me le fait perdre. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
En ce cas nous sommes de la partie. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Un mari fâcheux et avare est un ennemi public, contre qui toutes les femmes ont intérêt de se déclarer : çà, voyons comment faut-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Grâce à l'avarice et à la bizarrerie des hommes, c'est aujourd'hui la plus nécessaire occupation qu'aient les femmes. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Elle vient de sortir, et apparemment elle ne voulait rien de fort pressé. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Oh, c'est autre chose ; quand je serai mariée ne serai-je pas la maîtresse, et ne ferai-je pas comme elle tout ce que je voudrai ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Comment selon ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Comment le trouvez-vous, son style ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Il écrit comme ses yeux parlent, ils m'avaient déjà dit tout ce qui est dans sa lettre. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Comment, de la bienséance ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Écrire à un homme ! (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Je sais les règles comme celui qui les a faites. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Comment ton Maître et ta Maîtresse vivent-ils ensemble, dis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Comme un mari et une femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
C'est tout comme chez vous, enfin. Hé n'est-ce pas tout de même ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Si j'avais un mari comme cela, je lui ferais voir bien du pays, sur ma parole. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Et si votre femme, qui ne la quitte point, les prenait pour elle ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
J'entre comme elle dans tous les chagrins qu'on lui donne. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Je comprends votre affaire à merveilles, vous dis-je, vous n'aimez point votre femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Assurément, c'est grand dommage qu'on ne puisse troquer de femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Mais comme cela n'est pas tout à fait permis, prenez garde à vous, Monsieur le Commissaire. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qu'elle me regarde comme le meilleur ami qu'elle puisse avoir. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Que fait ma femme ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Il faut apparemment qu'elle ait aujourd'hui des affaires plus pressantes que de coutume. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Une femme qui ne fait pas le moindre embarras dans votre maison ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Comment l'entendrais-je ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Est-ce que vous voudriez qu'elle s'abaissât à ces sortes de bagatelles, et est-ce pour cela que l'on prend aujourd'hui des femmes ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Comment bon ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Araminte, par exemple, c'est une femme raisonnable que celle-là. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Il va quereller sa femme pour lui faire faire une chose qu'elle souhaite, et dont il aura peut-être plus à enrager que de tout ce qu'elle a jamais pu faire. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Au moins, comme c'est toi qui me fais faire tout ceci, s'il m'en arrivait quelque chagrin dans la suite, c'est à toi que je m'en prendrais. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Hé comment, c'est Madame Amelin ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Comment donc votre fils ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Vous avez des enfants qui se portent au bien comme cela, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
La bonne femme a perdu l'esprit : quel galimatias me vient-elle faire ? (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Hé bien où en sommes-nous ? (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Avant toutes choses, dis-moi, te sens-tu de la disposition à ruiner un homme en faveur d'une femme ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Assurément, et pour peu que les femmes soient d'intelligence... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Comment ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Oh çà, quand commencerons-nous à travailler, Monsieur Frontin ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Comment donc ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Quand on dit à de jolies femmes que quelqu'un les estime, il est bien difficile de leur persuader qu'on n'a pour elles qu'une passion désintéressée. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Comme vous saisissez les choses, Monsieur ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Madame est une femme qui n'a jamais besoin de rien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Comment une façon de restitution ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Oui, Monsieur, les joueurs sont un peu sujets à caution, comme vous savez, et Madame n'a pas joué toujours avec les plus honnêtes personnes du monde. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Envoyez-lui de l'argent qu'elle puisse recevoir comme d'un remords de conscience de quelque fripon converti. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Mais, scrupuleuse comme elle est, elle sera peut-être fâchée qu'on la trompe. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Hé mort de ma vie, trompez-la toujours de même : il y a des affaires où les femmes sont ravies d'être trompées. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Que les jolies femmes sont heureuses ! (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Il semble aux hommes qu'en les ruinant elles leur font grâce ; et de pauvres diables bien amoureux ne donnent toujours que trop aisément dans tous les panneaux qu'on veut leur tendre. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Comment vont les affaires ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Cela ne commence pas trop mal : on va nous faire une restitution de deux cents pistoles. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Tu nommes cela une restitution ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Comment donc ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
C'est lui qui veut absolument que sa femme demeure chez elle. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Il n'y a rien qu'elle ne me donne lieu d'espérer ; je suis le plus heureux des hommes. (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
Un petit mièvre de par le monde, qu'on appelle Janot, le fils de cette femme à qui vous avez tantôt parlé... Cela vous alarme ? (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Bon, si nous n'avons point d'autre rival à craindre, nous sommes bien, sur ma parole. (Acte 3, scène 11, FRONTIN)
Ma bonne femme de mère aura dit quelque chose mal à propos, Frontin. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
Commençons par bannir la cérémonie. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Comment prétendez-vous que cela se passe entre vous et moi ? (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
On a déjà ouï parler de Monsieur Janot, comme vous voyez. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Sur ce pied-là, reprenons la cérémonie, j'oublie l'égalité de nos naissances, et je vous regarde comme le Gentilhomme de France le moins roturier. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Dépêchez-vous donc, Madame : je suis honteux que Lisette soit plus expéditive que moi ; mais, je réparerai cela par la somme. (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
Vous devriez être morte, depuis le temps que vous vivez comme vous faites. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Comment, Madame, vous croyez... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Comment donc, Monsieur, quelles manières sont les vôtres. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Comment donc, mes emportements ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Ah, la méchante femme, Lisette, la méchante femme ! (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Tenez, Monsieur, Madame est la femme de France la plus complaisante : laissez-la vivre à sa fantaisie, vous en ferez tout ce qu'il vous plaira. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
La pauvre petite femme ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Oh, Monsieur, tôt ou tard, il vient de bons moments aux femmes. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Comme elle se borne ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Nous aurons son mari quelquefois, nous verrons ma nièce la Greffière qui fait des vers, ma cousine l'Avocate, son beau-frère qui est plaisant, sa soeur la Conseillère, mon oncle le Médecin, sa femme et ses enfants, nous nous divertirons à merveilles. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Oh, pour cela, non, mon fils ; je vous prie hors Araminte, qui a les manières de condition, je ne veux voir que des femmes de qualité, s'il vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Hé bien oui, des femmes de robe. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Non, Monsieur, des femmes d'épée. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est mon faible que les femmes d'épée, je vous l'avoue. (Acte 4, scène 6, ANG?LIQUE)
Hé bien soit, des femmes d'épée, tout comme tu voudras. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Oui, mon fils ; comme vous voulez que j'y demeure toujours, il faut bien que je m'y divertisse. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quel ordre, Monsieur : Elle veut vivre régulièrement, comme vous voyez. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je me ferai moquer de moi ; et d'ailleurs, comment soutenir tant de dépense ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Les joueuses ont des ressources inépuisables, et les femmes à qui leurs maris ne donnent point d'argent, ne sont pas toujours celles qui en dépensent le moins. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Vous êtes bienheureux d'avoir une femme si bonne et si judicieuse. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Hom, je ne sais comment tout cela tournera ; mais un honnête homme est bien embarrassé quand il est amoureux ; et qu'il a des mesures à prendre avec sa femme. (Acte 4, scène 8, MONSIEUR SIMON)
Non vraiment. Je ne précipite rien, moi, et je ne fais point l'amour en jeune homme. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Comment renoncer à la voir ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Que vous aimez cette femme-là, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Comment, quelle situation ! (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Non, Monsieur, il ne sera pas dit, que parce qu'une femme vous estimera plus qu'un autre, j'aurai contribué à vous ruiner pour l'amour d'elle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Cela signifie que la plupart des jolies femmes ruinent tous ceux qu'elles estiment, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Quand une jolie femme est embarrassée, et qu'elle ne sait comment sortir d'affaires, elle a toujours recours au Couvent ; c'est encore une règle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Comment tout de ce pas ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Que je connais de gens à Paris qui voudraient avoir une occasion comme celle-ci ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Comment, vous-même ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Fi, Monsieur, où est la politesse, de ne savoir pas épargner à une femme la confusion de vous avoir obligation en face ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Comment ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Je suis prudent, comme vous voyez. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Comment ferons-nous donc ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Voilà comme j'ai toujours conçu la chose, et il n'y a pas d'autre biais que celui-là même. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
Mais, si je suis si tremblante, pendant qu'on en parle, comment serai-je donc quand on me mariera tout de bon ? (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Hé bien, ma chère enfant, comment a-t-on reçu la restitution ? (Acte 5, scène 3, MONSIEUR GRIFFARD)
Hé bien, elle commençait déjà à prendre un certain ton aigre doux, qui m'a fait rengainer mon compliment. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Vous êtes, de tous les hommes du monde, celui qu'on voit avec le plus de plaisir, je vous assure. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Mon mari est là-dedans de trop bonne humeur pour un homme qui a donné son argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
Mais comment toucher cet argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
Mais que veut cet homme-là ? (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Comment donc, pendart ? (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
Monsieur, commençons par vider celui-là, rendez-moi la bague, ou la peste m'étouffe, je ferai beau bruit, et... Si... (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
Parlons doucement, comment est-elle à toi ? (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Un gentilhomme de mes amis. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
Tu es un effronté maraud ; tu as volé ce diamant à ma femme, et c'est celui qu'elle perdit il y a six semaines. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Cela veut dire que votre diamant est retrouvé, ma femme. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
Il est allé pour le vendre, j'avais fait courir des billets, comme vous savez, l'Orfèvre est venu m'avertir. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
Le Ciel en soit loué, je ne suis pas malheureuse ; et Monsieur est trop honnête homme pour vouloir la retenir. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
Je l'ai donné fidèlement, comme vous voyez. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
Comment donc, quoi ! (Acte 5, scène 13, MONSIEUR GRIFFARD)
Ma femme a reçu un présent de mille écus ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR GRIFFARD)
Oh, je savais bien que vous les rendriez à sa femme, Monsieur. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
J'enrage : je crève, et je renonce à toutes les femmes. (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Comment donc la tromper ! (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Comment, diable ? (Acte 5, scène 14, FRONTIN)
Ma foi, nous sommes plus heureux que sages. (Acte 5, scène 14, FRONTIN)
Par ma foi, si les hommes donnaient à leurs femmes ce qu'ils dépensent pour leurs maîtresses, ils feraient mieux leurs comptes de toutes manières. (Acte 5, scène 14, LISETTE)

LA PARISIENNE (1691)

Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Dis à Madame Olimpe que je l'y attends, pour signer le contrat, ainsi que nous en sommes convenus. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Le pauvre bonhomme, avec son envie de faire souche ! (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
Fils d'un père puissamment riche? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Ici, cela commence à mal aller. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Çà voyons, par où commencerons-nous ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Il n'en est pas de même d'une femme ; et plût au Ciel que pendant notre voyage d'Italie, la mienne, qui ne sait ce que je suis devenu, se fut mis en tête de quitter Paris ! (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
Assurément ; et le bonhomme, surtout, est un étrange personnage. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Et quelle malheureuse veut être la femme d'un homme de soixante et quatre ans, infirme, goutteux, avare, et de mauvaise humeur, comme lui ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
C'est une petite personne, qui n'a pas encore apparemment l'esprit de réfléchir sur ce qu'on lui fait faire, et qui dépend d'une mère qui la force à ce mariage. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
C'est ta maîtresse à toi, apparemment ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Allons avertir le bonhomme que son fils est à Paris. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
On ne peut éviter son malheur : c'est ma femme. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Comment, coquin, sans nous emporter ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Abandonner ainsi sa femme ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Me laisser sur le pave, comme une malheureuse ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Et Monsieur de la Vigne, comment le gouvernez-vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Vraiment, ma petite femme, ma mie, vous êtes une jolie personne. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Un homme de soixante et cinq ans épouser une fille de seize ! (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais, quand il ne s'en volerait point, de bonne foi, est-ce à une fille comme elle qu'il faut donner un homme comme lui ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Oui ; mais l'esprit vient aux filles, comme vous savez : elle réfléchira dans la suite, et ces réflexions tardives mènent quelquefois à de très dangereuses conséquences. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je ne suis pas comme les autres. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous me soupçonnez apparemment d'être indiscrète, c'est ce qui vous empêche de me déclarer vos petits sentiments ; mais je vous avertis que je les devine, et qu'il ne tient qu'à moi? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Vous aimez quelqu'un apparemment, et ce serait une chose honteuse que vous n'aimassiez personne à votre âge ; je me moquerais de cous la première, si vous ne saviez pas ce que c'est que l'amour. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Premièrement, vous aimez quelque jeune homme, je gage ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Et pour n'être point la femme de Monsieur Damis? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
La Vigne m'a tout conté ; il allait épouser ma femme, lui. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Lisette est ta femme ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Je suis exacte, comme vous voyez ; mais ne parlez pas devant cette fille, elle redit tout à ma mère. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Fi, Monsieur, cela n'est ni beau ni honnête à un homme de robe, de vouloir séduire de jeunes personnes. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Comment folle ! (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Ce sont de bonnes gens que ces Messieurs de la Justice, les femmes en font tout ce qu'elles veulent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Je ne sais comment cela s'est fait. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Mais, votre Lisimon ne vient point ; apparemment, c'est la crainte de le voir qui vous a fait croire l'avoir vu. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Mais, parlons net ; car, je suis homme de réflexion ; cette mère que l'on craint tant, on ne la craint pas sans sujet. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Un jeune homme avec Angélique ! (Acte 1, scène 15, DAMIS)
Si vous étiez venu quelque moment plutôt, vous auriez eu, comme moi, une frayeur épouvantable. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Comment ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Je viens de sauver la vie à un jeune homme qu'on a pensé tuer à mes yeux. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Comment diantre ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Sans mon secours, c'était un homme mort infailliblement. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Le ciel vous a conduit ici bien heureusement pour achever ce que nous avons commencé. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Comment ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Comment, Monsieur, qu'il y demeure ! (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Un homme caché dans le logis sans l'aveu de ma mère ! (Acte 1, scène 16, ANG?LIQUE)
Servir d'escorte à un jeune homme ! (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Je ne sais, Madame, comment reconnaître l'important service? (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Emmenez-les, Monsieur de la Vigne, ils se complimenteront en chemin. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Hé bien, Monsieur, nous en voilà revenus, et nous avons fait une bonne action à peu de frais, comme vous voyez. (Acte 1, scène 22, LA VIGNE)
Vous êtes un galant homme, et vous prendrez les choses du bon côté. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
Quoi, Madame, vous autorisez un discours de la sorte dans les termes où nous sommes ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Moi, Madame, je ferai tout ce que vous me commanderez ; mais, je ne conseille pas à Monsieur de souhaiter que vous me commandiez d'être sa femme. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Je satisferais au devoir de fille, en vous obéissant, Madame ; et je remplirais les devoirs de femme, en donnant à Monsieur tous les chagrins imaginables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Vous vouliez une femme sans esprit, celle-ci n'est point votre affaire. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Hé bien, ce jeune homme que je viens de conduire ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Comment donc ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
Quoi, ce jeune homme est amoureux de vous ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
C'est le meilleur homme du monde que Monsieur Damis. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Il nous reste encore dans le cabinet de Mademoiselle un jeune homme avec son valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Un homme dans votre cabinet ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
Vous verrez un jeune homme, vous dis-je, nouvellement arrivé de l'armée, qui n'a point encore de logis arrêté, à qui Monsieur aura la bonté de donner un appartement chez lui, s'il lui plaît. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Cette pièce de cabinet sera quelque chose de fort curieux à voir apparemment. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
Comment ? (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
Oui, mon cher Monsieur de l'Olive, je vous certifie, que grâces au Ciel, je me porte bien ; et que pour mes péchés, c'est là ma femme. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)
C'est ta femme ? (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Faite comme je suis, je passerais pour folle dans le monde, si l'on me soupçonnait seulement de savoir ce que c'est que la raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Comment vous accommodez-vous de celui qui a pris à Madame votre mère de vouloir vous faire épouser votre vieux cousin ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il n'est point de femmes qui s'en louent, et les plus modestes croient beaucoup faire de ne pas s'en plaindre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Comment ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est celle de toutes les jolies femmes ; et vous êtes folle à meilleur titre que pas une. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Oui vraiment, et je commence à connaître qu'une fille d'esprit n'a jamais le loisir de s'ennuyer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
J'y trouve une espèce de mérite même, on polit un homme de Robe, on apprend à vivre à un Abbé, on met un jeune homme dans le monde, l'hiver vient insensiblement, et l'on se trouve dans son centre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est à moi qu'il est redevable du peu de Noblesse qu'il commence à mettre dans ses manières. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Hé bien, ma chère enfant, comment vont tes affaires ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Peut-être, on le nomme ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
C'est un jeune homme assez bien fait ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Comment ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Tout le monde le croyait parti comme vous ; mais il a été quelque temps caché dans une maison voisine de la nôtre, dont les fenêtres répondaient aux miennes. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Je donnerais tous les hommes du monde pour une amie. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Il est paré, poudré, beau comme un Adonis ; il a du blanc, du rouge, et des mouches. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Ce serait un petit homme à s'aller pendre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Combien de femmes vont être soupçonnées d'avoir part à cet équipage ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Monsieur des Soupirs est bon prince, Madame : il entend raillerie autant qu'homme du monde. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Comment, ma chère ; c'est son moindre talent que la musique. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
À vous parler naturellement, Madame, je n'ai jamais regardé la musique que comme un amusement. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Malgré la guerre et la saison, je ne manque pas de fleurettes, comme tu vois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Climène, c'est moi apparemment ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Cela est plus heureux qu'un honnête homme. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Monsieur des Soupirs est content comme un petit Roi, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Oh, celui-ci n'est pas comme un autre, il n'a point de Bénéfices, et il n'a pris le petit collet, que pour ne point marcher à l'Arrière-ban. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Je ne m'étonne pas si je vous ai d'abord méconnu ; cette perruque allongée, le justaucorps violet bleu, la veste brodée ; vous allez à la campagne apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Monsieur l'Abbé dans cet équipage n'a l'air ni d'un bénéficier, ni d'un homme d'épée, et il n'y a personne qui ne le prenne pour un animal amphibie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
On ne sait jamais comme on est avec vous. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Les femmes sont capricieuses, ne faut-il pas que leurs vapeurs le soient aussi ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Monsieur l'Abbé, vous êtes un cruel homme. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
La jolie chose que l'esprit d'une femme ! (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Avec plus de mérite que femme du monde, on vous trouve aussi esseulée qu'un favori disgracié. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Vous pensez railler ; mais, si sans choquer la bienséance, on pouvait prendre un habit d'homme, je vous jure que je serais déjà partie. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Comment ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Comment, comment donc, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Ce petit gentilhomme fera une belle campagne cette année. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Non, je déteste les hommes, et je n'en verrai de ma vie que pour les mépriser et me moquer d'eux. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Regardez-moi, Clitandre, ne méritais-je pas bien ma quinzaine comme une autre. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Je vous le pardonne : allez, à cela près vous êtes un fort joli homme, et je veux bien encore être de vos amies. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Mais toutes les femmes ne sont pas bonnes comme moi, et je suis fâchée pour vous, que le hasard fasse rencontrer chez moi Cidalise. (Acte 1, scène 21, ANG?LIQUE)
Je commence à démêler l'aventure. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Me voilà pris comme un fat, et sans un peu d'effronterie, j'aurai peine à sortir d'intrigue. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Elle s'explique net ; et pour elle comme pour moi, vous aurez de la peine à vous faire croire innocent. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Comment, Madame, ne parlons plus du passé ? (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
Ma foi, vivent les femmes de bon esprit, toutes les saisons leur sont égales, rien ne les chagrine, et jusqu'aux moindres bagatelles tout leur fait plaisir. (Acte 1, scène 25, LISETTE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Je commence à n'être plus si réjouie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Plût au ciel, Lisette, être la plus malheureuse demoiselle du royaume, et que ma mère ne fût jamais entrée dans ce commerce. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je l'ai fait avertir dès le matin, comme vous me l'avez commandé et il viendra bientôt, assurément. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Le chevalier est un aventurier tombé des nues, qu'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistait que par là, comme mille autres de son caractère. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Comment nous y prendrons-nous ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Faites parler par le médecin de votre oncle, et qu'il lui promette de le dépêcher incessamment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Comment faudrait-il faire pour la désentêter? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Le voici tout à propos, comme si vous l'aviez mandé. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je viens de chez Monsieur votre oncle, Monsieur, comme vous me l'aviez ordonné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Comment va sa maladie ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Les oncles ne sont point des gens à négliger, et surtout dans les occasions comme celle-ci. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Vous ne le connaissez pas, Madame, il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Comment diantre ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Je suis bon prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, et à peigner une perruque. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Nous nous sommes vus quelque part, et tu ne te nommais pas Merlin en ce temps-là. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Monsieur, puisqu'il faut dire comme vont les choses, il est vrai qne je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Si vous pouvez me faire jouer avec votre homme, pour peu que nous travaillions ensemble tête-à-tête je vous dirai bientôt ce qu'il fait, de quelle école il est sorti, et quelque chose de plus peut-être. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Nous nous connaissons en joueurs, nous autres, comme les peintres se connaissent en tableaux. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Je te mettrai aux prises avec notre homme. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Monsieur Topase, que vous faites le difficile, comme si nous ne savions pas de quel profit vous sont les bijoux, et combien vous faites votre compte à les vendre trois fois plus qu'ils ne valent aux jeunes gens de famille, qu'on vous adresse quand ils ont affaire d'argent. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
Cela va bien changer, Madame ; le lansquenet défendu nous coupe la gorge, et voilà le commerce ruiné en France. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Comment ? (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Il est adroit comme un singe, au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il ne nous reste qu'une petite ressource dans notre affliction, et je suis bien aise de vous informer du dessein où nous sommes, le chevalier et moi. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Comment donc, Madame, où voulez-vous aller ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Passer la mer comme des hirondelles ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
C'est un Pérou que l'Angleterre pour un habile joueur comme le chevalier, et la plupart de ces gros milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
La petite procureuse, j'en suis fâchée vraiment, c'est une bonne petite femme. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le lansquenet est défendu. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Vous vous moquez, Clitandre, cela ne se peut pas, et c'est comme si l'on défendait de dormir. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Son mari a ruiné le maître dont il gouverne les affaires, mais je crois qu'il sera bientôt ruiné lui-même par les dépenses de sa femme. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Le moyen de vivre, après un coup comme celui-là. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Madame a raison ; quoiqu'elle soit femme de qualité, le lansquenet n'est-il pas aussi bien défendu pour elle que pour sa belle-soeur, qui n'est que la femme d'un apothicaire ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Tôt, tôt, de l'eau de la reine de Hongrie, du papier brûlé, du vinaigre : il faut commencer par la délacer. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Il faudra payer les mille écus, comme l'on paie les cartes, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Allons, Madame, de grâce, commençons à jouer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Comment donc, Madame ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Voici un homme d'un assez plaisant caractère. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Vous vous oubliez ; et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans une maison comme la mienne. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Ventrebleu Madame, on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent, je vous en réponds. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Le pauvre petit bonhomme ! (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
Allons, ma mignonne ; un peu de pitié pour ce pauvre petit bonhomme. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
Faites-vous payer comme il vous plaira, et prenez-vous de vos chagrins à ceux qui vous doivent. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Il prend les choses à coeur, le petit homme. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
Une dame recevait-elle un bijou considérable de quelque amant, le mari n'avait rien à dire, sa femme l'avait gagné au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Moi, qui vous parle, moi, je suis à présent l'homme du monde le plus embarrassé. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
Cela est vrai mais, on croyait que je jouais du moins, et le lansquenet me servait à ménager la réputation de vingt femmes que je considère et quelque dépense que je fisse, j'en faisais honneur au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Eh bien, voilà vingt femmes perdues de réputation. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
Je viens de votre chambre, où j'ai laissé Monsieur le chevalier, qui joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Car enfin, il faut bien qu'une femme de qualité joue, et je ne comprends pas qu'il y ait d'autres jeux pour les gens de qualité, que la paume et le lansquenet. (Acte 1, scène 11, LA-COMTESSE)
Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer ; et, à l'heure que je vous parle, il y a déjà plus de huit personnes qui ont commencé à jouer. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Nous sommes tous intéressés à ne pas souffrir ce maraud davantage dans une si honnête compagnie. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Je le croyais le plus honnête homme de toute la Gascogne. (Acte 1, scène 13, LA-COMTESSE)
Puisque l'on veut plaisanter, je plaisante mieux qu'homme du monde. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Messieurs, ne nous mettez point dehors en même temps, il m'assommerait dans la rue. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Il est plus honnête homme que l'autre ; c'est moi qui lui ai fait jouer ce personnage pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le chevalier. (Acte 1, scène 14, DORANTE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
À faire comme eux. v.58 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Margot d'abord était comme v.80 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Et dès que je fus son homme, v.82 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Aimons quand nous sommes aimables. v.92 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
Mais dans de tendres flammes v.111 (Acte 1, scène 9, LUBINE)
L'Étoile pour les femmes v.113 (Acte 1, scène 9, LUBINE)
Nos femmes choisiront v.115 (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Que nos femmes par hasard, v.120 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Éraste me fait bien attendre, et il n'a guères d'empressement pour un homme aussi passionné qu'il paraît l'être. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
Tu es amoureux d'elle ; mon oncle est un homme extraordinaire qui ne la mariera point dans les formes ; il faut se servir, pour te rendre heureux, du petit stratagème que nous avons imaginé. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Il faut te parler confidemment : prends garde que quelque curieux ne vienne point nous écouter, l'Olive. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Nous sommes trop bons amis pour avoir des secrets l'un pour l'autre, et je me reproche de t'en avoir fait un, depuis six jours, de mon mariage avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Monsieur est mal avec son oncle, je n'y suis pas bien, moi ; nous n'avons personne pour commencer l'intrigue, voulez-vous que je la mette de notre partie ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
C'est une espèce de bal de campagne, où on laisse entrer tous les masques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Il n'y a ici que moi de femme de qualité, je pense. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Oh, je ne le suis point du tout, je t'assure : quand on est faite comme moi, et qu'on se connaît, la jalousie est une passion qu'on ne connaît guères. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Oui, cela est vrai, des ridicules qui enragent de vieillir, et qui veulent que tout le monde vieillisse à proportion : quand il y a quarante ou cinquante ans qu'ils connaissent une femme, ils s'imaginent qu'elle a cet âge-là. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Comment donc, Frosine ? (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Comme si l'on ne connaissait pas ma famille. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Tu ne me fâches point, mon enfant ; je suis femme de bon esprit, je me mets au-dessus des discours du peuple, j'ai du bien, de l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
En temps de guerre les hommes sont rares, c'est à qui en aura. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Tu n'y es pas seule, apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
En sortant du bac, cinq ou six femmes à bonne fortune se sont emparées de Monsieur l'Abbé ; à cinquante pas plus loin, un gros d'ivrognes a accosté la fille d'Opéra, et Monsieur le Notaire est ici proche en affaire sérieuse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Vous n'avez rien à craindre, et vous êtes à couvert d'aventures ; ce n'est qu'à de petites étourdies comme Madame, à qui on ose faire des propositions si téméraires. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Mais il n'y a point de jeune homme, quelque déterminé qu'il puisse être, qui ose vous insolenter de cette manière-là. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Hé comment avez-vous pu vous débarrasser de cette foule de frappeurs qui vous entourait ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Oh, Monsieur Guillemin est fait à ces sortes d'incidents-là, Madame ; il y a longtemps que nous nous connaissons, c'est un petit homme à bonne fortune. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Comment, ma charmante ; savez-vous bien que Monsieur Guillemin est en commerce avec ce qu'il y a de plus agréables libertines dans le monde ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Il a la plus jolie femme de France, qu'il n'aime point du tout. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Fi, aimer sa femme, cela est-il permis à un galant homme ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Je ne me suis donné une femme que pour la forme, c'est une bonne personne qui ne sort point de chez elle, qui ne voit âme qui vive, et qui fait aller mon ménage pendant que je me divertis, et que je me promène. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Vous êtes bien prédestiné, Monsieur Guillemin, d'avoir une si bonne femme. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Comment ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GUILLEMIN)
Voilà un jeune homme qui se porte bien. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Comment donc, est-ce qu'on vole ainsi les manteaux à la Foire de Besons ? (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
Comment ? (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
Monsieur le Chevalier est fort joli homme, au moins, ce n'est pas un ingrat ; et quand une personne de mérite lui rend service, il a sa revanche de la bonne manière. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Ventrebleu, c'est ma femme ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Comment malheureuse ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Est-ce ainsi que votre femme fait aller le ménage, pendant que vous vous promenez, Monsieur le Notaire ? (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Si vous teniez chez vous compagnie à votre femme, elle n'en viendrait pas chercher à la Foire. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
Hé fi, Monsieur, vous faites comme le chien du Jardinier ; vous n'avez pas pris votre femme pour l'aimer, et vous ne voulez pas que d'autres l'aiment. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
Vous le pouvez, Monsieur, vous m'y avez prise : mais comme le carrosse de Monsieur le Chevalier m'a prise au logis, il faut auparavant qu'il m'y remène. (Acte 1, scène 10, MADAME GUILLEMIN)
Allons point de bruit, Monsieur le Notaire, votre femme se met à la raison, il faut aussi que vous vous y mettiez ; vous la remènerez demain chez son père, et je la remènerai ce soir chez vous, moi. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Tout cela s'accommodera, Mesdames ; avec nous autres gens de qualité, il faut bien qu'un Notaire soit bon homme. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Bon, Madame, il ne s'est donné une femme que pour la forme, et il n'est fâché que pour la forme, je vous assure. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Pardonnez-moi, vraiment, il connaît je ne sais combien de femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il a pris querelle pour des femmes ? (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
Non pas, Madame, il n'est pas si bête : ce sont des femmes qui ont pris querelle pour lui ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Des femmes qui ont pris querelle pour lui ! (Acte 1, scène 12, FROSINE)
Comment donc, l'Olive ? (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Ce sont donc des femmes à ce compte, qui sont amoureuses de lui ? (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
Ce garçon-là est d'assez belle encolure, et il ne trotte pas mal comme vous savez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
L'une veut le mener à Clichy, l'autre à Nanterre, celle-ci à Asnières celle-là à Colombes ; il y a la femme d'un Sous-fermier, qui est une connaisseuse confirmée, celle-là, qui veut à toute force qu'il aille souper à Argenteuil avec elle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Un homme seul à la Foire de Besons court de grands risques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Elle s'en vante pour attraper quelque jeune sot : mais nous ne sommes pas dupes, nous autres. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Il est vrai, la plupart de ces messieurs-là s'imaginent que leur profession leur donne des droits sur les femmes des autres, ils n'en veulent point prendre en leur nom. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Ils regardent cela comme une espèce d'auberge ; bonne table, bon équipage ; crédit chez les Marchants, bourse bien garnie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Oh ça, le mariage est une espèce de conclusion qu'on ne connaît point parmi les Troupes, et la plupart des jolies femmes ne s'embarrassent pas de le supprimer. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Mais Éraste n'est point dans les Troupes, et Madame Argante n'est point jolie femme. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Cela m'a donné un petit ridicule dans le monde ; et je suis engagé d'honneur à me venger du Financier, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Hé bien, l'Olive, où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Je commençais à lui expliquer la chose, Monsieur ; mais elle fait déjà quelques petites difficultés. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Elle reviendra, comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Ne vous inquiétez point, elle est en bonne main, Cidalise la promène, elle tâchera de la perdre comme un animal incommode. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Comment nommes-tu ce Financier ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
Je connais cet homme-là, c'est un de mes intimes. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
Tout le monde se réjouit, tout le monde danse à la Foire ; il ne sera pas dit, assurément, que je ne danse pas comme les autres. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
J'ai vu cette femme-là chez ma tante, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Nous sommes bonnes amies : elle me dit tout ce qu'elle pense. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Elle achève de s'habiller en paysanne, à cause de la Foire : c'est elle qui m'a coiffée, comme vous voyez, et qui m'a mis ma robe neuve. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Les hommes sont si traîtres ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
C'est une fort bonne femme, elle veut bien qu'on ait des amants, elle ; elle connaissait tous ceux de ma tante. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Vous regardez donc la liberté comme un grand bonheur, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 17, FROSINE)
J'aime à faire tout ce que je veux, je suis déjà comme elle. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Comment, petite fille, vous avez l'indiscrétion... (Acte 1, scène 17, FROSINE)
Je vous le disais bien qu'elle était bonne femme. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Il appréhende d'être refusé ; Monsieur votre père est un bizarre qui ne se gouverne pas comme un autre ; il a ses caprices, le bonhomme. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Est-ce que pour aimer un joli homme, il faut qu'une fille demande permission ? (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Et se marie-t-on beaucoup comme cela, dites ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Nous ne sommes ici que pour cela, et ce ne sera pas incognito, votre père sera de la noce. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Oh, çà, Mariane, tu aimes toujours Éraste, et tu seras bien aise de l'épouser, apparemment ? (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Chouchette a plus d'esprit que tous tant que nous sommes. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
Aurais-je le chagrin de retourner à Paris, sans avoir rendu mes petits devoirs à cet honnête homme-là ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Comment gouvernez-vous les petites paysannes de Besons ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Parce qu'ils savent les anciennes lois, ils prétendent que leurs femmes les observent, et ils ne veulent point souffrir qu'elles suivent la nouvelle coutume ; cela est bien ridicule. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
C'était un fort honnête homme, que ce commissaire-là. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Oui, vous avez raison, un homme d'ordre, son quartier était toujours bien réglé, mais en revanche sa femme ne l'était guères. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Je ne médis de personne : mais pendant que Monsieur le Commissaire courait la ville pour faire observer les Ordonnances de la Police, Madame sa femme tenait chez elle une petite police, où Monsieur le Commissaire lui-même était souvent condamné à l'amende. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Comment, Cidalise ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Que vous étiez le plus honnête homme du monde. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Le pauvre bon homme ! (Acte 1, scène 23, FROSINE)
C'est apparemment la mode du Village. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Je sommes ici pour ça. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Hé bien morgué, rendez-le donc, cet honneur, afin sue j'en soyons quittes, et que je commençions le prélude de la noce. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Volontiers ; je ne me fais pas prier, comme vous voyez. (Acte 1, scène 26, CHOUCHETTE)
J'allons toujours commencer en vous attendant, faites vite. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Allons ; qu'on apporte du vin et des sièges, et qu'on fasse comme il faut les honneurs de la Foire et de la noce. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Que Monsieur Griffard est bon homme, v.2 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Voyez-vous comme v.3 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Que Monsieur Griffard est bon homme, v.5 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Comment donc dupe ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Comment ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Comment veuve ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Depuis huit jours je suis votre nièce, je ne puis pas sitôt devenir votre femme. (Acte 1, scène 27, CIDALISE)
Nous sommes les dupes de tout ceci, Monsieur Griffard, et je ne sais pas comment vous l'entendez. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
L'amour y fait un doux commerce, v.14 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
D'une Femme coquette, v.48 (Acte 1, scène 28, TOUS)
Que sa femme est plus libertine, v.74 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
À la guerre, je l'ai poursuivie, et je lui ai fait peur, apparemment ; elle s'est tenue close et couverte pour me faire pièce, on ne l'a point vue pendant la campagne. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
De richesses, oui ; de femmes, non, je vous proteste. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cette Dame est de votre compagnie, apparemment ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Envisagez bien cette femme-là, ma soeur, c'est une illustre de Paris, au moins. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Tu connais cet homme, peut-être ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Quel homme, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Voilà l'homme : il y a quelques mois qu'il vint en Province ; il vit ma soeur Urbine, il prit du goût pour elle ; il lui fit une promesse de mariage par manière de conversation, dit-il ; et parce que je méprise de l'assommer, ma soeur Urbine, par manière d'acquit, le va faire pendre : cela sera bientôt vidé. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous nous sommes donc connus, à votre compte ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Les fortunes du Marais ne sont pas solides, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Tu as fait de grands voyages, à ce que l'on m'a dit, depuis que nous nous sommes vus ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Comment, morbleu, de grands voyages ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Oui, vraiment, il y a eu des ordres exprès pour cela, et ils ont été affichés, même ; mais je n'ai pas voulu les suivre ; j'aime à vivre, moi, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
La chose est problématique ; comme enfant de Paris, Écuyer sieur de Lorange, et Chevalier de Gourdinvilliers, les ordres sont précis : mais comme Arménien, naturalisé depuis trois semaines, il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
C'est pourquoi, mon enfant, supprime, s'il te plaît, le nom de Lorange, et ne me nomme que l'Arménien. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Comment, misérable ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Il ne sait ce qu'il dit, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Il faut commencer par savoir les personnes à qui nous avons à faire. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
La mère est une veuve entre deux âges, un exemple de régularité ; femme très prude, et très rébarbative se son métier. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Mort de ma vie, nous sommes trois, il ne faut pas en avoir le démenti. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
Par où commencer ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Comment l'aborder ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
Hé, la, la, c'est bien employé, Mademoiselle ; si vous aviez été au Palais, comme Madame votre mère vous l'avait dit, et non pas à la Foire... Hom, hom, voilà comme le Ciel punit vos extravagances. (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
Nous sommes bien mal adroits tous tant que nous sommes. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Comment, coquin, tu fouilles dans ma poche ? (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
Laissez-le emmener, on a quelque chose à vous dire qu'on ne veut pas qu'il sache. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
Comment, Madame ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Mort de ma vie ; voilà un homme que vous poignardez, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur, un peu moins de transport, et plus de réflexion ; nous ne sommes pas ici en place d'avoir de longues conversations : venons au fait. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
Quoi, prude comme elle est, tu as des liaisons avec elle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Bon jour, mon enfant, je ne suis jamais sans cela, comme tu sais. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Et avec tout cela je n'aime point les femmes, elles sont toutes folles de moi. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Je suis un peu coquet de mon naturel ; je les laisse se flatter ; je dis que je veux épouser l'une, je promets de faire la fortune de l'autre ; je donne des régals, des cadeaux, des promenades ; somme totale, je les amuse, et je ne conclus rien. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Je n'ai que du plaisir, je ne cours point dans le risque, et je suis pourtant un homme considérable, au moins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Comment s'est passée l'entrevue ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Il va donner apparemment à son épouse prétendue quelques-uns des divertissements de la Foire, le Cercle, le petit Opéra, les Danseurs de corde ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Il n'importe : commençons par-là ; c'est toujours quelque chose. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Nous sommes en pays de connaissance. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Mais, mais : je vous laisse le soin de l'utile et du nécessaire, et je ne me charge que de l'agréable ; je fais bien les choses comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
C'est Mademoiselle de Kermonin, la petite bretonne de Monsieur Farfadel, apparemment. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je l'en défie, je le tuerai, je le mangerai, je l'assommerai, je le poignarderai, je le dévisagerai, je l'étranglerai. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Il avait gagé une discrétion contre moi, qu'il serait ici le premier, il a perdu, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Vous avez d'étroites liaisons avec lui, apparemment ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
C'est un terrible épouseur que cet homme-là. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
Il garde des mesures à cause d'une certaine femme qu'il ne veut pas tout à fait désespérer, et qu'il quitte pour moi. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Oh, Monsieur Farfadel a beaucoup de conduite, au moins, c'est un fort honnête homme. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Comment ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Comment, Grisette ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Carogne, comme te voilà brave ! (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Comment donc, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Hé, comment diable es-tu fait fortune ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Comment, sa soeur ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Ce galant homme, par cas fortuit, est d'autre part rival de mon maître, nous voudrions bien le berner de dessein formé, et comme le hasard vous conduit ici, vous serez, si vous voulez, de la partie. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Il est sans distinction comme sans bonne foi. (Acte 1, scène 23, URBINE)
Vous connaissez ce Gentilhomme-là, Monsieur ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Je ne suis pas fort épouseur, moi, de mon naturel ; et sur le pied que sont aujourd'hui la plupart des femmes, la qualité de mari me semble la moins honorante de toutes. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Écuyer, Gentilhomme, Intendant, Économe, le bon ami de maison, avec de bons appointements et quelques gratifications, cela vaut mieux. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Quel diable d'homme ! (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Et vous êtes femme d'esprit, il ne faut pas perdre en un jour le fruit de dix ans de contrainte. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Comment, votre réputation ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Hé donc, Est-ce que dans le temps où nous sommes, un joli homme déshonore les femmes, quelques régulières qu'elles paraissent ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Presque toutes sont des coquettes, on en convient, on leur pardonnez comme défaut de tempérament, et ce n'est que leur bon ou leur mauvais choix qui fait qu'on les méprise, ou qu'on les estime. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Ah, le joli homme ! (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Voilà un gentilhomme qui se connaît, Madame. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
Une personne comme moi ne devrait pas être exposée à entendre des discours si peu respectueux... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Vous vous cabrez, vous prenez mal les choses ; vertueuse et régulière comme vous êtes, je veux donner le temps à votre pudeur de se résoudre à convoler en secondes noces ; et par excès de régularité, vous voulez précipiter les événements. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Quel est ce Gentilhomme, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 27, MADAME BARDOUX)
Quoi, dans les termes où nous en sommes, vous pouvez vous défendre... (Acte 1, scène 28, MONSIEUR FARFADEL)
Le voilà, ce galant homme. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
Le voilà qui va commencer ; entrez vite. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Je ne suis pas femme de spectacle : mais la Foire, et la compagnie... (Acte 1, scène 29, MADAME BARDOUX)
Hé, à quoi songez-vous donc, Monsieur du Prologue, de commencer ainsi sans avertir vos camarades ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
Comment, c'est moi, je pense ! (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
Comment ? (Acte 1, scène 30, MADAME BARDOUX)
Allons, chantez, Monsieur de Farfadel, vous êtes pris ; chantez, vous dis-je, où je vous fais mener au Châtelet par cette escouade de femmes. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE DE KERMONIN ET MAROTTE)
Ils s'entendaient tous comme larrons en Foire. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR FARFADEL)
De vous à moi, nous sommes à peu près d'accord, Madame ; donnez Angélique à mon ami, vous m'en trouverez plus traitable. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Et telle femme y vient fort sage, v.8 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Font ici commerce de tendresses. v.17 (Acte 1, scène 31, TOUS)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Mais palsangué, Monsieu, comment l'entendez-vous, donc ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je m'étonnais aussi que vous fissiais les honneurs de votre maison de si bon courage ; car vous êtes un tantinet ladre, de votre naturel : mais baste, il n'est chère que de vilain, comme on dit ; et quand vous vous y boutez une fois, tout y va par écuelles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Comment, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vous avez déjà eu deux femmes qui vous avons fait enrager. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Queulle espèce de femme voulez-vous encore prendre ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Hom, je crois bian que vous le voudriais : mais c'est un animal bian rare, qu'une femme comme ça. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Voyez-vous, nous autres Paysans des environs de Paris, je nous connaissons mieux en femmes que parsonne, j'en voyant tant de toutes les façons. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Mais, s'il vous plaît, Monsieu, en vous chargeant de l'embarras d'une femme, ne vous déchargez point de sty de votre fille : Alle est en âge d'être mariée ; et quand une poire est mûre, si on ne la cueille, alle tombe d'alle-même, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Comment, amoureux de toi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Je ne pards pas l'esprit : accoutez, comme je sis dans la maison, il ne cherche peut-être qu'à faire connaissance : car pour avec Mademoiselle Mariane, la connaissance est déjà faite. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Oh, palsangué oui, Ils l'avont commencée drès Paris, je gage, et ils continuont ici par-dessus les murailles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Il est toutes les nuits, comme un hibou, dans la petite ruelle, au bout du jardin. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et Mademoiselle Mariane grimpe comme une chatte tout au long du treillis de la palissade. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Hé bian, alle s'accote sur le haut de la muraille, et la chatte et le hibou jasont tous deux comme des marles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Vous seriez un homme adorable, d'être un peu dans mes intérêts. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Oui da : d'être comme ça les nuits dans cette petite ruelle, ça pourrait bian vous faire malade. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Je savons de vos fredaines, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Thibaut parle en homme de bon sens. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Oh, il ne sonnera mot, il est bon homme ; mais pour ce qui est de moi, je sis diablement babillard, je vous avartis. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Il est vrai, nous sommes convenus de tout cela. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Je vous dis que Thibaut est un homme d'esprit. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Comment ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Il est homme d'esprit, vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Quelle apparence que votre père vous fît épouser un homme que vous n'avez jamais vu, qu'il ne connaît pas lui-même ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Comment s'y prendre, Thibaut ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Comment ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Comment ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
C'est bian dit, je ne sommes pas ici pour ça, j'y sommes pour notre compte. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Ce ne sont pas les Vendanges qui vous amènent à Surêne, c'est l'amour qui vous y amène apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
Oui, ma chère Madame Dubuisson, vous voyez le plus amoureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Ça n'est pas malaisé à deviner, puisque je sommes ensemble. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
C'est l'homme en question, ce gendre qu'il attend. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Mort de ma vie, nous aurions bon besoin de lui, c'est un joli homme, et notre provincial entre ses mains aurait été bien régalé. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
Commençons par écarter le provincial, et gagnons du temps. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Hé, comment ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Hé, serviteur, Monsieur Clitandre : hé, comment vous en va ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Oui, parbleu, nous sommes plus de trente à Paris, qui tirons nos vins de Champagne de ce pays-ci, et nous allons chercher les vins de Bourgogne par delà Étampes. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Mon compère Lorange est de bonne foi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Tu en es bien fait passer l'année dernière à ce petit homme-là? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Ce petit homme à grande perruque, cet apprentif Magistrat qui faisait son cours de Droit chez toi, et qui donne à présent des audiences dans l'amphithéâtre de l'Opéra. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Il y en a tant comme cela dans le monde, que Monsieur de Lorange ne peut pas se souvenir qui c'est. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Voici votre rival, allez rejoindre Thibaut ; vous avez tous trois de l'esprit, vous concerterez ensemble ce qu'il faudra faire ; et pour moi, je vous livre votre homme dans quelque panneau que vous puissiez lui tendre. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
C'est pour m'empêcher de peupler comme ça, que mon père m'envoie à Paris de si bonne heure ; car je n'ai encore que trente-huit ans, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Comme il n'y a que moi de mâle légitime dans la maison de la Chaponnardière, on veut se dépêcher d'avoir de la race. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Comment, beau ! (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Mais à Paris, comme dans votre famille, on peuple quelquefois du côté gauche. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Elle est folle, Madame ; comme elle me traite ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Les filles de Paris sont vives, comme vous voyez ; et c'est bien autre chose quand elles sont femmes. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
C'est une bûche, je pense : Je ne veux point d'un mari comme celui-là ; il ne remue non plus qu'une souche. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Non, Monsieur de Gisors, non, vous ne partirez pas comme cela, il faut que vous voyez mon papa Thomasseau auparavant : votre mine le réjouira, car elle est fort drôle. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Patience, patience, qu'il m'épouse, je le frotterai bien quand je serai sa femme. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Oh, par ma foi, je lui permets de m'assommer, si cela arrive. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Comment se porte le bon homme de père ? (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Vous ly ressemblez comme deux gouttes d'iau, et n'an dit que vous ne valez pas mieux que ly. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
S'il y en a, c'est donc comme chez vous, du côté gauche : mais les Thomasseau, en ligne directe, sont de Surêne ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
Comment, têtebleu, voilà un garçon bien fait, et de bonne mine ; par la corbleu, il a bon dos pour porter le mousquet dans notre Compagnie ; jarnibleu, que vous avez bien choisi, mon oncle ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Comment ! (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Anspessade de la Colonelle, qui tue régulièrement deux hommes toutes les semaines. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Deux hommes toutes les semaines ! (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Oui da, il faut bian commencer par queuque chose. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Voilà comme le Chevalier Thomasseau fait des recrues. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Apparemment, Madame, M. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Je me partage, Madame Dubuisson ; j'ai passé tout le printemps chez toi, je viens passer les Vendanges avec ma nièce, et en équipage de Vendangeuses, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
Mais voici déjà le bon homme, quelle confidence me veut-il faire ? (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
C'est un petit modèle de perfection, c'est la sagesse en mignature, une fille élevée comme une Princesse, un coeur de Reine. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Comment donc, Monsieur, quel intérêt prenez-vous? (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Je suis un honnête homme de Normandie, Monsieur. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Comment donc, Monsieur, prenez garde à ce que vous dites. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Un coquin de cousin qui est un homme à pendre : c'est bien la plus détestable famille que cette famille-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Vous êtes un fripon, et un insolent, de parler des gens d'honneur comme vous faites, et je vous donnerai mille coups de bâton, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vous avez l'air d'un honnête homme, Monsieur, je vous demande votre protection contre ces canailles-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Cela est comme je vous le dis, entrez dans ce logis, votre tante et votre soeur y sont, et vous ne risquez rien. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
Comment, mon gendre ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR THOMASSEAU)
Cet homme-là se moque de moi, je pense ? (Acte 1, scène 20, VIVIEN)
Ah, ah, ah, ah, comme il se gausse, couseine. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Morgué, votre fille choisit mieux que vous, je me donne au diable, le gars de la petite ruelle vaut trente maris comme stila ; je vous l'avais bian dit qu'ils se trouverions deux. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Hé, comment, c'est Mademoiselle Duhazard, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Comment de quel droit, petit perfide ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Avant que je connaisse ce libertin-là, ma réputation flairait comme baume dans tout le quartier du Palais-Royal. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Si vous saviez, Monsieur, comme il m'a attrapée. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Cet homme-là est d'une grande dépense, au moins. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Allez, Monsieur, vous devriez mourir de honte de faire des présents à des filles qui jurent comme cela. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
Consolez-vous, Monsieur ; jeune et nigaud comme vous êtes, vous ne manquerez pas de bonne fortune. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
C'est un petit bal de campagne que Mademoiselle Duhazard a préparé pour Monsieur Vivien, apparemment. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
Comment donc ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Comme fille postulante d'Opéra, il faut qu'elle donne un plat de son métier à la compagnie. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
Et comme maître de l'Épée de bois, si vous voulez, je ferai le festin des deux mariages. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
J'ons bon vin et femme jolie, v.28 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Mais j'ons toujours la même femme. v.32 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

Par Bacchus et l'Amour comme il est habité, v.72 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Mais comment ferons-nous ? Çà voyons. v.116 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
Et comme les mortels les Dieux sont indiscrets. v.133 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
Il faut dans ces commencements v.157 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Au siècle où nous sommes, v.164 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Les Dieux comme nous à Paris, v.166 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Sont à peine assez bons pour divertit les hommes. v.167 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Comme elle se passa jadis, v.172 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Hâtons-nous donc. Commençons v.185 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Et comme tel exempt de toute dépendance ; v.234 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Prompt à vous laisser enflammer v.283 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Vous vous aimez bien mieux apparemment, v.300 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Sommes seuls de la confidence, v.369 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
Et tous quatre, comme je crois, v.370 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
Puisque ma femme est en ces lieux, v.372 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
En maîtresse d'homme important, v.390 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Mais comme homme en crédit, parbleu, v.403 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Sommes-nous donc des épouseurs ? v.427 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
En habillant l'amour comme le mariage, v.459 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Je n'aurais pu mieux faire ; un homme de mérite, v.485 (Acte 2, scène 5, CORINE)
Comment donc ! Que dois-je penser ? v.490 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
Ce n'est donc pas apparemment v.497 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
Comment, ma nièce, est-il possible ? v.522 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Mais comment pourrons-nous assurer notre fuite ? v.547 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Ma chère tante, où sommes-nous ? v.548 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Nous nous sommes donné nos portraits pour otage v.568 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Nous sommes les soutiens de son pouvoir suprême, v.610 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Qu'on voit là-haut comme ici-bas. v.615 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Comment donc, Madame la tante ! v.712 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Comme vous je me l'imagine ; v.728 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Ce soin comme vous me regarde. v.742 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Lorsqu'on sait aimer constamment. v.786 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
Comment donc, vous croyez ici faire les maîtres ? v.795 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
Tout m'est suspect ici, comme j'y suis suspecte, v.810 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Amour comme tantôt se montre devant moi. v.829 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Comment donc, vous parlez toute seule, ma nièce ! v.830 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Comme moi sensible à la peine, v.854 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Voilà comme il faut vous conduire, v.892 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Comme vous dans mon temps, j'ai fait même sottise : v.918 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
De mon mari jamais je n'eusse été la femme, v.926 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Je les refusai tous. D'une amoureuse flamme, v.929 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Je prétends comme vous épouser mon Amant ; v.944 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Comme vous en fûtes guérie, v.950 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Et nous ne sommes pas de race à nous contraindre ; v.959 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
Bon, tant mieux, avec nous voilà comme il faut être. v.978 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Mais parent de quelque homme en place. v.996 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Mais vous avez apparemment v.1036 (Acte 3, scène 5, MÉROPE)
Quoi ! Comment donc ? v.1043 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Et le projet est bon. Mais comment l'achever ? v.1079 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Que nous sommes en Thessalie ? v.1095 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Épris pour vous de la plus vive flamme ; v.1119 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
Une bague acceptée est le commencement. v.1173 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Comment donc, s'il vous plaît, croyez-vous que je mente ? v.1196 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Comme si vous étiez absente. v.1208 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Comment ! Que dites-vous ? v.1215 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Comment ! Écoutez donc, Corine, je vous prie, v.1217 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Où la trouver et comment ? v.1223 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Voilà pour un commencement, v.1224 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Et l'Amour, qui se rit de tous tant que nous sommes, v.1236 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Autant de sottises qu'aux hommes. v.1238 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Vous pensez comme moi, ma nièce, assurément, v.1331 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
De trouble, comme vous, je sens mon âme émue. v.1345 (Acte 3, scène 11, CORINE)
Ce serait offenser les hommes et les Dieux, v.1428 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Et que sans vouloir vous commettre? v.1543 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
Et que Junon protège apparemment. v.1631 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
Mais ne savez-vous comment, v.1643 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
J'allais commencer d'être en peine. v.1670 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Je ne perds pas, comme on voit, connaissance, v.1687 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Comment diantre. Ceci passe la raillerie ! v.1731 (Acte 5, scène 5, MERCURE)
Comme chez les mortels, l'exemple chez les Dieux v.1737 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Quand à sa femme un mari donne prise, v.1739 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
La femme cherche à l'imiter, v.1740 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Sans que la femme soit en droit d'en profiter. v.1745 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Les femmes ont changé de lois. v.1750 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
L'aîné prend ma femme pour lui, v.1753 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Quoique ma femme en soit l'objet, v.1760 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Quoi ? Comment donc ! v.1776 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Hé, comment avez-vous pu faire ? v.1894 (Acte 5, scène 10, FAUNUS)
Comment ? v.1915 (Acte 5, scène 10, L'AMOUR)
Savoir aimer constamment, v.1986 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Se dissipent comme un nuage. v.2000 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Comme les Dieux, v.2023 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

Vous le prenez là sur un ton bien héroïque vraiment ; et comment l'entendez-vous donc, s'il vous plaît ; vous n'êtes à Paris que depuis deux ans, et vous voila déjà aussi extravagante que si vous y aviez été élevée toute votre vie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Allez, Mademoiselle, vous ne méritez pas l'honnête homme de père que le Ciel vous a donné, et si j'étais a sa place... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Oui quand il a cru avoir besoin de lui pour son établissement, et pour son commerce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Éraste est un honnête, Commis de la Douane, fort bon garçon, de bonne famille, fort joli homme ; votre Père et lui étaient associés pour frauder les droits, et pour faire passer des marchandises de contrebande, et vous étiez le noeud de la société vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Malepeste c'est un habile homme que votre père , il n'y a rien qu'il ne mette à profit. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ah bonjour vous Monsir, comment si portir votre personne ? (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Non, Monsieur, je vous assure que je n'ai commercé qu'avec d'honnêtes gens, je fais profession d'une si exacte probité... (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Que voulez-vous donc dire, Monsieur, et comment l'entendez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Je suis homme d'honneur. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
À ce que je puis voir les étrangers ne sont pas trop dupes, et il n'y a pas de pays au monde ou une Loterie comme la mienne rendît si bien qu'à Paris. (Acte 1, scène 4, SBRIGANY)
Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Je passe pour honnête homme, et je le suis dans le fonds. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Mais m'en croirez-vous, Monsieur, faites distribuer vos petits lots par Madame votre femme. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je crois, Monsieur, que nous serions bienheureux tous tant que nous sommes, d'en être quittes pour les étrivières. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui-da , oui-da, vous faites aller les choses en conscience, et pour un homme de votre pays vous ne prenez pas trop, assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il y aura des mal intentionnés qui le croiront, et qui feront comme si cela était ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je prends bien mon temps, comme tu vois, s'ils sont fâchés ils pesteront de loin, je n'en entendrai rien. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Nous verrons comment cela commencera. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comme c'est toujours la même chose il n'y a point à s'y méprendre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ah vi vingracio lassiate dire il popoli voi siete un honneste homme, mes remors sont finis, je n'ai plus paour. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Comment donc, qu'est-ce que c'est ? (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
Vois donc, tu t'es mépris aparamment. (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
Non, Monsou, c'est sta manière dont nous sommes convenus. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
Si la boîte est à une femme, à un bourgeois, à un homme de robe, D-O-R et un pâté vol dire doté, entendez-vous. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
Oh bien, ce n'est ni femme, ni bourgeois, ni homme de robe, c'est un drôle qui n'entend point de raillerie, et qui jure comme un enragé, parce qu'on le fait attendre. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il sait lire, je vous en avertis, et D-O-R et un pâté ne voudront pas dire doré pour cet homme-là. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Comme je n'ai pas envie d'en faire d'autres , il m'importe peu qu'on se guérisse de la folie qu'on a eue d'y mettre. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Que veut cet homme. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Je sommes tous deux de Courbevoie, li a six mois qu'il est archet du Guet, c'est un drôle qui fera fortune. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Les vegnes et les bleds promettont marveille dans notre village, et les femmes y mouront dru comme mouches. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Je sis veuf depuis trois semaines, m'est avis que je sommes dans une année de bonheur ; ça dépêchons, vêla ma carte, j'ai six billets au moins, baillez-moi ma boîte. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Comment, comment votre boîte, numéro deux mil quarante ; allez, mon ami, vous n'aurez votre boîte de quinze jours. (Acte 1, scène 9, SBRIGANY)
Si j'avais une minagère comme vous, je serais bien-aise d'en avoir de la race. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Mais votre Monsieur ni songe pas de se ruiner comme ça, que des billets noirs ! (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Faut qu'il ait bonne bourse sthomme-là. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
C'est bien dit, il rattrapera ça d'un autre côté, faut bien amorcer les gens de Paris avec quelque chose, ça li revanra, nan dit qua cette foire, il leur vend des babioles et des mirlifiches qu'ils achetons comme de bonne marchandise. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Comment morgué sont des pantoufles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
Il envoie chercher ses bottes apparemment. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
C'est que Monsieur_le_Baron est amoureux d'elle, comme vous savez ; elle a une mère capricieuse, avec qui nous sommes brouillés : nous ne savons comment faire pour lui donner de nos nouvelle, et mon maître s'est imaginé que dans une boîte de Loterie vous pourriez bien, si vous vouliez, faire passer son petit billet. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
Pour qui me prend-il, je suis honnête homme, et je ne me mêle point... (Acte 1, scène 13, SBRIGANY)
Vous savez bien comme on les lève. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Ne vous effarouchez point de cette visite-ci, c'est notre bonne amie, la fille de ce marchand, cette veuve qui fait la femme de conséquence, et qui est si folle et si coquette. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Je l'aime à la folie cette Madame Sbrigany, elle a été femme de chambre de feu ma mère. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Ne t'avise pas de sortir de chez toi, Monsieur Sbrigany, on t'assommerait, prends-y garde. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Comment donc, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Ne t'avise pas de me traiter comme les autres ; je prétends être privilégiée ; je suis de tes amies ; si tu me trompais je ferais plus de bruit que qui que ce soit. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Je sais bien, te dis-je, mais vous avez la fureur des petits lots dans ces commencements-ci ; il faut laisser finir les petits mouchoirs, cela passera. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Oh pour cela non, tu es honnête-homme, je te rends justice, garni bien mes boîtes. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Adieu mon cher petit bonhomme. (Acte 1, scène 17, MADAME LA CLOCHE)
Il faudra refaire la boîte de cette femme-là, Monsieur. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Ils ne savent donc pas que tu es du logis apparemment. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Il dit comme ça qu'il n'est pas encore temps, qu'il faut débiter les plus moindres à cette heure, et que quand ils feront un peu plus de bruit, il baillera les autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Il y a itou des Madames dans des carrosses qui juront quasi comme des Monsieurs, parce qu'alles n'avont eu que des savonnettes dans leurs boîtes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
C'est aujourd'hui le premier jour, on fait comme on peut, cela sera mieux réglé dans la suite. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Cela commence mal, ma pauvre Lisette ; cela commence mal. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Lisette a dû vous expliquer mes petits sentiments, si vous ne les avez pas assez bien entendus, qu'elle recommence, je vous laisse avec elle. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
Je vous le disais bien moi que cet homme-là ne songe qu'à votre avancement, vous le voyez. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
J'obéis mal comme vous voyez. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Comment donc, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Une croix de diamants, de deux cent pistoles, qu'un petit notaire Bourgeois Gentilhomme a achetée pour une femme de qualité. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Voila un coffre de la Chine qu'on doit remplir d'étoffes des Indes, et qui est destiné par un partisan, pour la femme d'un Rapporteur, qui a fait prendre un bon tour à une mauvaise affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Tout est perdu, comment allons-nous faire ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais vous êtes alerte, nous sommes au premier étage, sautez par la fenêtre. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Non, non, ne craignez rien. Si l'on envoie ce lot là chez Monsieur le Rapporteur, Madame sa femme ne sera pas la plus mal lotie. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Je suis ravi qu'elle soit raisonnable ; Je ne fais rien que pour elle, comme tu sais, et toute la peine que je me donne... (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
La voilà toute je ne sais comment, qu'as-tu, parles. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
Hé donc, mon cher, vous voilà riche comme un traitant en temps de guerre. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Oh, Monsieur, il s'en faut bien que j'aie autant de mérite qu'une personne comme vons, et... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
Cette homme-là ne vous caressait point de bonne foi, défiez-vous-en. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Je ne suis pas de Paris moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Quel diable d'homme est ceci ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Non, non, vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Le parti n'est pas mauvais, Monsieur, nous avons besoin d'amis, ne fâchez point cet homme-là. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Non, Madame, on ne vous fera point de tort, nous sommes gens d'honneur. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
Vous demandez quelque chose apparamment, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Le voilà apparemment, il est fort beau , mais je ne crois pas qu'il puisse tenir dans mon carrosse. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Des coffres dans de petits tiroirs, comment donc cela ? (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Non, non, Madame, ils s'ouvrent comme un coffre-vedette. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Miséricorde, un homme caché, c'est pour me voler : ah pendard. (Acte 1, scène 28, SBRIGANY)
Comment coquine. (Acte 1, scène 29, SBRIGANY)
Ils l'assommeront. (Acte 1, scène 30, LISETTE)
Remettez cet argent dans le commerce. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Hé, comment veux-tu qu'on s'en retourne ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Oh palsambleu, appelez, nous sommes faits à cela ; je serai rossé : mais je serai payé, ou je ferai beau bruit. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Quand ces misérables-là ont affaire à des femmes? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ma Princesse, vous ne voudriez pas ; une personne de qualité comme vous : un écu ! (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Vrai, comme voilà le jour qui nous éclaire, ma Reine, cela ne se peut pas ; j'ai une fiacrée de Bourgeois de village à voiturer, un lendemain de noces. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Hé bien, d'accord, c'est un Bourgeois : mais il a de quoi vivre en homme de qualité ; il est fort riche, et je n'ai point de bien ; il est très ridicule, j'en conviens, mais enfin? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Oui, te dis-je, nous en sommes venus aux éclaircissements, nous ne nous estimons presque pas même. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Nous sommes baissées d'un cran, Madame Bertrand, nous donnons dans le bas Bourgeois. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Si le Chevalier vient, dis-lui que nous y sommes ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
S'il vous questionnait tantôt, par hasard, ne vous avisez pas d'aller dire que sa femme soupa hier ici avec ce jeune Conseiller et ce vieux Musicien. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
Si on ne savait un peu se taire, dans une maison comme celle-ci, ce serait belle pitié ; nous mettrions toute la ville en désordre. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Tenez, ma Tante, tous ces Messieurs qui viennent ici avec des femmes, ne voudraient pas que leurs femmes y vinssent avec des Messieurs, non. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Que ce vieux Médecin était fâché l'autre jour, quand il trouva là-haut sa femme qui mangeait une matelote avec ce garçon Apothicaire. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Ces Madames de qualité, qui fesont comme si alles n'en étiant pas. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
Comment, te débaucher ? (Acte 1, scène 9, MADAME BERTRAND)
Aga, donc, comme vous me chassez, à cause que vela votre mari : mais? (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
Dame, acoute donc, je ne sis pas jaloux : mais si je m'y boute, je sais bian comme je les prendrai pour empêcher ça. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Ce Monsieur Simonneau le Procureur est là-haut avec un autre homme de Justice. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Comment donc ? (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
Sa femme soupait ici, à Monsieur Simonneau. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Une femme à saint Lazare ! (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
Si alle viant ce soir, comment ferons-le ? (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Je baise les mains à Madame Bertrand ; comment se porte-t-elle ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh bian, commençons toujours par là, et je finirons par l'autre petite chose. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Oh, pour ça non, Bertrand est bon homme : dites vite. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
De ma femme ? (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
Vous rêvez, je pense : mon maître est amoureux de votre femme ! (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh dame, Jeanne et moi, je sommes des biautés de caprice, et les parsonnes de qualité avont parfois des fantaisies. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
Oh, pour cela non, nous ne nous mêlons point de ces choses-là : nous sommes gens de bien, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Tenez, quand des personnes sont d'accord, et que leurs amitiés sont une fois commencées, on vient quelquefois chez nous mettre ces amitiés-là dans leur perfection ; on ne peut pas empêcher cela, on s'en doute, et on n'y prend pas garde, ce sont leurs affaires : mais pour ce qui est d'entrer là-dedans, nous n'en faisons rien, nous avons trop l'honneur en recommandation. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Monsieur Bertrand est homme de bon sens et de bon conseil. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Comment se nomme-t-elle ? (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Oh, je sais bien où elle demeure : mais il n'y a rien à faire ; cette fille-là est devenue femme, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Oh diable, non, c'est un billet pour fille il en faut un pour femme, à présent. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Hé morgué, on lui soufflera sa femme ; peut-être, ce sera bien pis encore. (Acte 1, scène 12, BERTRAND)
Oh, c'est un fort honnête homme, bien réglé, d'une bonne conduite. (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
Morgué toutes les jolies femmes de Paris sont ses cousines à sti là. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Cela est comme je vous dis, je ne me trompe point. (Acte 1, scène 14, MADAME BERTRAND)
Oh, par ma foi, le voilà lui-même, voyez comme vous vous tirez d'affaire. (Acte 1, scène 14, MADAME BERTRAND)
Ma femme au Moulin de Javelle ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Il est bon sur ce ton-là : morgué l'habile femme ! (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
Écoutez, Madame Simonneau, je ne sais pas comment vous l'entendez : mais pour moi sérieusement? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Allez, Monsieur, vous devriez mourir de honte, de passer ainsi votre vie dans la débauche, pendant qu'une pauvre petite femme? (Acte 1, scène 15, MADAME DU ROLLET)
Ce sont des femmes, Monsieur, ne prenez pas garde à cela, laissez-les dire. (Acte 1, scène 15, MADAME BERTRAND)
Comment ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Comment, carogne ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Vous entendez comme il me traite ? (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Comment donc des plaintes ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Mettre la main sur une femme ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Vous êtes honnête homme, vous, Monsieur, je vous demande en grâce? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Par ma foi, c'est un méchant animal qu'une femme ! (Acte 1, scène 16, MONSIEUR SIMONNEAU)
Comment donc ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
Je ne viens ici, comme vous savez, que pour y attraper en quelque débauche mon coquin de neveu, qui est un vagabond, qui mange tout son fait. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
Et j'y trouve ma femme en partie quarrée. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
Votre femme en partie quarrée ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
Comment, de plainte contre moi ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
Nous méritons bien cela, Monsieur Simonneau : des maris de bon sens ne doivent jamais aller où ils peuvent rencontrer leurs femmes. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DU ROLLET)
Je ne sommes pas cause que vos femmes sont venues. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
Est-ce à des magots comme cela, qui ont de jolies femmes, à se trouver sur leurs brisées ? (Acte 1, scène 20, MADAME BERTRAND)
Comment, quels gens ? (Acte 1, scène 21, MADAME BERTRAND)
Et les ménétriers de cette noce qui sont venus devant ; ils juront comme tout, parce qu'ils n'avont pas encore de vin. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Ils disont comme ça que par faute de boire leur musique deviendra enragée, et que ça fera tantôt enrager tout le monde. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Comment morgué, vous revela, Mesdames ! (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Comment donc ? (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
souper de leurs femmes ! (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Au hasard d'un fâcheux avenir, profitons du temps présent, puisque nous y sommes. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
La Fleur, va dire à ces Messieurs qu'ils viennent, les ennemis sont décampés, nous sommes maîtresses du champ de bataille. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
Tatigué que vela des femmes de bonne himeur, alles n'engendront point de mélancolie, ça ne gronde jamais que leurs maris, da ; ça ne fait point de meine. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Je ne l'ai point vu, Monsieur de Lolive : est-ce que vous ne l'avez pas trouvé, pour lui faire écrire ce billet pour femme ? (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Oh, il est né coiffé, cet homme-là ; il n'a point d'argent, il n'en gagne point, et il en dépense. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Comment fait-il ? (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Comment donc ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Et comment la faire, cette campagne ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Allez, Monsieur, point de scrupule, nous avons de grandes hypothèques sur tous ces héritages-là, comme vous voyez. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Attendez? Ne pourrions-nous pas trouver quelque femme d'esprit, là? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Vous êtes si jolie comme cela. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Votre tante est une bonne femme qui? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Oui, vous la trouvez bonne femme, parce que vous n'êtes pas sa petite nièce : mais moi qui la suis, je ne la trouve pas de même. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Comment, elle vous querelle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Hé bien, elle ne donne pas tout à mon oncle, non : elle garde toujours quelque chose, et puis elle achète tantôt des gants, tantôt un chapeau, des cravates à dentelles, une canne quelquefois ; et tout cela n'est pas pour elle, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Et comment le savez-vous ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Il n'est pas mon cousin à moi, personne ne le connaît : c'est ma tante toute seule qui le met comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Et tenez, la voilà, qui commence à s'impatienter, je pense. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
Vous avez apparemment quelque affaire ensemble ? (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
Je ne sais pas ce que vous lui préparerez : mais si jamais un nigaud comme lui me donnait rendez-vous au Moulin de Javelle, le cadeau lui coûterait cher, sur ma parole. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 31, LE CHEVALIER)
Tout justement, vela comme on l'appelle. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Hé, morgué non ; le Monsieur n'a rian, ly, et la tête d'une femme, comme vous savez, est bian plus dure à casser que non pas celle d'un homme. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Si toutes les filles et les femmes qui versent faisaient autant de bruit que celle-là? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Morgué, les gens de qualité ne faisont pas comme ça : c'est un badaud, je ne m'y trompe guère. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
Avez-vous jamais vu de Seigneur à la Cour mieux fait que ce jeune gentilhomme-là, Madame ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
Hé, tenez, ma mère me l'a toujours dit que je ferais fortune par les femmes. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Oh diable, la mienne n'était pas une sotte : elle avait fait fortune par les hommes, elle. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Si mon père l'avait laissée faire, je serais encore bien plus de qualité que je ne suis : mais c'était un jaloux, un bizarre, un homme incommode. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Ne vouloir pas que sa femme lui fît des enfants de qualité ! (Acte 1, scène 33, FINETTE)
Et ne m'a-t-il pas toujours élevé comme un je ne sais qui, moi, comme un sot ? (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Je me donne au diable, si cela ne serait comme je le dis : mais il avait beau me tenir la bride haute, je prenais le mords aux dents quelquefois. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Oh, je vous en réponds : à Charenton, à saint Cloud, à Vincennes, à Charonne ; et toujours avec des femmes de qualité, et en carrosse, da ; et je m'enivrais à ces parties-là, je m'enivrais. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Oh, cela forme bien l'esprit d'un jeune homme ! (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Il y a un homme à Paris qui dit qu'il est mon oncle, parce qu'il est le frère de mon père : mais à moins que ce ne soit pour hériter, je ne connais point cette famille-là. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
J'étais hier prié d'une noce de quelque espèce de cousin comme ça ; mais je n'y ai pas voulu aller. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Et qu'on y est aussi avant que lui, surtout? Vous ne sauriez croire toutes les bonnes fortunes qu'a ce petit homme-là, Madame. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
Et toutes femmes de qualité, au moins ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Et ce jeune Gentilhomme-là, qui est si bien fait, et de si bonne mine ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
La peste, voilà un joli homme ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
C'est un homme de qualité. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
Comment s'appelle-t-il ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Comment, Ganivet ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Non, Monsieur, nous sommes de Paris, diantre. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Et d'un grand crédit ; cet homme-là peut tout à la Cour, je t'en avertis. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
Les Ganivets sont comme cela, tous gens d'esprit et de mérite. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Je vous sommes bian obligés, cousin, de nous faire tant d'honneur, que de? (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
Comment ? (Acte 1, scène 37, FINETTE)
Comment l'entendez-vous donc ? (Acte 1, scène 37, FINETTE)
Vraiment, c'est un plaisant visage : nous sommes pourtant cousins germains, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 37, LA MARIÉE)
Comment, ventrebleu, c'est Lolive ! (Acte 1, scène 37, GANIVET)
Je fais bien l'homme de qualité, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Et tu sentiras comme quoi, v.15 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
Aga donc comme il se rengorge ! v.32 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
Voyez comme il fait le Seigneur, v.36 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
Nous sommes de race mitronne. v.39 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
Trop heureux, trop heureux qui l'est comme vous. v.47 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)

LA GAZETTE (1693)

C'est temps perdu, Monsieur, J'ai cherché dans tous les Fours de Paris, et je n'ai pu trouver ce qu'il vous faut. Les hommes sont chers par le temps qu'il fait, et comme vous les demandez surtout. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Comment donc faire, Monsieur de la Rose ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Le beau commerce ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
À quoi vous en tenez-vous donc, et comment vous plaît-il que nous finissions ? (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Oh, finis comme tu l'entendras. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Nous sommes déjà convenus, votre Crispin et moi, qu'il m'adresserait quelqu'un de ses amis : et quand quelque drôle un peu bien tourné viendra me demander de sa part, je saurai bien ce que cela voudra dire. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Il aurait bien mieux valu faire vos affaires de bonne heure, que vous amuser pendant tout l'hiver à troubler, comme vous avez fait, la paix de deux ou trois ménages. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Vous êtes un fort joli homme de qualité, fort jeune et fort connu de quantité de coquettes, que vous n'aimez que... comme il faut aimer des coquettes. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Mais voici notre jeune maîtresse, et son vieux bonhomme de père. (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
On pensera ce qu'on voudra, mais je veux que vous pensiez comme moi, vous. (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
Quelqu'un aura entrepris sur ses droits, apparemment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Ah ; je commence à démêler la chose. (Acte 1, scène 5, FILLON)
Voilà comme on attrape les pères, mes enfants, voilà comme on les attrape. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Hé bien donc, parle-moi confidemment, là. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
N'y a-t-il point quelque jeune homme dans le monde que tu affectionnes plus qu'un autre ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Comment, non ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Comment, est-ce le choix d'un amant qui t'embarrasse ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
Je ne sais point encore comme on prend de l'amour pour un homme : mais il me semble que celui-ci a tout ce qu'il faut pour en faire naître. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il n'est occupé que de moi, c'est sa passion qui le rend étourdi comme il est. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il fait, on remarque un air de délicatesse que personne n'a comme lui. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Mais, si tu aimes ainsi la discrétion de l'un, la violente passion de l'autre, et la délicatesse d'esprit du troisième, comment faire ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
Je le connais apparemment. (Acte 1, scène 7, FILLON)
La présence d'un joli homme remue terriblement les humeurs. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Comme ils n'épousent point, ils ne nous voient que du bon côté, et ne réfléchissent qu'à notre avantage. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Tout le monde réfléchit comme eux, et le mariage... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Comment ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Quand on a une tante comme la tienne, c'est elle qu'il faut consulter par préférence ; et une femme se connaît toujours mieux en maris, que le plus habile homme du monde. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Nous sommes ici trop en vue, passons là-dedans, vous aurez tout le loisir de vous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Mais, comment faire ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Comment, maraud ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
À ce que je puis juger, Monsieur, vous êtes Monsieur Guillemin, apparemment ? (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
On m'a adressé à vous, Monsieur, comme au plus habile homme qu'il y ait dans toute la République des Lettres. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
Comme au meilleur connaisseur de tous les Auteurs anciens et modernes. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
Comme à un homme qui sait parfaitement le prix des ouvrages, et qui les achète toujours plus qu'un autre. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
Comment acheter ! (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Comment les suites ! (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Non, Monsieur, commençons par un bout, et nous finirons par l'autre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Non, Monsieur : mais je tiens sa place, et je suis comme lui à votre service, vous n'avez qu'à me dire votre affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
En vérité, Monsieur, je suis ravi d'avoir l'honneur de saluer un homme d'un aussi grand mérite. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Vous avez quelque chose à faire mettre dans la Gazette apparemment ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
J'ai eu le bonheur de prouver la mauvaise conduite de ma femme, et le crédit de la faire enfermer. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
C'est justement notre homme. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Comment, que dites-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Voilà, Dieu merci, la quatrième femme contre qui je gagne un semblable procès, cela n'est pas malheureux, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Il m'est important qu'on soit informé que j'ai de bonnes raisons pour cloîtrer ma femme. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
C'est prendre la chose comme il faut ; et de quels termes nous servirons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Il faudra mettre tout simplement que Maître Claude Robichon, Procureur, a fait enfermer Madame sa femme, pour des causes... bien et dûment vérifiées en pleine audience : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Oui, Crispin de la Crispinière, tout comme vous voudrez ; il entendra bien ce que cela veut dire, et il vous expédiera sur-le-champ, je vous en réponds. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Vous faites enfermer les gens pour des bagatelles : je me donne au diable si vous avez votre congé, qu'en nous donnant celui de votre femme. (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Depuis que j'ai lu cette malheureuse gazette, je suis le plus bourru des hommes, et tout le monde m'est suspect d'avoir part au mariage qui me chagrine. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Vous attendez quelqu'un, apparemment ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
C'est un des parents de Monsieur Guillemin, qui est ici depuis quelques jours pour ce mariage, apparemment. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Comment ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Bonjour, Monsieur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Comme vous me regardez ! (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Oui, justement, il est mon père ; et de là je conclus que je suis son fils, comme vous dites. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Votre frère est un garçon d'esprit apparemment ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Comment, des ouvrages... (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Oui, mais comme tout le monde n'aime pas à rire, il y a eu un petit mutin qui m'a donné des coups de bâtons, à moi, à cause de l'esprit de mon frère. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Et comment le profit ! (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Comme mon père est du métier, il a poussé cette affaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
On ne nous rosse pas comme çà, nous autres, qu'on n'ait la bonté de le bien payer. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Hé bien, en vertu des coups que j'ai reçus, moi, on a baillé de l'argent à mon frère, cela n'est pas juste, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Si vous connaissez quelque Seigneur de la Cour, qui lève un Régiment de Capitaines, parlez-lui de moi, je suis son homme. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
C'est un fort galant homme, diable ; il demeure ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie ; il vous fera Capitaine en moins d'un moment, je vous en réponds. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Vous retrouverez votre homme sur ma parole. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Non, Monsieur, il n'y a que le peuple qui lit les affiches, et mon Chevalier m'a été volé par quelque femme de con séquence. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
C'est donc un joli homme, apparemment ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Comment de vos rentes ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Malepeste, c'est le bonhomme, st, st. (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
Que veut cet homme ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
Quoi, ma nièce se marie comme ça toute seule ? (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
Oui, Madame, comme vous, en son petit particulier. (Acte 1, scène 23, FILLON)
C'est ce petit homme qu'elle affectionne plus qu'un autre ; qui est avec elle. (Acte 1, scène 23, FILLON)
Me voilà déjà Capitaine, je ne barguigne point, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
Que me veut cet homme-là ? (Acte 1, scène 25, MONSIEUR GUILLEMIN)
Vous voyez bien que c'est un homme de qualité, mon frère. (Acte 1, scène 25, MADAME PERNELLE)
Comment, coquin... (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
Par ma foi, voilà un honnête homme. (Acte 1, scène 26, CRASSIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

Comme moi l'on te peint légère, v.60 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Vont quitter, comme moi, leurs demeures humides, v.95 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Le bruit de vos concerts commence à retentir, v.104 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Hâtons-nous, commençons la fête. v.105 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
En amour, comme en voyage, v.110 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
Un jeune coeur qui commence d'aimer v.185 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
Je te vois là tout je ne sais comment ; v.288 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Ma flamme méprisée avec le vin s'envole ; v.308 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Voilà comme je me console. v.310 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Dont la raison veut surmonter la flamme. v.364 (Acte 2, scène 3, PAN)
Hommes et Dieux ; v.367 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en goûterons pas avec moins de tranquillité les délices du charmant séjour où nous sommes. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
Si sa femme est de la partie. v.423 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
Le lendemain c'est à recommencer. v.433 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Les femmes ne sont fidèles v.444 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Les Spectacles comme les vôtres v.77 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Sans égard pour ce que nous sommes, v.124 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
De quoi faire rire les hommes, v.125 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Du moins sommes-nous bienheureuses v.177 (Acte 1, scène 1, THALIE)
De votre Pièce apparemment v.229 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Comme un Lièvre à l'instant vient de se laisser prendre. v.268 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Ô l'aimable pays ! L'heureux séjour ! Les femmes v.273 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
D'un entretien comme le vôtre ; v.292 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Nous n'ayons de concert un commerce entre nous v.307 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Mais comme vous pouvez contribuer au nôtre, v.329 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Est un garçon bien fait, comme vous le savez, v.343 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Comme vous l'ignorez peut-être. v.345 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Nous le sommes, ma foi, plus que vous ne pensez? v.361 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Comment, par où retourner dans Athènes ? v.389 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Comme en craignant qu'on la perdît de vue. v.399 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Comme si pour sauver sa vie v.407 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Qu'en lui, tout comme en moi, souffrait dame nature. v.425 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Je ne vous dirai pas comment le reste alla, v.426 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Je ne vis point comment votre aimable maîtresse v.427 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Séjour digne des Dieux, et trop beau pour les hommes ; v.435 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Si nous n'ignorions où nous sommes. v.437 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
L'homme est un habitant du monde : v.445 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Mon maître et moi nous sommes fort connus, v.449 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Ce que nous sommes devenus : v.451 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Quand les gens sont absents vous savez comme on cause. v.454 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Nos femmes? car enfin quelquefois que sait-on ? v.456 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et nous ne sommes point gens à nous laisser charmer. v.489 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et favorite, apparemment ? v.541 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Comment ? Vous vous moquez, je pense ? v.553 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dès le lendemain, moi, je haïssais ma femme, v.579 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Hé, que doit craindre un coeur comme le sien ? v.583 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Fi, le vilain, il est amoureux de sa femme. v.631 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Toujours la même ardeur l'enflamme. v.633 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Et c'est comme j'ai, moi, coutume d'en agir. v.663 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Comment ? v.687 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
Nous sommes chez l'Aurore. v.702 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Des feux les plus ardents n'enflamme ? v.800 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Ciel ! Comment réparerons-nous v.854 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
Comment donc ! Et quel est ce lugubre équipage ? v.896 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Ceci commence à me lasser. v.918 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
C'est je crois, Procris qu'on la nomme, v.932 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Et le mari Céphale, un fort joli jeune homme. v.933 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Que très diligemment v.952 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Vous enfermer ! Comment ? v.960 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Si j'étais comme vous déesse, assurément v.962 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
Je ne sais comme il vous paraît, v.969 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Mais je sais bien comme il doit vous paraître ? v.970 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Pour son Atys courir comme une folle. v.977 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Femme et jalouse elle s'oppose v.983 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Comme Déesse bonne et sage, v.1002 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Mais comme en terre et dans les Cieux v.1010 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Par votre ordre en ces lieux comme vous je commande, v.1101 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Si nous sommes heureux, que sur notre bonheur, v.1144 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Vous savez, comme moi, qu'aujourd'hui c'est la mode v.1154 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
M'embarrassé-je, moi, de ce que fait ma femme ? v.1176 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Des dispositions à douter de ma flamme, v.1179 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Parbleu comment le dirait-on ? v.1201 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Comment pour s'obstiner à tant de résistance ? v.1204 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Procris est femme forte, et ne pleurera pas, v.1215 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Comme entre gens de qualité, v.1226 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
C'est pour vous dire apparemment v.1241 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Quand une femme en est saisie, v.1280 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Ta femme est aussi du voyage. v.1284 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Quoi ma femme ? v.1285 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Et la tienne est pour elle apparemment de mérite ? v.1288 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Tout ce que je dois faire, et comment me conduire v.1304 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Vous obéira comme à moi : v.1341 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Vous faites vanité de l'aimer constamment v.1355 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Je vous parle ici confidemment. v.1370 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Et de cette immense richesse, v.1395 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Comment donc, vous voilà tout autre ! v.1424 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Livrez-vous sans scrupule au feu qui vous enflamme, v.1469 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Et comptez qu'avec une femme, v.1470 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
À ma femme je veux faire aussi les yeux doux, v.1498 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
Ma femme à cesser d'être sage, v.1508 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
J'ai, comme vous voyez, l'âme reconnaissante. v.1512 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
Comme vous m'a-t-on vue étaler mes faiblesses ? v.1560 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Ne doit pas trop compter sur l'excès de ta flamme. v.1574 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Oui, vous commencez à sourire ? v.1587 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Mais dis-moi, chez qui sommes-nous v.1604 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Je sais pour votre époux quelle ardeur vous enflamme. v.1621 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Vous m'en voyez pénétré comme vous : v.1648 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Une flamme nouvelle v.1660 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Comme j'ai tout sujet de le penser? v.1676 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Qui s'éloigne à regret de l'endroit où nous sommes ? v.1754 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Mais je le crois d'un rang fort au-dessus des hommes. v.1756 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Il cherchait une excuse à sa nouvelle flamme ; v.1773 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Tout cela, comme moi, ne vous a point frappés ? v.1783 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Je porte un coeur comme le vôtre, v.1814 (Acte 3, scène 10, DIONE)
De dépit contre vous je me sens enflammer : v.1824 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Comme à vous, c'est ce qui me semble. v.1840 (Acte 3, scène 12, DIONE)
L'aimable petit coeur de femme ! v.1875 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Quoi, si comme Céphale, il ressentait dans l'âme v.1876 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Comment ? v.1878 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Alors comme un foudre de guerre, v.1914 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
C'est un homme de très bon sens v.1925 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Et les femmes pourtant sont faites pour aimer : v.1947 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Vous paraissez galant homme et discret, v.1950 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Prudente qui la commence v.2016 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Et sans vous flatter, comme vous v.2047 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Puisque en faveur de votre flamme v.2062 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Vous êtes amante, elle est femme, v.2067 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Mais comment empêcher que le bruit ne soit fait ? v.2086 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Voilà comme parmi les Dieux v.2112 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Qui s'intéresse à servir votre flamme. v.2133 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
Arrivé comme par hasard, v.2137 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Elle court comme lui la campagne à présent. v.2178 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Comme des prudes outragées, v.2193 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Dans le siècle où nous sommes, v.2211 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Chez les Dieux comme chez les hommes v.2212 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Le grand Maître des Dieux en a ri comme un fou : v.2221 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Pour achever ce que j'ai commencé. v.2242 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Comme s'il en était le maître ; v.2250 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Comment ? v.2255 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
Il a d'abord assez bien commencé, v.2255 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Ce n'est point l'amour qui l'enflamme : v.2261 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
De faire l'amant de sa femme : v.2263 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
D'allumer dans son coeur une flamme constante, v.2272 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
As-tu vu ta femme ? v.2276 (Acte 4, scène 3, CALLITÉE)
Céphale est seul objet de sa plus tendre flamme. v.2285 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
Ce séjour si charmant commence à me déplaire ; v.2306 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
Que je ressens comme je dois. v.2324 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
Adieu. Comme nourrice, avec la confidente, v.2346 (Acte 4, scène 6, MERCURE)
Vous sommes chez un Dieu, sans doute ; v.2351 (Acte 4, scène 7, DIONE)
C'est moins le dépit que l'amour qui l'enflamme. v.2425 (Acte 4, scène 8, DIONE)
Mais je vois ma femme, et j'enrage, v.2430 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Qui, comme je présume, ont plus de quoi vous plaire v.2447 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Si comme vous ils étaient pétulants, v.2482 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Pour vous faire approuver ma flamme, v.2518 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Mon coeur agit différemment, v.2525 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Vous l'aimez toujours constamment, v.2543 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
N'est-il pas temps qu'elle commence v.2560 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Comme soumise et tributaire v.2586 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Seigneur, un coeur comme le mien, v.2595 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Comme lui, comme moi n'était pas éternelle. v.2605 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Il n'aurait point brûlé d'une flamme nouvelle. v.2636 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)

MADAME ARTUS (1707)

La mère comme un dogue, attentive à nous mordre, v.44 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Oui, cette masque-là comme à toi m'est suspecte, v.84 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Elle est, comme son frère, en une peine extrême. v.88 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Il faudrait, comme vous, aller souper en ville. v.95 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Comment ! Parlerait-on de vous faire enfermer ? v.114 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Tant pis. Nous sommes mal. N êtes-vous certain ? v.117 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il est bonhomme, il m'aime, et ses bontés pour moi. v.137 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Comment ? v.151 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Ce que j'ai commencé, je saurai l'achever. v.178 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Cette femme, entre nous, me déplaît ; et je pense v.271 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Cet homme est contre moi vivement acharné. v.281 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
D'une fort jeune enfant, que l'on nomme Rosette. v.283 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
À vos feux comment répondit-elle ? v.304 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Elle fut plus sensible ensuite, apparemment ? v.306 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Comme avait fait la fille ? v.308 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Qui n'eût fait comme moi ? Nul objet si charmant v.313 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Voici par où d'abord il vous faut commencer : v.321 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Bénissez comme moi, votre heureuse planète, v.339 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
Il n'est instruit de rien ; c'est un homme facile, v.379 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Notre oncle est un bon sot, qui fait l'homme important. v.390 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
De cette femme-là tâchons de nous défaire. v.392 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Être fausse, Finette ! Et comment nous y prendre ? v.399 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Comment, Mademoiselle ? En un tel embarras, v.421 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
En un mot, comme en cent, Monsieur, mon pis-aller v.446 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Et tout ce que ma flamme à mon coeur peut permettre. v.460 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
Nous pouvons bien aimer différemment, mon frère. v.464 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Pour moi qu'un seul objet saisit, occupe, enflamme, v.467 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
Ma mère, Éraste, est une étrange femme, v.480 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Voilà comme je veux que l'on soit en m'aimant. v.522 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Nous sommes donc, Monsieur, en une peine extrême, v.524 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Cette femme si fausse ? v.533 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Plût au Ciel, comme moi, qu'elle pût la connaître, v.536 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Fournit abondamment aux dépens du procès. v.554 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Comme Monsieur mon fils contre nous révoltée, v.607 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Ah ! Que Madame Artus est une brave femme ! v.672 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Avec elle tu n'as point de commerce ? v.698 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Fort bien ! Dans le moment nous sommes convenus v.721 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Mais c'est apparemment quelque jeune blondin, v.750 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Comme Madame Artus est une connaisseuse? v.751 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Je souffre tout cela trop impatiemment, v.757 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Votre oncle est comme moi, de vos meilleurs amis, v.773 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Ce bruit de votre hymen le surprend et l'assomme. v.807 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Ah ! Que j'ai bien besoin, Monsieur, d'un honnête homme v.808 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
M'en mêler ? Mais comment ? Que faut-il que je fasse ? v.823 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Et sans savoir qui c'est, ni comment on le nomme, v.831 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Je vais dire partout que c'est un galant homme. v.832 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
Et parrain de sa nièce, homme de probité, v.877 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Paix, taisez-vous, Finette. On la nomme ? v.883 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
Enfin, le Notaire, homme habile, v.895 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
C'est d'avoir nul commerce avec pas un des gens ; v.910 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Comme je l'ai pensé, quelques desseins pour moi ? v.950 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Je l'ai vu comme moi dans une inquiétude? v.987 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Madame, apparemment, Dorante est votre frère ? v.1019 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Oui, je vous en réponds : mais commencez d'abord v.1025 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
À nous dire en deux mots d'où, comment, par quel sort v.1026 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Nous dit qu'il se fallait conduire prudemment, v.1037 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Et comme dans le monde aucun n'ignore guère v.1051 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Apparemment, Monsieur, car je l'ai rencontrée v.1092 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
Comment, Merlin ? v.1114 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
J'avais compté sur vous comme sur un ami. v.1141 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Cela m'a, comme à vous, causé quelque surprise ; v.1159 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Comment ? v.1179 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Comment donc ? v.1207 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
De cette femme-là l'impudence est extrême. v.1216 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
On le nomme. v.1231 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Monsieur Ludet est honnête homme, v.1232 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Il vient pour me parler d'affaires, apparemment. v.1241 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
Monsieur ; mais comme enfin les sommes pas vous dues v.1247 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Comment faire ? v.1252 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Cette somme-là me mettrait à mon aise, v.1263 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
La charitable femme ! v.1270 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Monsieur Ludet est homme de mérite. v.1279 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
Comment ? Voyons, Monsieur?à l'aimable Rosette. v.1283 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Non, j'ai peu de commerce avec les Notaires, v.1316 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
Si je ne savais pas comme on doit se contraindre, v.1323 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Vous me croyez, Monsieur, une femme inutile, v.1328 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Je regardais cela comme une chose faite. v.1359 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Et même mon ami ; comme de votre coeur, v.1422 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Et comme je voudrai le contrat sera fait. v.1434 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Mais comment, par quel sort vous ici chez ma mère ? v.1511 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Comment donc, mon neveu, vous avez compagnie ? v.1547 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
Si, comme il doit, mon frère acquitte sa promesse, v.1551 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
Ah ! Ce Monsieur Ludet est un homme adorable, v.1571 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Apparemment. v.1597 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
Comment ! v.1629 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Oh ! Ce jeune homme-là vous aime horriblement. v.1633 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
À son âge épouser un jeune homme ! Ah vraiment, v.1653 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Mais, moi, de tout ceci, comment me démêler ? v.1657 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
C'est un assez sot homme, espèce d »imbécile, v.1667 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Et comme par vos soins mon projet s'est conduit, v.1677 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Comment, Madame, encore avecque le Notaire ! v.1699 (Acte 5, scène 14, DAMIS)
Comment ? Quoi ? Qu'est-ce à dire v.1723 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
Comment ? v.1729 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
Comment donc ? Qui vous fait vous oublier ainsi, v.1749 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
Quoi ! Dès le premier jour traiter ainsi sa femme ! v.1752 (Acte 5, scène 15, FINETTE)
Ma femme, elle ? v.1753 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
Je vais vous expliquer comment cela s'est fait. v.1758 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)
Rien ne dépend de moi, cette méchante femme? v.1763 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Comment diable ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
C'est-à-dire que vous voilà déterminé à ne vous point marier ; car apparemment, vous ne voulez pas faire la petite Meunière autre chose qu'une maîtresse ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Est-ce la naissance qui doit déterminer au choix d'une femme ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Comment, mon oncle ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Oui, Monsieur, Madame Julienne la Meunière est comme vous savez, la tante de votre charmante Colette. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Hé bien, Monsieur, je trouve dans la personne de la tante tout ce que vous trouvez dans celle de la nièce : et comme je ne m'oppose point à votre satisfaction, vous ne voudrez pas mettre obstacle à ma petite fortune, peut-être ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je lui pardonnerais de ne le pas regretter : un fou, un imbécile, qui sans la résistance de sa femme, aurait rendu sa pauvre petite nièce malheureuse. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Vos affaires sont en bonnes mains ; c'est une maîtresse femme. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Oh, le bonhomme Julien est trépassé, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Du depuis que je sommes mariés, il a voulu faire le maître ; oh dame, je nous sommes trouvés deux, le nous sommes querellés, je nous sommes battus ; aussi ça fait que je ne nous aimons guères. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
À la parfin, je lui ai fait désarter la maison : et de cette magnière-là, je suis demeurée la maîtresse, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
L'aimable petit homme ! (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Il m'est avis que non, Monsieu de Lépine, je crois que ça est drôle ; je ne l'ai jamais été, ça me serait nouviau, et les femmes ne haïssent pas la nouviauté, comme vous savez. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
S'il était vrai, comme chacun dit, que Julian fût défunt... (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Oh dame, en cas de ça, Dieu veuille avoir son âme, cet homme-là m'a bian tourmentée. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Quelle précaution de femme ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
C'est fort prudemment fait. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Oui, Madame Julienne, je vous en réponds, et vous me verrez toujours l'homme du monde le plus amoureux et le plus reconnaissant. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Il est vrai qu'elle n'a point parlé de l'esprit et du mérite, c'est quelque manant dont elle est coiffée, et voilà l'erreur de la plupart des femmes : ce n'est ni le mérite, ni l'esprit ; c'est la taille et la figure qui font aujourd'hui la fortune des hommes. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Bonjour, Monsieur de Lépine, comment vous en va ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Du vivant de sa femme ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Je sais bien qu'ils ne s'aiment guères : mais ça ne fait rien ; une femme a beau ne se pas soucier de son mari, elle aime toujours bien mieux qu'il soit mort, que non pas qu'il en épouse d'autres. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Il revient de Nemours, comme vous savez. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Ils ont joué bouteille à la boule ensemble ; et en buvant, le Meunier lui a tout conté : qu'il est amoureux de la fille d'un cabaretier ; qu'il y a trois ans que cet amour-là lui trotte dans la cervelle ; et que comme il n'aime point Madame Julienne, il a trouvé à propos de devenir veuf, sans qu'il mourût personne, et de se remarier en survivance. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Hé parbleu, voilà la meunier qui revient de Nemours ; il lui a pris quelque remords de conscience, apparemment. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Je vians prendre congé de mon ancien ménage ; et je tâcherai d'emporter de sti-ci de quoi commencer à tenir le nouviau. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Et si parmi tout ça, charchez-moi une bonne femme, vous n'en trouverez morgué pas tant seulement la queue d'une. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Comment se porte Julienne, Monsieur de Lépeine ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Il y avait dans ce temps-là une jolie fille dans une certaine hôtellerie, là ; comment appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Oh, pour cela, Monsieur Julien, vous êtes un méchant homme d'abandonner comme ça tous les ans une pauvre femme qui vous adorerait si vous étiez raisonnable. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
L'incertitude de ces choses-là fait bien souffrir une pauvre femme, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Comment ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Comment donc ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Mais acoutez donc, Madame ma femme, vous le prenez-là sur un ton... (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Ta femme, moi ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Moi, ta femme ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Un débauché qui prend deux femmes ! (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Comment du respect ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Oui, à moins que votre femme n'eût pour ami quelque Juge qui eût l'adresse de donner un tour à l'affaire, et de vous faire pendre à sa considération. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Vous avez raison ; mais Madame Julienne est une femme régulière qui veut être veuve dans toutes les formes : c'est là sa folie. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Ce serait bian le mienne itou : mais comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
Parguenne, à bon chat, bon rat ; pis qu'alle le prend comme ça, je m'en vas l'y jouer d'un tour à quoi elle ne s'attend pas : le Bailli est plus de mes amis que des sians, alle n'a qu'à se bien tenir. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
Comment ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Parguenne, comme de couteume, et si ça ne vous convient pas, je m'en gausse : je ne vous charchons pas, laissez-nous en repos. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Comme alle me dit bonjour de bonne amitié ! (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Hé tatigué, comment ne le serais-je pas ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Oh palsanguenne, alle ne pense point ça, c'est pour vous le faire accroire : morgué, c'est un animal bien trompeux que la femelle d'un homme ! (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Comment, morgué ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Très volontiers ; mais, comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Comment, morguenne ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Allons demander conseil à Monsieur le Bailli, c'est bian le meilleur homme, le plus honnête, le plus habile homme, pour faire du mal à queuqu'un da. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Non, ne bougeons, le vela ly-même tout à point, comme si je l'avions mandé. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Comment des Ménétriers ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Acoutez, c'est une méchante femme. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Oh, point du tout, c'est le véritable, elle l'a reçu comme un vrai mari, je l'ai aidée à le battre, moi, Monsieur le Bailli, puisqu'il faut vous le dire. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; et nous avons, le Procureur Fiscal et moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Je vous le disais bian, Madame Agathe, c'est un bian honnête homme, un bian habile homme que notre Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Si vous veulez que je nous aimions, il faut dire comme moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
La femme aura pris le temps de l'ivresse du mari, pour exécuter son mauvais dessein. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Si ça est, ça est comme ça, Monsieur le Bailli. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Qu'il écrive ce qu'il voudra, je sommes témoins de tout, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Dame acoutez, si ce sti-là est fou, Monsieur le Bailli n'est pas trop sage ; ils disont comme ça tous deux, que vous avez fait noyer votre mari. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
Ç'est vrai, je l'ai vu, mais le Bailli dit que non, et Charlot dit de même, et comme ils sont deux contre un, je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
Comment, qu'est-ce qu'il y a ? (Acte 1, scène 18, JULIENNE)
Pargué, bon ; ça commence bian. (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
Oui, le Bailli est convenu que je le dirions comme ça. (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
Comment ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Comment, maraud... (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
L'affaire est importante, Monsieur, il y a ici mort d'homme et supposition, voyez-vous ? (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
Comment, tatigué, queu changement ! (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Julianne est devenu bonne femme. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Comment ? (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
Comment de sa façon ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Morgué, je ne l'ai pas eu longtemps, comme tu vois, je sis sans rancune. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Mais parle donc, hé, femme, est-ce que tu maries comme ça notre nièce, sans que j'en sache rian ? (Acte 1, scène 24, JULIEN)
Oui, Julian, et si u n'y bailles pas ton consentement, je recommencerons à quereller, mon enfant, tu n'as qu'à dire. (Acte 1, scène 24, JULIENNE)

LE TUTEUR (1694)

Gros et grand comme je sis, c'est une honte que je ne sache pas encore lire. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Comme j'avons soupé de bonne heure, en attendant qu'il soit tout à fait nuit, je suis bian aise de faire un peu de digestion. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
J'en ai comme un enragé ; mais, je ne sais pas lire, c'est ce qui me chagraine. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Comment donc, Lucas ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Accoutez, je sommes pour être mariés ensemble ; car Monsieur Bertrand notre maître dit qu'il le veut, je le veux bian itou. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Quand vous ne le voudriais pas, vous, je sommes deux contre un, à la pluralité des voix je serons mari et femme, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oh bian donc, comme je partagerons notre forteune, il n'y a point de danger de vous montrer ce que je vians de trouver. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Je n'ai pas le temps de m'amuser, je m'en cours dire à Monsieur Bernard queuque chose que j'ai vu ; car je ly dis tout, comme vous savez, c'est ce qui fait que je sommes si bons amis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Hé, mort de ma vie, si pour être de robe il fallait absolument être habile homme, la plupart des Charges seraient à vendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Oh, cet homme-là ne me revenait point du tout, je te l'avoue. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Il dit que c'est un homme qui ne s'attache qu'à l'étude, et qui ne songe point à son Régiment : le Conseiller en sait trop peu pour un Magistrat, et le Colonel en sait trop pour un homme d'épée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et comment a-t-il reçu la demande que lui fit, il y a quelque temps, la mère de ce jeune Marquis, dont les terres sont si proches d'ici ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il prétend encore avoir eu raison ; ce Marquis, dit-il, est trop honnête homme. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est un Courtisan qui ne sait pas son métier, Monsieur Bernard veut que tout le monde excelle comme lui, dans ce qu'il se mêle de faire. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comment donc, qu'on excelle comme lui ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous ne voyez pas comme moi que sa conduite est admirable ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comment ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Quelque jeune homme, peut-être ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Un jeune homme ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Fi : est-ce que ce serait une bonne affaire pour une fille qu'un jeune homme d'astheure ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Ils avons toujours queuque ménage en Ville les gens de qualité, et ils en sont plus soigneux que de celui de leurs femmes encore. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Tatigué comme vous gobez ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Oh, cette fois-ci ne sera pas comme les autres, et de la manière dont Monsieur parle, je vois bien qu'il a de bonnes intentions. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Aujourd'hui tout me détermine à la marier incessamment, et j'ai été averti de bonne part qu'on forme des desseins contre son honneur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Au remède, Monsieur, vite, au remède, on ne peut trop se hâter de mettre l'honneur des filles à couvert des mauvaises intentions des hommes. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous êtes un homme de bon esprit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Et pour la dérober aux persécutions et aux poursuites d'une foule de prétendants qui ne lui conviennent point, j'ai résolu dès demain d'en faire ma femme, et j'ai pris pour cela? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous voilà toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Mon bon sens et moi, je sommes à votre sarvice. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Il vient un grand homme à cheval. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Je sommes cheux vous, j'y avons deux filles, vous aimez l'une, vous voulez que j'aime l'autre, je le veux bian, moi, pour vous faire plaisir, tout coup vaille. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
À qui en a-t-il donc de vous rosser comme ça, sans dire gare : queu caprice est ça, Monsieur le Jardinier ! (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Il ne vous a baillé que queuques coups de bâton, vela une belle bagatelle, ce sont de petites himeurs qui ly prenont comme ça parfois, et il faut un peu excuser les défauts des parsonnes. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Il la battrait si alle était sa femme ; en attendant qu'alle la devienne, afin que les coups qu'alle mérite ne soyont pas perdus, il les baille au premier venu, c'est sa magnière. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Oh, pour ça, c'est un plaisant homme. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Comment donc ? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Vous ne regardez ce Monsieur Bernard que comme le Tuteur d'Angélique ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Oui, Mademoiselle, je ne suis pas glorieux, comme vous voyez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Oh, pour cela oui, comme tous les diables. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Et s'il ne tient, pour vous le persuader, qu'à faire pièce à Monsieur Bernard, vous n'avez qu'à parler, je suis votre homme. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Je rends service à un honnête homme qui n'est pas ingrat de ce qu'on fait pour lui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Comment ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Voilà d'heureuses conjonctures ; et si vous voulez lui faire entendre que le Peintre est mon maître, homme de condition, amoureux d'elle à la folie. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Comment ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Et dans l'extrémité où je me trouve, que j'ai peu de secours à attendre d'une tendresse comme la sienne ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Nous voyagerons, Monsieur, apparemment, et la partie sera quarrée ; elles sont à nous, sur ma parole. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Mais comment la finir sans consentir à un enlèvement ? (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Le voilà, Madame, nous sommes perdues. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Vous m'avez baillé ordre de rôder partout ; et je rôde, comme vous voyez, mais je ne trouve rian. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
La nuit devient noire, ils vont venir : comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Tatigué, comme vous vous gaussez ! (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Oh bien morgué, je sommes donc ici plus de deux ; il y a de la trahison, prenons garde à nous. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Cette allée sombre vous plaît apparemment mieux qu'une autre ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Comment ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Comment oui ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Les filles sont curieuses ; on est bien aise de voir jusqu'où des coquins comme cela, pousseront las choses. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Oh, je saurai bien me venger de vous, s'il est vrai, comme je le pense, que ce soit vous, qui par soupçon de ma conduite, me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Il faut prendre des habits de femmes pour les mieux tromper. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Ça est bian pensé des habits de femmes ! (Acte 1, scène 18, LUCAS)
Je fais tout mon bonheur d'être auprès de vous : mais le commencement de notre conversation? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Elle vous a débarrassée de vos surveillants ; nous sommes seuls, charmante Angélique, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Hé, allez, allez, Madame, C'est un bon homme qui le mérite bien. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Comment, on ne saurait se défaire de ce petit importun-là ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Avouez que je ne vous ai pas mal secondée : nous sommes vives nous autres dans l'occasion, nos soupirants en ont tremblé. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Vous prétendez en vain m'échapper : je veux vous mener moi-même à Monsieur Bernard, et le rendre témoin de votre trahison ; comment malheureuse, vous trompez un si honnête homme ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
Comment, Lucas ? (Acte 1, scène 21, L'OLIVE)
Lucas en habit de femme, que veut dire ceci ? (Acte 1, scène 22, DORANTE)
Ça veut dire que je croyons vous attraper, et que je sommes attrapés, nous. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
C'est quelque affaire pressée, apparemment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Morgué, Monsieur, ne nous montrons pas comme ça, on se gausserait de nous. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
Le pauvre homme a perdu l'esprit depuis quelque temps, il nous le faut veiller toutes les nuits. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Comment, insolente ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
C'est le Fermier de Monsieur Bernard, qui a la même folie que son maître, ils ont tous deux la rage d'être femmes. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Morgué, ça n'est pas vrai, je ne veux pas être femme, c'est une trop méchante engeance, et j'aimerais mieux être loup-garou. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
Ouais, tout ceci commence à me déplaire, qu'est-ce donc que cela signifie ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
Ils ont biau dire, je sommes pas fous, je sommes les sots, et si j'avions épousé ces deux carognes-là, je l'aurions été bian davantage. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES VENDANGES (1694)

Oh, je vaux davantage, s'il vous plaît et quand mon oncle me devrait tuer, je ne serai jamais la femme du Collecteur. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Comment donc ? (Acte 1, scène 1, MARGOT)
Hé, comment feras-tu, malheureuse, pour te faire Madame ? (Acte 1, scène 1, MARGOT)
Oh, mon enfant, je sommes perdues. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
Ce Collecteur est peut-être un ivrogne comme toi ; comprends-tu, Lucas ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Assurément, est-ce que tu crois que je ne veux pas bien du mal à mon père et à me mère, de m'avoir mariée avec un homme qui ne fait que boire ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Je ne me moque point, vous êtes une fort jolie femme, Margot, mais vous n'êtes pas bonne. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Tu me fais toujours queuque pièce, et stanpendant ça ni fait rien, je t'aime assez comme ça ; je t'aimerais trop si tu étais milleure, et les maris qui aimont trop leurs femmes, ne s'en trouvont pas mieux le plus souvent. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Il n'y a rien qui baille de l'esprit comme d'abreuver des gens qui en avont, il y a tout plein de parsonnes riches qui s'en trouvont bien ; et quoiqu'ils ne disions de bons mots que par bricole, stanpendant, Margot, nan les admire. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Palsangué vous ne pouviez mieux venir, je commencerons demain. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Pour vous parler franchement, nous sommes nés comme vous l'un et l'autre en bonne et franche paysannerie. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Nous sommes de bons enfants qui ne cherchons qu'à nous réjouir. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Nous aimons le bon vin préférablement à toutes choses : mais comme nous nous ferions un scrupule d'en boire, si nous n'aidions pas à le faire, c'est pour cela que nous venons vous offrir nos services. (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
Margué, je sis comme vous, je me baille de la peine pour le faire venir, mais j'en veux boire à proportion. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Nous ne sommes point intéressés, vous avez de bon vin, nous en boirons avec vous tant que dureront les vendanges, nous ne vous demandons point autre chose. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Je l'entends bien comme ça : la grange est grande, j'ons de la paille fraîche. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
S'il savait quelle espèce de Vendangeurs nous sommes, nous ne coucherions pas dans la grange, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Hé comment vous rendre service ? (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Vous voyez, aimable Claudine, un homme que votre tante met au désespoir. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Un peu de jalousie guérit bien l'homme de la débauche. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Écoutez un peu ce n'est guère ; et comme les parsonnes de Village sont malaisées à émouvoir, m'est avis qu'il faudrait que la médecine soit forte. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
Comment, de quoi elle servira ? (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Comment semblant ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
Nous n'y sommes pas encore. (Acte 1, scène 8, CLAUDINE)
Vraiment, j'ai vu mon père et ma mère se battre comme des enragés, parce qu'ils ne s'aimiont pas quand ils s'épousirent. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. (Acte 1, scène 10, CLAUDINE)
Je nous sommes déjà frottés plus de cent fois depuis que je sommes en ménage, que faut-il faire ? (Acte 1, scène 11, MARGOT)
Paraître bien amoureuse de mon Maître ; mais, il est question d'outrer la chose, au hasard d'être rossée comme je vous dis. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
La dernière fois qu'il s'enivrit, il s'endormit sur une bancelle : une de mes camarades et moi je lui attachîmes les bras et les jambes, et je le frotîmes comme tous les diables. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
Pour moi qui n'aime que le vin, je laisse-là les femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Aussi c'est une méchante engeance que les femmes. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Comme toutes choses ont deux faces ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Comment donc, deux faces ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Une femme peut tout faire v.18 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Allez, vous êtes pire qu'un loup-çarvier, de me vouloir faire un tour comme sti-là. (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Comment donc, morguenne, qu'est-ce ça signifie ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Tatigué comme alle le bourre, vela une maîtresse femme, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Alle le relance tout comme moi ; je ne sis pas le seul, Dieu marci. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Tu es honnête homme, et tu ne m'aimes point : cela se peut-il imaginer, tigre ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Si je puis une fois l'entarrer, drès le lendemain je serai ra femme. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
C'est vous, notre homme, j'en sis bian aise. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
Je crois, Dieu me pardonne, que tu rêves comme je rêvis l'autre jour, Margot ? (Acte 1, scène 14, LUCAS)
Ah palsanguenne vela la bande joyeuse, les Vendangeux et les Vendangeuses venont sur mes talons, j'allons nous divartir comme des Princes. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
Comment, morguenne, y a-t-il tant de façons ? (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
C'est ce drôle-là, qu'il faut assommer, baillez-moi une fourche. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
Je suis homme de condition, j'aime votre nièce : mais dans la vue de l'épouser. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Oh morgué, je vous la dépromets j'aime mieux qu'il épouse ma nièce que ma femme. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Je sommes bian en train de rire, ma foi. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Comme une grande Ville. v.53 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Comme une grande Ville. v.61 (Acte 1, scène 17, ENSEMBLE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Palsanguenne, il faut avouer que je sis un grand fou de me mêler des affaires d'un homme aussi fou que ce vieux Monsieur_le_Baron de Saint Aubin qui loge cheux nous. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Il viant ici prendre des yaux pour se rétablir le foie, et il y deviant estropié par la cervelle ; les Médecins le guarissont d'une façon, et les femmes le rendont malade d'une autre. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Me voilà quitte de mes petites fonctions de la matinée ; j'ai bu mes eaux, pris mon bouillon, rendu mon remède, et mangé ma petite soupe, je me sens comme un pinson. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Cette Présidente, par exemple, à soixante-dix ans, quelle humeur de femme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Et ce Chevalier qui est si beau joueur, et qui me gagne tous les jours mon argent : l'agréable homme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
C'est encore un bon original que ce vieux Intendant qui amène ici sa femme pour avoir des enfants. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Comment sais-tu cela ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Tenez, Monsieur, quand des maris amenont ici leurs femmes pour ça, les yaux n'y font rian : quand les femmes venont toutes seules, les yaux opéront que c'est des marveilles. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
C'est ce que je disais tout seul tout à l'heure, vous devenez aussi fou qu'un jeune homme. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Comment, des sottises ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Dame, accoutez, je vous demande pardon, je sommes francs en ce pays-ci. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Voilà comme on les attrape. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Oh, pour cela je sais bien faire l'amour, c'est grand dommage que je vieillisse, je suis un joli homme. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je fais tout ce que vous me dites, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, BLAISE)
La joie et le plaisir ne font jamais de mal, Monsieur Grognet ; demandez à Madame la Présidente que voilà, c'est bien la femme la plus enjouée que je connaisse. (Acte 1, scène 6, LE BARON)
Cette vieille folle, malade comme elle est, qui s'enivra hier de vin de Canarie. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
C'est un joli homme, que ce Chevalier. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Votre valet, Madame la Marquise ; hé ; comment vous en va ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Vous avez la meine d'une connaisseuse, il vous faut de bonne marchandise, je gage : mais votre hôtesse, Madame Guimauvin, vous aidera à charcher : c'est une habile femme. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Vous arrivez apparemment ? (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
J'ai vu le temps qu'une bagatelle comme celle-là n'aurait pas tenu vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Quelque troupe de laquais qui vous guettait, apparemment ? (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Morgué, que les filles et les femmes qui venont de ce Paris avont d'esprit, et qu'elles sont futées ! (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Accoutez, il m'est avis que celles de ce pays-ci commençont à faire de même ; alles se dégourdissont. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Alle loge depuis quelque temps cheux alle de certains drôles de malades qui avons plus de santé que Monsieur le Bailly, sur ma parole ; il ne leur faut morgué point d'iaux à ceux-là, et la femme le sait bian, da : mais stanpandant ils ne laissons pas d'en boire pour attraper l'homme. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Morgué, il y a du dégourdissement dans son affaire ; si alle n'était pas d'ici encore, n'an la mènerait aux Iaux : mais comme alle est des Iaux, ça est chagrinant ; où diable la mèneront-je ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Il veut vous donner un magot, et vous aimez quelque joli homme, peut-être ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
Tu connais ce vieux Baron de Saint Aubin, qui est à Bourbon depuis trois semaines, et vous vous souvenez tous deux de ce petit homme qui a été tout le printemps ici à prendre des eaux ? (Acte 1, scène 23, BABET)
C'est ce petit homme-là qui vous tient au coeur, apparemment ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
Il y a plus que tout cela, Madame Guimauvin : je suis sa femme. (Acte 1, scène 23, BABET)
Comment, sa femme ? (Acte 1, scène 23, BLAISE)
À ce que vous êtes sa femme. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
La peste, en revenant de l'armée, nous autres amoureux, nous sommes bien plus pressés que quand nous y allons. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
Comment, des chagrins ! (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
Ce Monsieur_le_Baron de Saint Aubin est un homme riche, sans enfants, qui lui assure la moitié de son bien, et qui n'a pas deux mois à vivre. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Une demie douzaine de mari comme cela, seulement : voilà une fortune faite au bout de l'année. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
Comment, insolente ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Tu as chez toi de vieilles drogues gâtées je les ferai toutes consommer à mes malades, je t'en donne ma parole. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Comment faire, Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 19, BABET)
Le bonhomme est pressant, cela est incommode. (Acte 1, scène 19, MADAME GUIMAUVIN)
On ne peut se marier en secondes noces, avant que d'être veuve, une fois ; et les maris ne sont pas comme les amants, on ne les prend que les uns après les autres. (Acte 1, scène 19, MADAME GUIMAUVIN)
Je me donne au diable si je plaisante, cela est comme je vous le dis. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Sans la fureur qu'il a pour le vin, le jeu, et les femmes, ce serait bien le garçon le mieux morigéné... (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Voici pourtant une affaire assez délicate ; et si Monsieur mon maître, par aventure, était las de son mariage, comme ce n'est qu'un mariage à la dragonne, nous pourrions bien... (Acte 1, scène 18, LA ROCHE)
Qu'est-ce que le bonhomme vient faire ici ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Comment c'est vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Écoute, s'il s'avise de se renommer de moi, ni de dire à personne que je suis son père... (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Comme on nous traite ! (Acte 1, scène 20, LA ROCHE)
On veut marier votre femme, cela n'est rien ; votre père est ici, c'est le diable. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Oui, vraiment, et nous nous sommes parlé même. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
Il est donc instruit, apparemment ? (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
Monsieur votre père ne saurait épouser votre femme, premièrement. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Sans doute ; et comme la grande affaire est de le déclarer bien à propos, j'en fais la mienne. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Mademoiselle Babet vous attend chez Madame Guimauvin, qui est une femme de conseil et d'expédition : allez prendre langue avec elle, et me laissez ici attendre le bonhomme de pied ferme. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Hé voilà l'homme dont nous parlions tantôt, Madame, le cousin valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Cela va donc comme il faut ? (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
Nous sommes tous deux obligés de nous attacher à la même personne. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
Voilà un heureux mortel, il faut qu'il ait bien du mérite, ce gentilhomme-là, pour s'attirer ainsi une préférence si avantageuse. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
C'est un petit conseil que nous allons tenir contre le mariage de Monsieur de Saint Aubin, apparemment ; vous y pouvez venir si vous voulez, vous ne serez point suspecte. (Acte 1, scène 24, LA ROCHE)
Comment donc, nous ne venons que de signer le Contrat, et vous savez déjà la chose ? (Acte 1, scène 26, LE BARON)
Si nous faisions commencer notre mascarade de bonne heure ? (Acte 1, scène 27, LE BARON)
J'ai un petit somme à faire avant le médianox. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
Hé, comment nous masquer ? (Acte 1, scène 28, MONSIEUR GROGNET)
Comment ? (Acte 1, scène 28, LE BARON)
Comment, son fils ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR GROGNET)
Oui, Monsieur, les visites sérieuses : mais comme tout le monde est bienvenu au bal, nous avons pris l'occasion de vous venir rendre nos devoirs en masque. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
Madame Guimauvin : cela ne se peut pas, c'est ma femme. (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
Sa femme ! (Acte 1, scène 30, LE BARON, MONSIEUR GROGNET)
Comment donc, le Contrat que nous venons de faire ? (Acte 1, scène 30, LE BARON)
Morgué, ly a du malentendu là-dedans : vous prétendez seigner comme mari, et ils prétendons que vous avez seigné comme père. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
Allez vous coucher, Monsieur_le_Baron, vous avez un petit somme à faire. (Acte 1, scène 30, BLAISE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Comment, Marton ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous étiez Abbé dans le temps que nous nous sommes vus à Paris, vous voilà maintenant Officier. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je n'ai changé que d'habit, mon enfant, et j'ai toujours eu de bonnes inclinations, comme tu sais ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Il est devenu bien plus modeste ; le petit-collet l'avait gâté, il faisait comme les autres. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Vous êtes de notre nouvelle garnison, apparemment ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Comment diantre ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Ne t'effarouche point, Marton, n'est point à cause de notre connaissance seulement que je veux que tu t'intéresses pour moi ; commence par prendre ces dix louis, je te prie. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Vous en userez comme il vous plaira, Monsieur, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Comment difficile ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Que veut ce jeune homme à qui vous parliez, Marton ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Nous nous sommes reconnus, je l'ai vu autrefois à Paris. (Acte 1, scène 2, MARTON)
C'est un Seigneur tout des plus riches, et avec cela fort honnête homme. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Par ma foi, l'on en dira ce qu'on voudra, mais je ne saurais trahir mon coeur, cette Nation-là me plaît plus qu'une autre, ce sont des gens de bon commerce. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Hé, ne pensez-vous pas comme moi ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
J'ai trop de choses à vous dire pour être en état de vous parler ; et comment oser vous apprendre dans une première conversation, que mon coeur sent pour vous tout ce que vous êtes capable d'inspirer ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Non, Madame, je crains trop de m'attirer votre colère : mais je prie instamment Marton d'être auprès de vous l'interprète de ma tendresse. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Je reconnais à vos manières cette galanterie Française, dont j'avais entendu parler : vous croiriez faire un crime d'aborder une femme sans lui parler d'amour ; mais comme vous êtes nos vainqueurs, je dois craindre de vous irriter par ma réponse. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
À cela, il dirait quelque chose, apparemment ; sur quoi vous ne vous tairiez pas, sans doute. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Madame, nous ne sommes pas Français par cet endroit-là nous autres. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Quand on est faite comme vous, peut-on penser qu'il y ait des infidèles au monde ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Premièrement en amour comme en guerre, les Français aiment les impromptus, Mademoiselle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mais comment ferons-nous, Marton, pour faire consentir ma Tante à ce mariage ; car sans elle? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Et ce ne sont pas là de petites affaires, les Espagnols gardent mieux les femmes que les Villes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Oui, mais s'il y a des Français pour prendre leurs Villes, il y a des Martons pour enlever leurs femmes. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Elle a déjà quarante ans, supposons qu'elle jusqu'à quatre-vingt ; comme elle a fait la moitié de sa carrière, il ne lui faut plus que la moitié de son bien pour achever l'autre. (Acte 1, scène 3, MARTON)
C'est à quoi nous allons songer : mais comme la Tante peut revenir, et que si elle vous trouvait ensemble, cela retarderait l'exécution de vos projets, il faut commencer par vous séparer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Voilà un commencement bien cruel, Marton. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Et vous, allez vous mettre à l'ombre dans le petit bois du jardin ; il ne faut pas vous éloigner, je prévois que l'affaire sera bientôt expédiée ; et une intrigue, menée par deux illustres comme nous, ne saurait pas longtemps durer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Allons, mon Maître est galant homme, il fera les choses de bonne grâce. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
À vue de pays, je commence à deviner la chose. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Comme les gens du métier pénètrent les choses ! (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Venons à l'Espagnol ; quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Quelque Officier, apparemment ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Hé, pourquoi n'est-il pas dans le Château comme les autres ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Apparemment, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
J'entends, vous en voulez à toute la Nation, comment diantre ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je ne me pique pourtant pas d'être belle ; mais, sans vanité, j'ai quelques charmes qui ne sont pas indifférents, non de ces attraits enfantins, comme ma Nièce ; mais, quelque chose d'héroïque et de majestueux. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
La belle physionomie de femme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Tenez, Madame, vous ressemblez à l'Empereur Trajan comme deux gouttes d'eau ; vous avez tous les traits d'un grand personnage. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Comment ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
J'étais accablée de curieux et de curieuses ; de filles qui venaient demander quand elles auraient des maris ; de femmes qui voulaient savoir quand elles n'en auraient plus. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je commençais même à passer pour un peu sorcière. (Acte 1, scène 6, MARTON)
C'est pourtant un fort honnête homme, il mourra innocent : mais pour pendu, il faut qu'il le soit, je l'ai condamné à cela ; et de tous ceux que j'ai pendus en ma vie, il n'en a jamais réchappé un. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je vous dis consciencieusement les choses ; mais ne lui en parlez point, Madame, il ne faut pas affliger ce pauvre homme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
La visite de cet homme m'embarrasse depuis ce que tu m'en as dit, Marton. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Oui, Madame, je suis puissamment riche, il m'est dû vingt années de paie, et des millions de récompense. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Ah, le pauvre homme ! (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Hé, Monsieur, dans le dérangement des affaires où nous sommes, pouvez-vous songer à des noces ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Je n'aime pas à être enfermé, Madame, et je ne trouve pas qu'un homme de coeur doive se cacher derrière des murailles. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Je m'en doute à peu près, c'est notre homme. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Ah le pauvre homme ? (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Allez, vous êtes un ingrat qui ne méritez pas les bontés que l'on a pour vous, et dès à présent je romps tout commerce. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Comment ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Est-ce un joli homme, Marton ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Si c'est un joli homme ! (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Comment morbleu, elle est toute charmante ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Ils sont tous comme cela. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Dès qu'ils voient une belle femme, ils crèveraient plutôt que de ne la pas épouser. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Comment donc, Monsieur, on capitule, et vous n'êtes pas content ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
Mais, je ne pourrai jamais vous épouser deux, comment faudra-t-il faire ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Comment ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Vous me semblez bien téméraire, Seigneur Français, de parler à Don Julien comme vous faites. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
Dans notre famille, les aînés ne sont qu'amoureux ; mais, les cadets sont intéressés comme tous les diables. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Monsieur Griffon, les Français sont de grands épouseurs, vous voyez comme la pratique donne déjà. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Comment diantre, c'est un de mes Sergents ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Voilà un Marquis qui aime la gloire : comme il court après ! (Acte 1, scène 18, MARTON)
Le petit ingrat qui me quitte pour la gloire ; tout autre qu'un Français ne ferait pas une action comme celle-là, Marton. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
Comment ? (Acte 1, scène 20, ARAMINTE)
Il n'y a ni villes, ni femmes qui leur résistent. (Acte 1, scène 20, MERLIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 4239 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 83,12 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	7	36	0	0	0	0	0	43
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	2	0	0	0	0	0	2
3	LES AGIOTEURS	0	72	41	50	0	0	0	163
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	24	44	24	14	16	0	122
5	LES FONDS PERDUS	0	28	23	28	0	0	0	79
6	LA TRAHISON PUNIE	0	21	20	19	20	19	0	99
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	1	0	0	0	0	0	1
8	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	7	11	5	5	2	18	48
9	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	55	0	0	0	0	0	55
10	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	1	0	0	0	0	0	1
11	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	39	43	51	38	22	0	193
12	LA F?TE DE VILLAGE.	0	26	36	26	0	0	0	88
13	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	32	29	62	0	0	0	123
14	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	1	0	0	15	0	0	16
15	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	25	18	24	13	17	0	97
16	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	42	33	0	0	0	0	75
17	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	1	0	0	0	0	0	1
18	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	33	28	31	43	49	0	184
19	LES F?ES.	0	50	0	0	17	0	0	67
20	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	36	59	35	41	24	0	195
21	LA MÉTEMPSYCOSE	0	24	9	30	1	18	0	82
22	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	9	5	0	0	0	0	14
23	CÉPHALE ET PROCRIS	0	47	5	47	37	0	0	136
24	MADAME ARTUS	0	17	18	22	22	19	0	98
25	LES VACANCES	0	0	63	0	0	0	0	63
26	LES VACANCES	0	0	1	0	0	0	0	1
27	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	78	0	0	0	0	78
28	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	3	0	0	0	0	3
29	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	71	0	0	0	0	71
30	LE GALANT JARDINIER	0	0	79	0	0	0	0	79
31	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	73	0	0	0	0	73
32	RENAUD ET ARMIDE	0	0	70	0	0	0	0	70
33	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	85	0	0	0	0	85
34	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	75	0	0	0	0	75
35	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	1	0	0	0	0	1
36	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	38	0	0	0	0	38
37	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	1	0	0	0	0	1
38	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	5	0	0	0	0	5
39	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
40	LE CHARIVARI	0	0	57	0	0	0	0	57
41	LE CHARIVARI	0	0	1	0	0	0	0	1
42	LE VERT-GALANT	0	0	84	0	0	0	0	84
43	LE VERT-GALANT	0	0	2	0	0	0	0	2
44	LE BON SOLDAT	0	0	33	0	0	0	0	33
45	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	80	0	0	0	0	80
46	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	4	0	0	0	0	4
47	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	56	0	0	0	0	56
48	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	5	0	0	0	0	5
49	LE DIABLE BOITEUX	0	0	58	0	0	0	0	58
50	LE DIABLE BOITEUX	0	0	3	0	0	0	0	3
51	LES FÉES.	0	0	3	0	0	0	0	3
52	COLIN-MAILLARD.	0	0	92	0	0	0	0	92
53	COLIN-MAILLARD.	0	0	4	0	0	0	0	4
54	LA PARISIENNE	0	0	67	0	0	0	0	67
55	L'?T? DES COQUETTES	0	0	47	0	0	0	0	47
56	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	62	0	0	0	0	62
57	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	2	0	0	0	0	2
58	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	8	0	0	0	0	8
59	LA FOIRE DE BESONS	0	0	98	0	0	0	0	98
60	LA FOIRE DE BESONS	0	0	6	0	0	0	0	6
61	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	84	0	0	0	0	84
62	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	2	0	0	0	0	2
63	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	95	0	0	0	0	95
64	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	2	0	0	0	0	2
65	LA LOTERIE	0	0	88	0	0	0	0	88
66	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	121	0	0	0	0	121
67	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	5	0	0	0	0	5
68	LA GAZETTE	0	0	84	0	0	0	0	84
69	LE MARI RETROUV?	0	0	76	0	0	0	0	76
70	LE TUTEUR	0	0	81	0	0	0	0	81
71	LES VENDANGES	0	0	53	0	0	0	0	53
72	LES VENDANGES	0	0	3	0	0	0	0	3
73	LES EAUX DE BOURBON	0	0	73	0	0	0	0	73
74	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	71	0	0	0	0	71
75	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	2	0	0	2
	Total	7	629	2677	454	268	186	18	4239